BIENVENUE SUR LE BLOG DE PIERRE MICHEL ET... D'OCTAVE MIRBEAU !


Octave Mirbeau (1848-1917), est un journaliste, un romancier et un auteur dramatique français.
Anarchiste et prototype de l'intellectuel engagé pour la justice, il était un chroniqueur influent, un
pamphlétaire écouté et un grand démystificateur, qui a mis son génie au service de tous les opprimés et s'est employé à dévoiler au grand public les ressorts cachés de la machinerie sociale. Critique d'art doté d'un goût sûr, d'une grande lucidité et d'une espèce de prescience, il a été le justicier des arts et des lettres et le chantre de Claude Monet, de Camille Pissarro, de Vincent Van Gogh et d'Auguste Rodin. Romancier novateur, il est l'auteur du Calvaire (1886), de L'Abbé Jules (1888), de Sébastien Roch (1890), de Dans le ciel (1892-1893), du Jardin des supplices (1899), du Journal d'une femme de chambre (1900), de La 628-E8 (1907) et de Dingo (1913). Venu tardivement au théâtre, il a triomphé sur toutes les scènes du monde avec une grande comédie classique de mœurs et de caractères, Les affaires sont les affaires (1903), et il a ouvert des voies nouvelles avec six Farces et moralités (1904), d'une étonnante modernité.


* Léon Tolstoï : « Octave Mirbeau est le plus grand écrivain français contemporain, et celui qui représente le mieux le génie séculaire de la France. »

* Émile Zola : « Le justicier qui a donné son cœur aux misérables et aux souffrants de ce monde. »

* Claude Monet : «
Cet homme a été vraiment un découvreur en peinture. Il sentait et jugeait bien. »

* Remy de Gourmont : «
Vous êtes le chef des Justes par qui sera sauvée la presse maudite. »

* Auguste Rodin : «
Vous avez tout fait, dans ma vie, et vous en avez fait le succès. »


OCTAVE MIRBEAU

Camille Pissarro, Jardin de Mirbeau aux Damps

vendredi 19 décembre 2008

mardi 13 mars 2007

OCTAVE MIRBEAU


















MES LIVRES ÉLECTRONIQUES


1. Mes propres études :


Bibliographie d'Octave Mirbeau, Société Octave Mirbeau, 2005 (révisé en 2017), 914 pages. Nouvelle mise à jour en mai 2020, 1079 pages :

http://mirbeau.asso.fr/pierre-michel/bibliographie.pdf .


Les Articles d'Octave Mirbeau, Société Octave Mirbeau, 2009, 267 pages. Accessible aussi sur Calaméo :
http://fr.calameo.com/books/0010989073afd8081d918

 .
Les Combats d'Octave Mirbeau, Annales littéraires de Besançon, 1995,
http://fr.scribd.com/doc/8919528/Pierre-Michel-Les-Combats-dOctave-Mirbeau.

Lucidité, désespoir et écriture, Presses de l’université d’Angers – Société Octave Mirbeau, 2001, 87 pages. Accessible aussi sur Calaméo :
http://fr.calameo.com/books/001098907c9994d3c33db. 

Octave Mirbeau et le roman, Éditions du Boucher, 2005, 276 pages. 

Albert Camus et Octave Mirbeau, Société Octave Mirbeau, 2005, 68 pages. Accessible aussi sur Calaméo : http://fr.calameo.com/books/001098907c0e1fd206263.

Jean-Paul Sartre et Octave Mirbeau, Société Octave Mirbeau, 2005, 67 pages.

Octave Mirbeau, Henri Barbusse et l'enfer, Société Octave Mirbeau, 2006, 55 pages.

Octave Mirbeau et la négritude, Éditions du Boucher, 2006, 40 pages.

Octave Mirbeau et Léon Werth, Société Octave Mirbeau, 2006, 31 pages (on peut aussi écouter la version sonore : http://archives-sonores.bpi.fr/index.php?urlaction=doc&id_doc=2161).

Octave Mirbeau en toutes langues, Société Octave Mirbeau, août 2018, 232 pages.

Octave Mirbeau in italiano, Société Octave Mirbeau, août 2018, 111 pages 
(accessible aussi sur  http://www.mirbeau.org/doc/Mirbeau_in_italiano.pdf



2. Les œuvres d'Octave Mirbeau :



Les Éditions du Boucher (http://www.leboucher.com/vous/_accueille.html?mirbeau/romans.html~centregc) ont superbement mis en ligne, en accès libre et gratuit, 15 romans d'Octave Mirbeau, dont cinq écrits comme "nègre" au début de sa carrière et publiés sous pseudonyme. Ils sont accompagnés de nouvelles préfaces.

Les Éditions du Boucher viennent aussi de publier Mémoire pour un avocat, une nouvelle de Mirbeau (1894), que j'ai également préfacée.












Traduction espagnole du Calvaire

Traduction espagnole du
Journal d'une femme de chambre (1974)




Traduction autrichienne du Journal d'une femme de chambre (1969)
Première traduction italienne du Journal d'une femme de chambre (1901)

* * * 

LES AMIS D'OCTAVE MIRBEAU

    À la suite de la grave crise qui a abouti à l'éclatement de la Société Octave Mirbeau en avril 2019, a été fondée, en juillet 2019, une nouvelle association : les Amis d'Octave Mirbeau (AOM), fondée et présidée par Pierre Michel, fondateur de la Société Octave Mirbeau, qu'il a présidée de 1993 à 2018. 

    Cette association entend poursuivre le travail accompli par la SOM pendant 26 ans et publier une revue annuelle, pleinement conforme aux principes et aux objectifs qui ont été ceux des Cahiers Octave Mirbeau de 1994 à 2019 :  Octave Mirbeau – Études et actualité.  


CONSEIL D'ADMINISTRATION



Président
              Pierre  MICHEL, agrégé de Lettres modernes, docteur ès Lettres, H. D. R., université d'Angers. Fondateur et ancien président de la Société Octave Mirbeau (1993-2018), rédacteur en chef des Cahiers Octave Mirbeau (1994-2019).

Secrétaire  :
              Fabienne MASSIANI, écrivaine, Aix-en-Provence.

Trésorier :
              Michel FEUERMANN, retraité, Aytré (Charente Maritime).

Membres du Conseil d’Administration :    
              Maxime BENOÎT-JEANNIN, écrivain, Bruxelles (Belgique).
              Lola BERMÚDEZ, docteur ès Lettres, professeur à l’Université  de Cadix (Espagne).
              Michel BOURLET, ancien procureur du Roi, Noillevaux (Belgique).
              Lucía CAMPANELLA, docteur ès Lettres, Université de Montevideo (Uruguay).
              Reg CARR, docteur ès Lettres, Bodley’s Librarian Emeritus, Université d’Oxford (Angleterre)
              • Jacques CHAPLAIN, Les Jardins du Loriot, Venansault (Vendée)
              • Serge DURET, docteur ès Lettres, ancien vice-président de la Société Mirbeau, Poitiers (Vienne).
              Christian LIMOUSIN, historien d’art, Vézelay (Yonne).
              Isabelle MELLOT, agrégée de Lettres modernes, doctorante, Lyon.
Guilhem MONÉDIAIRE, doctorant en Histoire du droit, Université de Limoges.
Gilles PICQ, spécialiste de Laurent Tailhade, Saint-Michel-sur-Orge (Essonne).
Ida PORFIDO, docteur ès Lettres, professeur à l’Université de Bari (Italie).
Julia PRZYBOS, docteur ès Lettres, Hunter University, New York (États-Unis).
Annie RIZK, agrégée de Lettres modernes, docteur en Littérature comparée, Paris.
Antigone SAMIOU, docteur ès Lettres, université de Ioannina (Grèce).
Daniel VILLANOVA, auteur dramatique et comédien, Sète (Hérault).
              Jean-François WAGNIART, docteur en Histoire, Paris.

 
* * *


LE SCANDALE DE LA WIKIPEDIA ITALIENNE



OCTAVE MIRBEAU VANDALISÉ ET CENSURÉ

17 juillet 2018

SCANDALE SUR WIKIPEDIA !



            Nous lançons un appel à tous les wikipédiens mirbeauphiles, et au premier chef aux Italiens, car il se passe, depuis trois jours, des choses scandaleuses sur la Wikipedia italienne.
            Alors que les notices italiennes sur Octave Mirbeau et ses œuvres sont les plus nombreuses et les plus riches de l’encyclopédie multilingue, après les notices françaises, un bureaucrate anonyme, pseudonommé « Il Passeggero » (https://it.wikipedia.org/wiki/Utente:IlPasseggero), amateur de piercings et de jouets, ce qui ne le prédispose guère à traiter de littérature, se croit néanmoins autorisé, du haut de son ignorance (il n’a même jamais entendu parler de Clara, ni de l’affaire Dreyfus…), à abuser du petit pouvoir qui lui est apparemment délégué pour se livrer à une destruction en règle de tous les commentaires littéraires des œuvres de Mirbeau. Dans cette entreprise de destruction, il est apparemment accompagné de deux complices, qui ont, à leur tour, vandalisé les textes quelques minutes après leur restauration. Et, dans la foulée, censuré un dessin de Rodin illustrant "Le Jardin des supplices" ! ! !              

        Wikipedia est une encyclopédie extraordinairement riche et son importance et son intérêt, qui vont croissant, ne sont plus à démontrer. Mais le gros danger qu’elle présente, c’est que les spécialistes de toutes les questions qui y sont abordées en quelque 200 langues sont à la merci de petits chefs qui n’y connaissent rien, mais qui ne s’en croient pas moins autorisés à juger de tout et s’octroient un exorbitant droit de vie et de mort sur le travail des spécialistes. Dans les encyclopédies, jusqu’à ce jour, seuls les spécialistes avaient la parole, ce qui garantissait la validité des connaissances acquises à un moment donné. C’est donc le mundus inversus !
            Dans ces conditions, le risque, réel, c’est le discrédit pour Wikipedia, ce qui serait éminemment regrettable. Quant à la censure des pages sur Mirbeau, elle est évidemment inadmissible ! En l’occurrence, le comble du grotesque, c’est que les analyses littéraires abusivement supprimées sont jugées, par les censeurs eux-mêmes, trop bonnes et originales pour avoir leur place dans des notices de Wikipedia, qui se trouvent, de ce fait, réduites à un minimum incompressible et dérisoire…
            Bien sûr, il est inutile d’essayer de discuter avec des imbéciles et des gens de mauvaise foi. Mais, au sein de la Wikipedia italienne comme dans les autres, il y a certainement une grande majorité de contributeurs honnêtes et désintéressés, qui ne demandent qu’à rendre l’encyclopédie en ligne encore plus riche, plus digne de foi et plus apte à répondre à toutes les questions, dans tous les domaines de la connaissance. Il est donc à souhaiter que ces personnes honnêtes et, à plus forte raison, les mirbeauphiles et les mirbeaulogues italiens, se mobilisent pour arrêter cette fureur destructrice.
            - En faisant circuler l’information.
            - En essayant de rétablir les pages vandalisées.
            - En participant aux discussions propres à chacune des pages concernées : https://it.wikipedia.org/…/Discussione:Il_diario_di_una_cam… ; https://it.wikipedia.org/…/Discussione:Il_giardino_dei_supp… ; https://it.wikipedia.org/…/Discussione:Farse_e_moralit%C3%A0 ; https://it.wikipedia.org/wiki/Discussione:Il_calvario ; https://it.wikipedia.org/…/Discussione:S%C3%A9bastien_Roch_… ; https://it.wikipedia.org/…/Discussione:Contes_cruels_(Mirbe….
            -En s’adressant à la communauté des wikipédiens italiens pour les informer et leur demander de mettre un terme à ce dommageable scandale (https://it.wikipedia.org/…/Wikipedia:…/Problemi_con_una_voce).
            Halte au vandalisme !



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19 juillet 2018

ENCORE WIKIPEDIA !

           
 Alors que l’Italie nous a comblés, à l’occasion de la commémoration du centenaire d’Octave Mirbeau, notamment en publiant, ces jours-ci, un important numéro Mirbeau de "Studi francesi", la Wikipedia italienne - ou plutôt quelques-uns des chefaillons qui s’y sont approprié de petits pouvoirs – poursuit son travail de destruction : après avoir vandalisé plusieurs notices consacrées aux œuvres de Mirbeau, et notamment à ses romans, voilà qu’ils souhaitent maintenant s’attaquer aux notices consacrées aux personnages de Mirbeau…
            J’imagine que ces bureaucrates obtus et jaloux de leurs privilèges, qui ne connaissent rien mais prétendent juger de tout, éprouvent une joie profonde et vengeresse à l’idée même de saccager un patrimoine et de réduire en miettes le travail des artistes et des chercheurs, comme les vandales de tous les temps et de tous les pays. Mais ces gens-là ne sont pas seulement des brutes avides de destruction : ce sont aussi de fieffés crétins, comme il ressort des justifications de leurs interventions. En effet, ce qu’ils reprochent aux notices Mirbeau, ce n’est pas d’être insuffisantes ou erronées, ce qui est le devoir de tout correcteur, mais au contraire c’est d’être trop bonnes et trop originales, comme le reconnaît crûment un “passager” vénitien, féru de piercings (sic), justifiant ainsi sa censure : « Rimuovo ricerca originale POV senza fonti. -- Il Passeggero » (https://it.wikipedia.org/wiki/Utente:IlPasseggero).
            Les sources (fonti), elles sont évidemment fournies dans la bibliographie et les liens externes conduisant à des articles en plusieurs langues. Quant à la criminelle « originalité », elle est due au fait que ce sont des spécialistes, des mirbeaulogues patentés en l’occurrence, qui ont rédigé les notices incriminées, et non de vagues lecteurs, sans compétence particulière pour les sujets traités et dont les non moins vagues connaissances ont été glanées au fil de lectures incertaines. Le résultat du procè"s intenté aux mirbeaulogues est donc particulièrement risible : l’amateur de piercings, qui n’a jamais entendu parler de Clara, qui ne sait rien de l’affaire Dreyfus et censure la référence à l’Affaire dans les notices sur "Le Jardin des supplices" et "Le Journal d’une femme de chambre", en arrive à faire la leçon à Pierre Michel, fondateur de la Société Mirbeau et biographe et éditeur de l'écrivain, et à Ida Merello, professeur à l’université de Gênes, qui a dirigé le numéro Mirbeau de Studi francesi… Comme nous l’avons déjà noté, c’est le mundus inversus !
            Mais ce n’est pas tout. Non contents d’administrer des leçons à des mirbeaulogues coupables d’avoir des idées originales et de les exprimer en un excellent italien, ces nouveaux censeurs infligent à ces deux cancres, des punitions bien méritées : Pierre Michel et Ida Merello se retrouvent « bloqués » pour insubordination et ne peuvent donc plus intervenir sur Wikipédia : ni pour restaurer les notices saccagées, ni pour répondre à des accusations absurdes, ni même pour se plaindre en haut lieu wikipédien. Raison pour laquelle tous les mirbeauphiles italiens ou italianisants sont appelés à intervenir d’urgence pour essayer de sauver ce qui peut l’être encore.
            Pour finir, le plus grotesque. Pour justifier les punitions infligées à ces mauvais élèves de la wikipédie que sont Pierre Michel et Ida Merello, ces Sherlock Holmes ont conclu péremptoirement qu’ils n’étaient qu’une seule et même personne, ce qui est évidemment impardonnable à leurs yeux… Comme quoi le vandalisme peut conduire à la loufoquerie.
            Mais tout cela n’en est pas moins triste pour autant.
* Pour Mirbeau, bien sûr, mais il s’en remettra et n’a pas besoin des notices italiennes pour être reconnu et célébré à travers le monde.
* Et surtout pour Wikipédia, projet extraordinaire au départ, mais qui est en train de prendre, au moins en Italie, des chemins inquiétants, où l’encyclopédie en ligne risque de perdre beaucoup de son crédit et de son aura. 

            P. S. Définition du vandalisme par... Wikipédia : « Le vandalisme désigne tout acte de destruction ou de dégradation gratuite visant des biens publics ou privés. Le vandalisme vise le plus souvent des édifices et biens mobiliers, des sites naturels, des documents ou œuvres artistiques, et en particulier tout ce qui constitue l'identité d'une culture, son patrimoine. »


*          *          *
23 juillet 2018

TOUJOURS LE VANDALISME CHEZ WIKIPEDIA

             
Comme beaucoup d’entre vous le savent dejà, voilà huit tours qu’un certain Passeggero vénitien, de la Wikipedia italienne (https://it.wikipedia.org/wiki/Utente:IlPasseggero), a lancé une attaque de grande envergure contre toutes les notices consacrées aux œuvres et aux personnages d’Octave Mirbeau, soit 26 en tout.

- Il a déjà vandalisé les notices du "Jardin des supplices", du "Journal d’une femme de chambre", de "Sébastien Roch" et des "Farces et moralités", dont ne subsistent que quelques vagues ruines envahies de ronces et de mauvaises herbes.

- Il a carrément supprimé la page consacrée à la Clara du "Jardin" (voir scan) et envisage de faire de même, du haut de sa totale incompétence, des huit autres notices de personnages, qui ne manqueront pas d’être fusillées avec la plus grande sévérité dans les jours qui viennent.

- Quant à toutes les autres notices d’œuvres, elles n’ont qu’à bien se tenir, car elles ne perdent rien pour attendre : des bandeaux, menaçants et superposés dans quatre encadrés différents de façon à susciter l’effroi, leur annoncent des destructions prochaines pour cause d’excellence et d’originalité, crime irrémissible s’il en est : « La sezione "Commento" è una ricerca originale »… Des notices élaborées par des gens qui n’y connaissent rien, ce serait tout de même plus rassurant que si des spécialistes s’en mêlent !...
            Quelques exemples, pour éclairer nos amis sur le degré d’ignorance de celui qui a ainsi programmé la totale destruction des notices Mirbeau et qui colle mécaniquement des jugements fabriqués en série sans se soucier un seul instant, tel un perroquet, qu’ils soient totalement à côté de la plaque :

* Il a supprimé, la jugeant déplacée (sic), l’illustration de "La Nuit étoilée" de Van Gogh dans la notice de "Dans le ciel", alors qu’il s’agit de la toile que Mirbeau prête à son peintre Lucien…

* Sans se soucier de fournir la moindre explication, il a supprimé un dessin de Rodin illustrant "Le Jardin des supplices"… Rodin censuré ! ! !

* Il considère que Clara, n’étant pas une héroïne de saga (sic), n’a pas sa place dans une encyclopédie…

* Pas plus, d’ailleurs, que Célestine, qui n’apparaît que « dans un roman et quelques films » (sic)… en trois langues, signés, entre 1916 et 2015, Martov, Renoir, Buñuel et Jacquot, excusez du peu !

* Il reproche à Isidore Lechat de n’apparaître que « dans un seul roman » (sic)…

* Dans la notice sur les "Farces", il supprime carrément les liens externes conduisant aux traductions italiennes des six pièces, interdisant ainsi aux wikipidiens italiens de les lire…

* Il affirme péremptoirement qu’il n’y a aucun rapport entre l’affaire Dreyfus et "Le Jardin" et "Le Journal", et supprime donc courageusement la référence à l’Affaire ; « Che c'entra questo con il libro? Nulla. » (sic).

* À deux reprises il vide presque complètement la notice du "Journal" et s’étonne ensuite qu’elle soit vide...

* Dans la notice du "Jardin", il a supprimé douze liens conduisant à des articles, tout en se plaignant de ne pas trouver les sources…

* Idem dans toutes les notices, alors que chacune d’elles compote une importante bibliographie et de nombreux liens externes conduisant aux fameuses sources…
            Après la première alerte, on aurait pu imaginer que le passager en question, féru de piercings et de tatouages, fasse amende honorable et mette sa malencontreuse erreur sur le compte de sa totale ignorance en matière de littérature en général et de mirbeaulogie en particulier : errare humanum est ! Mais, bien au contraire, le bougre persiste et s’obstine : perseverare diabolicum ! Il devient de plus en plus furieux et vindicatif, il éructe, menace, sanctionne et ne fait pas mystère de poursuivre systématiquement son entreprise de démirbellisation de l’italienne Wikipedia, comme il l’écrit froidement : « Sono interessate tutte le voci che riguardano le opere di Octave Mirbeau. » Ce qui laisse subodorer, bien sûr, des arrière-pensées idéologiques : suivez mon regard !
            Quand la sottise et l’ignorance se combinent avec le petit-chéfisme, la mauvaise foi et le psittacisme, bonjour les dégâts ! Et les dégâts, en l’occurrence, ce n’est pas seulement la vandalisation, partielle ou totale, passée, présente ou future, de toutes les notices créées par des spécialistes de Mirbeau, c’est aussi le blocage de tous ceux qui expriment leur désaccord et qui, du coup, ne peuvent plus participer à l’encyclopédie collaborative, ni restaurer les pages vandalisées, ni même faire entendre leurs protestations, en attendant des sanctions pires encore, qu’annonce froidement, à une mirbeaulogue italienne, le vandale de Wikipedia, visiblement graine de dictateur : « Se continui/continuate a violare le regole e a non leggere le pagine che ti/vi si sta invitando da giorni a leggere, è ovvio che ti/vi troverai/troverete difronte un atteggiamento più duro nei tuoi/vostri confronti. » Gare aux mirbeaulogues et mirbeauphiles de tous les pays, si jamais ils sont pris en flagrant délit de ne pas baiser les babouches du crétin des Alpes vénitiennes et de ne pas connaître par cœur le "Petit livre rouge" du passager. On en tremble déjà…
            Il est grand temps que les mirbeauphiles de tous les pays se mobilisent pour empêcher ce sinistre individu de mener à bien son entreprise de destruction ! Il n’y va pas seulement de l’intérêt, pour les lecteurs italiens, de pouvoir découvrir les œuvres de Mirbeau. Est également en cause la crédibilité de la Wikipedia italienne, qui risque d’être gravement compromise par les agissements de ce vandale, d’autant plus qu’il semble bénéficier de protections.


* * *

28 juillet 2018
UNE DRÔLE D'ENCYCLOPÉDIE !

            "Studi mirbelliani" (https://www.facebook.com/octavemirbeau.italia/) nous apprend que, au cours de la nuit dernière, sept nouvelles notices de personnages de Mirbeau ont été purement et simplement passées par les armes, sans autre forme de procès ! Les vandales seraient-ils donc devenus les maîtres de la Wikipedia italienne et pourraient-ils donc supprimer impunément toutes les notices un peu trop bonnes et originales - crime impardonnable ! - pour leur petite comprenette ?
            Ce serait évidemment désastreux, non seulement pour Wikipedia, bien sûr, dont l'image est considérablement ternie, et pour Mirbeau, cela va sans dire, mais, plus généralement, pour la diffusion de la connaissance qu'on était en droit d'attendre de ce beau projet d'encyclopédie multilingue et collaborative. Il convient donc de poursuivre le combat et de continuer à protester, même si ces petits chefs sans scrupules, imbus de leur pouvoir, sont visiblement prêts à tout : ils bloquent à tour de bras, suppriment les protestations, ou interdisent l'accès de Wikipedia aux protestataires, dans le cadre de ce qu'ils continuent néanmoins d'appeler oxymoriquement des "discussions".
            "Studi mirbelliani" nous apprend également qu'un autre wikipédien pseudonommé Pierpao.lo, qui a participé aux actions du vandale Passager (rebaptisé L'Ospite inatteso) et a bloqué avec joie une mirbeaulogue italienne qui avait eu le tort, irrémissible, de protester, a expliqué à une autre mirbeaulogue italienne, avec une satisfaction cocasse, du haut de sa totale ignorance, son étrange conception de ce que doit être une encyclopédie :
            « Je vais te l'expliquer en termes simples, Ici on n'écrit pas, on copie d'autres livres, pas le texte littéral mais le contenu retravaillé, puis les informations sont copiées. »
            Cet aveu incroyable est précieux, car ce benêt ne cherche pas à enrober son propos dans d'enfumeuses circonlocutions, comme le font les politiciens, et il nous livre crûment sa pensée (si l'on ose dire) : pour lui, une encyclopédie n’est surtout pas le livre de tous les savoirs résultant du travail des chercheurs accumulé au cours des siècles, puisqu'un tel livre serait notoirement coupable d'originalité ; l'encyclopédie à laquelle il aspire se réduit à une simple juxtaposition de phrases et de morceaux copiés par de nouveaux Bouvard et Pécuchet… Comme quoi on n'arrête pas le progrès !...
            Bien sûr, on ne saurait prétendre éradiquer la connerie. Mais du moins convient-il de se battre dans l'espoir de la réduire « à son minimum de malfaisance », selon l'expression d'Octave Mirbeau. En l'occurrence, il est urgent d'empêcher de nuire plus longtemps cette sombre bande de nouveaux barbares qui sévit au sein de la Wikipedia italienne et qui la déshonore !
            Le combat continue, et tous les mirbeauphiles du monde ne manqueront pas de faire connaître leur mécontentement et de faire entendre leur voix, malgré tous les obstacles dressés sur leur route par ces croisés de l'obscurantisme !
            "Studi mirbelliani" fournit quelques liens susceptibles d'être utilisés à cette fin :


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29 juillet 2018

À Ruthwen

Vandalismo e discussioni

     Buongiorno !
    Je poursuis en français, puisque c’est votre langue. Vous n’avez pas répondu à mon message d’explication et de protestation. Ou, plutôt, vous y avez répondu en me bloquant – curieuse conception de la discussion ! –, en interdisant la restauration de la notice du _“Diario di una cameriera”, sous prétexte de « protéger » une notice complètement vidée à deux reprises de son contenu – serait-ce de l’humour ? –, et en censurant systématiquement toutes les protestations.
Ce comportement de pion est tellement grotesque, à plus forte raison dans une encyclopédie, qu’on serait tenté d’en rire, si les choses n’étaient pas aussi sérieuses et aussi graves : car vous avez protégé le vandale et l’avez laissé poursuivre son œuvre dévastatrice : sept notices de personnages de Mirbeau ont été effacées d’un seul clic, sans la moindre raison, et contre toute raison... C’est évidemment inacceptable et totalement contraire aux règles élémentaires de la déontologie…
Le comble de la bouffonnerie a été atteint quand, nouveau Sherlock Holmes, vous avez décrété que Pierre Michel et Ida Merello, professoressa à l’université de Gênes, directrice du n° Mirbeau des “Studi francesi” qui sort au cours de l’été, étaient une seule et même personne… Cette aberration burlesque, qui a toute l’apparence d’un gag, Ida Merello l’a payée en se voyant interdire l’accès à Wikipedia, pour avoir eu l’audace d’argumenter sereinement !... Je ne sais si cela servirait à quelque chose de vous demander de rendre à Ida (Feu vert) ce qui lui revient, ne serait-ce que pour apparaître un peu moins grotesque aux yeux de tous… 

    Si Wikipedia devait tomber entre les mains de vandales, d’ignorants, de pions et de bouffons, ce serait tragique, évidemment. Mais je reste convaincu qu’ils ne sont qu’une minorité et qu’il existe une large majorité de wikipédiens italiens honnêtes et soucieux de la fiabilité d’une entreprise prodigieusement intéressante, en dépit de ses dérives actuelles. Et à laquelle je continue de m’intéresser, malgré des pratiques qui en donnent une image désastreuse.
Il va de soi que les amateurs de littérature et les mirbeauphiles de tous les pays s’opposeront de toutes leurs forces à la vandalisation et à la destruction des pages relatives aux œuvres et aux personnages d’Octave Mirbeau. 

   Je vous souhaite une bonne soirée en compagnie de votre conscience. --Oktawiusz (msg

   P. S. Le vandale a changé de pseudonyme. Mais s’il espère échapper de la sorte au ridicule et au scandale, il se trompe, bien évidemment.


*       *          * 

31 juillet 2018

CENSURE, TRIPATOUILLAGES ET POLICE DE LA PENSÉE
            
 Imaginez un peu ce qui se passe dans la tête d’un individu totalement inculte, qui s’intéresse aux tatouages et aux piercings, mais qui n’en aspire pas moins à se faire une (toute petite) place dans le monde de la culture. N’ayant apparemment rien à faire de mieux, c’est avec terreur qu’il découvre un jour, par hasard, la vastitude et la stupéfiante originalité de la vie, de l’œuvre et des personnages d’Octave Mirbeau – ou Mirabeau, il ne voit pas trop bien la différence, il faut l’excuser – et que, saisi d’une sainte horreur, il décide de lui régler son compte une bonne fois pour toutes, un beau jour de juillet 2018.
            Jusque là, rien que de très banal : il y a toujours eu des vandales prêts à détruire ce qu’ils ne comprennent pas et dont la seule existence est une insulte à leur médiocrité, comme l’analyse fort bien la Wikipedia italienne dans son article sur le vandalisme. Mais c’est là que les choses deviennent intéressantes. Car notre apprenti vandale, pour mener à bien son grand œuvre de démirbellisation totale, a choisi, comme champ de manœuvre… cette même Wikipedia ! Laquelle se veut une « encyclopédie libre » et a pour slogan, histoire d’en appeler à la générosité des donateurs, de « libérer la culture ». Le vandale, pseudonommé Il Passeggero, va donc s’employer à libérer la culture à sa façon… particulièrement originale. Dès le 13 juillet il annonce son intention à ses petits copains, mis en appétit, et, tout en commençant son œuvre purificatrice par les personnages de ce grand romancier dont il n’a jamais lu une ligne, compte bien en venir rapidement au morceau de roi : l’écrivain lui-même. Après avoir fait passer de vie à trépas sept notices de personnages, il vandalise plusieurs notices d’œuvres, notamment "Le Jardin" et "Le Journal", et, sur celles qu’il laisse provisoirement en paix en attendant une meilleure occasion, il appose des bandeaux aussi loufoques que menaçants, épinglant au passage l’absence de sources (?) et de neutralité (?), le caractère « non encyclopédique de ces notices rédigées par des mirbeaulogues (! ! !) et, plus encore le péché impardonnable – et conséquemment passible de la peine de de mort ! – : l’originalité ! Cette originalité, il la retrouve, avec non moins de stupeur, chez Rodin et Van Gogh et s’empresse donc de nettoyer les notices souillées par des illustrations de ces deux artistes porteurs du terrible virus. Comment ne pas se rappeler la célèbre réplique de Michel Audiard dans “Les Tontons flingueurs” : « Les cons, ça ose tout. C'est même à ça qu'on les reconnaît » ?
            Si le Passager est bien l’initiateur de la solution finale, programmée dès le 13 juillet, il n’a pu accomplir son œuvre destructrice que parce qu’il bénéficiait et semble bénéficier encore de complicités parmi des wikipédiens équipés pour le seconder et qui agissent visiblement en bande organisée. Nous n’en citerons que trois :
* Un certain pierpao.lo en est le théoricien en même temps que le bouffon. Il s’est illustré, on l’a vu, en assénant très doctement, à une mirbeaulogue italienne, une réplique digne du même Audiard sur ce que doit être une encyclopédie selon ses vœux : une juxtaposition de citations copiées et malaxées par de nouveaux Bouvard et Pécuchet…
* Un certain Ruthwen est le censeur en chef et joue le rôle de pion : c’est lui qui, au gré de sa fantaisie, distribue les punitions ; qui suspend les usagers de Wikipedia, même ceux blanchis sous le harnois ; qui bloque les IP des protestataires anonymes ; qui nettoie les commentaires publics un peu trop gênants et qui tente de les arrêter avant qu’ils n’arrivent dans les pages de discussion. De plus, il dispute à pierpaolo la palme de la bouffonnerie. Il faut dire qu’il peut faire valoir les deux exploits accrochés à son palmarès :
            - Tout d’abord, nouvel inspecteur Clouseau, il a conclu péremptoirement que Pierre Michel et Ida Merello ne faisaient qu’une seule et même personne et les a illico presto « bloqués » pour ce crime impardonnable, et pour avoir, de surcroît, osé protester contre le vandalisme interne à la Wikipedia italienne. Conscient du rôle profondément ridicule qu’il a joué dans cette farce, il vient de débloquer tardivement Ida, laquelle est désormais bien vaccinée contre cette Wikipedia à laquelle elle regrette d’avoir donné du temps et de l’argent.
            - Ensuite, après le vandalisme général opéré le 29 juillet à 7 h. 30 et les protestations consécutives, il a de nouveau suspendu l’auteur de toutes les notices Mirbeau pour « insultes et blasphèmes ». Passons sur « insultes », terme évidemment inapproprié pour qualifier de la simple ironie à son endroit, mais qui, après tout, ne prête pas vraiment à conséquence : il n’a pas aimé qu’on se paie publiquement sa tête, et cela se comprend, c’est humain, passons. En revanche, le terme de « blasphèmes » est très intéressant. Car il est très symptomatique de la conception que ce monsieur – au demeurant francophone, et peut-être sujet d’Emmanuel Ier – se fait de sa haute mission : Wikipedia est une Église, son dieu est grand, et Ruthwen est son prophète… On présume qu’il va en conséquence solliciter Salvini pour qu’il rétablisse enfin le crime de blasphème au pays de saint Berlusconi et, par conséquent, la décapitation qui en est le prix à payer dans toutes les bonnes démocraties…
* Un quatrième lascar s’appelle Gac. Il a apparemment de la bouteille et un goût affirmé pour la gâchette, comme en fait foi un tableau de chasse bien garni. Ce monsieur a voulu prouver au Passager qu’il a trouvé son maître dans l’art de vandaliser, et, tirant plus vite que son ombre, il a, du même coup, dépassé Lucky Luke : en une minute, il a en effet réussi l’exploit, à coup sûr peu commun, de rayer d’un clic l’ensemble des quelque quinze notices qui venaient d’être restaurées et, pour certaines, considérablement enrichies, et qui avaient coûté des journées de travail. On imagine sa jubilation, et celle de ses affidés, à l’idée de détruire le travail d’un spécialiste ! Comme il est évident qu’il n’a rien lu de cette production mirbeaulogique, force est d’en conclure que lui aussi n’est animé que par des intentions vengeresses, caractéristiques de tout vandale qui se respecte.
            Tout cela pourrait prêter à sourire, voire à rire (jaune), tellement c’est absurde et grotesque, et si le ridicule pouvait effectivement tuer, le Passager – rebaptisé Hôte inattendu pour pouvoir cacher ses archives aux regards du bon peuple wikipédien – et ses divers acolytes auraient été victimes de leur propre stupidité à chacune de leurs interventions. Mais, visiblement le ridicule a cessé de tuer…
            En réalité, tout cela est consternant et beaucoup plus sérieux qu’il n’y paraît. Car, loin de libérer la culture, comme s’en vante la Wikipedia de la botte, ces gens-là s’emploient à la détruire ou à la caporaliser, ce qui revient au même, dans le cadre d’une véritable police de la pensée.
            La résistance continue donc, bien évidemment. 

* * * 


11 août 2018

ADIEU, WIKIPEDIA ITALIE !


             Comme le savent nos lecteurs et les mirbeauphiles du monde entier, depuis le 13 juillet le vandale en chef de la Wikipedia italienne, Il Passeggero rebaptisé l’Ospite inatteso (https://it.wikipedia.org/wiki/Utente:L%27Ospite_Inatteso), grand amateur de piercings, a lancé une attaque d’envergure destinée à purifier cette “encyclopédie à rebours” de tous les miasmes mirbelliens qui l’empuantissent.
            On sait qu’il a commencé par carrément supprimer huit notices de personnages (y compris celle d’Isidore Lechat, la nuit dernière), jugées « non encyclopédiques » (?). Avec l’aide de quelques complices ès démolitions, notamment un certain Gac (https://it.wikipedia.org/wiki/Discussioni_utente:Gac) et un Frullatore Tostapane du même acabit (https://it.wikipedia.org/wiki/Utente:Frullatore_Tostapane), il a parallèlement vandalisé ou mutilé, et à plusieurs reprises, toutes les notices des œuvres de Mirbeau, notamment celles du "Journal d’une femme de chambre", qui n’offre plus que ses béances, du "Jardin des supplices", des "Farces et moralités", de "Sébastien Roch", des "Contes cruels", des "Combats esthétiques", etc.
            Mais, comme il l’avait d’emblée annoncé, lors de sa déclaration de guerre (https://it.wikipedia.org/…/Discussioni_progetto:Letteratura… et https://it.wikipedia.org/…/Discussioni_progetto:Letteratura…), il s’attaque désormais au morceau de roi : la notice Mirbeau elle-même, la plus développée, après la française, parmi les 140 langues qui en disposent.
            Comme une bande de charognards, tous crocs dehors, ils se sont précipités, ces derniers jours, sur la notice de l’écrivain et ont commencé à la déchiqueter à belles dents gloutonnes (voir https://it.wikipedia.org/w/index.php…). Et ils y éprouvent une jubilation qu’ils ne cherchent nullement à cacher, bien au contraire (voir https://it.wikipedia.org/…/Discussioni_progetto:Letteratura…, https://it.wikipedia.org/…/Discussioni_utente:L%27Ospite_In… et https://it.wikipedia.org/…/Discussioni_utente:Frullatore_To…).
            Chose cocasse à noter au passage : pour mener à bien leur solution finale au grave problème de ces études mirbelliennes qui tant les révulsent, ils ont bien été obligés de chercher un peu sur Internet, et il n’est donc pas absolument impossible qu’ils aient fini, bien malgré eux, par apprendre quelques petites choses sur Mirbeau… et par se souiller, ce faisant, au contact de semblables impuretés !
            Il n’est évidemment pas question de discuter avec des ignorants et des petits chefs jaloux de leurs pouvoirs de destruction qui, quand ils entendent le mot culture, attrapent aussitôt leurs pioches, leurs mitraillettes ou leurs explosifs… Il eût, certes, été souhaitable qu’au sein de la Wikipedia italienne des utilisateurs et des administrateurs honnêtes et cultivés – cela existe certainement, mais on ne les a guère entendus – mettent le hola ! à cette entreprise de dévastation systématique menée en bande organisée. Le président de Wikimedia Italia a bien été informé et sollicité à plusieurs reprises, mais pour l’instant nous n’avons pas reçu de réponse. S’il répond un jour, ce sera de toute façon trop tard.
            Car, dans ces conditions, il est clair que les mirbeaulogues n’ont plus rien à faire avec la Wikipedia italienne, ainsi déshonorée par cette bande de vandales qui ne s’épanouissent qu’en saccageant le travail des autres, et surtout des spécialistes . Nous en avons tiré les conséquences : désormais, les notices en italien sur les œuvres d’Octave Mirbeau, c’est sur les sites de la Société Octave Mirbeau qu’il va falloir les chercher. Par exemple :
* http://www.mirbeau.org/Il_giardino_dei_supplizi.htm
* http://www.mirbeau.org/JFC.htm)...

            Ce sera bien autre chose que ce qui restera des pauvres notices vandalisées, après le passage des Attilas salvinistes... Et tant pis pour Wikipedia si rien n’y demeure du gros travail que nous y avions effectué ! Il ne sera pas perdu, et c’est bien là l’essentiel.


            P. S. Dans la notice consacrée à "La grève des électeurs", l’amateur de tatouages décrète que l’article de Pierre Michel sur les contradictions de Mirbeau anarchiste n’a aucun rapport avec le célébrissime article de l’écrivain :


• (corr | prec) 16:19, 8 ago 2018‎ L'Ospite Inatteso (discussione | contributi)‎ . . (3 416 byte) (-80)‎ . . (→‎Collegamenti esterni:
Wikifico. Elimino link non inerente: lo scritto di Pierre Michel non tratta del soggetto di questa voce.)

On croit rêver ! Face à tant de bêtise crasse combinée à une autosatisfaction quasiment pathologique, qu’irions-nous faire dans cette galère ?
            Mais ce n’est pas tout : après avoir bloqué provisoirement l’auteur de toutes les notices italiennes, ils ont franchi un pas de plus en le suspendant à tout jamais… pour vandalismes et « monoscopo » (?) !...

• 09:33, 8 ago 2018 Klaudio (discussione | contributi) ha bloccato Oktawiusz (discussione | contributi) con una scadenza di infinito (registrazione bloccata) (Vandalismi: eutenza monoscopo


            Décidément, à travers les pratiques et les propos de ces gens, la Wikipedia italienne ressemble de plus en plus à une maison de fous et de monomaniaques de la destruction…

 
* * *
16 août 2018
OCTAVE MIRBEAU EN ITALIEN

À la suite de la vandalisation des notices italiennes de Wikipedia consacrées aux œuvres et aux personnages d'Octave Mirbeau, par une petite bande d'ignorants et de petits chefs (voir nos publications précédentes), la Société Mirbeau a préféré récupérer les notices supprimées ou saccagées, les a restaurées, enrichies, illustrées, mises à jour, et vient de les mettre en ligne sur son site-portail : http://www.mirbeau.org/it.html.
Désormais les lecteurs italiens désireux d'en savoir plus sur l'auteur de "L'Abbé Jules" et de "Les affaires sont les affaires", ne pouvant plus compter sur la Wikipedia italienne, devront chercher leurs informations auprès de mirbeaulogues patentés.
Tant pis pour la Wikipedia italienne, qui aura durablement terni son image de marque en laissant des obscurantistes jouir impunément du droit exorbitant qu'ils se sont approprié de détruire le travail des spécialistes !
* Présentation d'Octave Mirbeau en italien :
http://mirbeau.asso.fr/dpresentationsaccueil/italiano.htm
* Notices en italien sur les œuvres d'Octave Mirbeau :
• "Il Calvario" ("Le Calvaire") : http://www.mirbeau.org/calvario.htm
• "Il Reverendo Jules" ("L'Abbé Jules") : http://www.mirbeau.org/abbe_jules.htm
• "Sébastien Roch" : http://www.mirbeau.org/Sebastien_Roch.htm
• "Nel cielo" ("Dans le ciel") : http://www.mirbeau.org/Nel_cielo.htm
• "Il giardino dei supplizi" ("Le Jardin des supplices") : http://www.mirbeau.org/Il_giardino_dei_supplizi.htm
• "Il Diario di una cameriera" ("Le Journal d'une femme de chambre") : http://www.mirbeau.org/JFC.htm
• "Les vingt et un jours d'un neurasthénique" : http://www.mirbeau.org/les21jours.htm
• "La 628-E8" : http://www.mirbeau.org/la_628.htm
• "La Morte di Balzac" ("La Mort de Balzac") : http://www.mirbeau.org/mort_de_Balzac.htm
• "Dingo" : http://www.mirbeau.org/Dingo.htm
• "Un gentilhomme" : http://www.mirbeau.org/gentilhomme.htm
• "I cattivi pastori" ("Les Mauvais Bergers") : http://www.mirbeau.org/mauvais_bergers.htm
• "Gli affari sono gli affari" ("Les affaires sont les affaires") : http://www.mirbeau.org/affari.htm
• "Farse e moralità" (Farces et moralités) : http://www.mirbeau.org/farces.htm
• "Il focolare" ("Le Foyer") : http://www.mirbeau.org/folocare.htm
• "Racconti crudeli" ("Contes cruels") : http://www.mirbeau.org/racconti.htm
• "Appunti per un avvocato" ("Mémoire pour un avocat") : http://www.mirbeau.org/appunti.htm
• "Combats esthétiques" : http://www.mirbeau.org/combats.e.htm
• "Lo sciopero degli elettori" ("La Grève des électeurs") : http://www.mirbeau.org/sciopero.htm
• "L’Affaire Dreyfus" : http://www.mirbeau.org/Dreyfus.htm
• "Lettres de l’Inde" ("Lettere dall’India") : http://www.mirbeau.org/Lettres_Inde.htm
• "L’Amore della donna venale" ("L’amour de la femme vénale") : http://www.mirbeau.org/femme_venale.htm.

*  *  *

20 août 2018

MIRBEAU SAUVÉ DES EAUX (WIKIPÉDIENNES)…

Comme le savent les amateurs d’Octave Mirbeau, les mirbelliennes notices de Wikipedia en italien ont été l’objet de virulentes attaques et, depuis cinq semaines, ont été systématiquement supprimées, ou saccagées, ou censurées, par un groupe d’individus aussi arrogants qu’ignorants, et néanmoins détenteurs du droit exorbitant de détruire, avec une jubilation non dissimulée et une indéracinable bonne conscience, le travail des autres, surtout des spécialistes, pour peu que cela leur chante.

En tant que mirbeaulogue patenté depuis un demi-siècle, j’ai donc écrit hier au président de Wikimedia Italia, Lorenzo Losa, pour l’en informer, lui montrer l’ampleur des dégâts et lui fournir toutes les preuves des méfaits de ces individus, qui ont été perpétrés en bande organisée, comme en témoignent leurs échanges publics (car ils ne se cachent même pas…). A-t-il le pouvoir de les empêcher de continuer à nuire ? Je l’ignore, mais ce n’est pas certain, car il n’y a pas de comité de rédaction chez Wikipédia. En aura-t-il la volonté, au risque de se heurter à l’opposition de personnages imbus de leur pouvoir et avant tout soucieux de préserver, bec et ongles, leurs privilèges, leurs capacités de nuisance… et leur impunité ? Je l’ignore aussi, seul l’avenir le dira. Mais je l’espère, bien sûr : au premier chef, pour Mirbeau, comme il se doit, auquel ces tristes individus ont fait un tort considérable auprès des lecteurs italiens cultivés ; mais aussi pour Wikipedia, projet initialement passionnant et progressiste, auquel j’ai participé, avec enthousiasme, pendant onze ans, mais dont l’image sort singulièrement ternie de cette campagne violemment anti-encyclopédique (1).

Reste que, pour tous les mirbeauphiles, l’essentiel est ailleurs : en effet, quoi qu’il advienne, rien n’a été perdu, bien au contraire. Car les notices mirbelliennes en italien ont été sauvegardées, restaurées, illustrées, mises à jour et considérablement enrichies, et elles sont désormais accessibles, d’un seul clic, sur le portail de la Société Octave Mirbeau : http://www.mirbeau.org/it.html.

Les lecteurs italianisants désireux d’en savoir plus sur l’auteur de “L’Abbé Jules” et de “La 628-E8”, y trouveront donc des réponses à toutes leurs questions : non seulement dans les 22 notices, encyclopédiques et attrayantes, consacrées aux œuvres de Mirbeau, mais aussi dans la présentation de l’écrivain en italien (http://mirbeau.asso.fr/dpresentationsaccueil/italiano.htm) et dans les liens conduisant à quelque 43 études en italien – excusez du peu !... Ils y trouveront aussi, naturellement, toutes les informations désirables sur le scandale en cours de la Wikipedia italienne, afin que nul n’en ignore : http://www.mirbeau.org/scandalo.html.

À l’instar de Moïse, Octave Mirbeau a donc bel et bien été sauvé des eaux (wikipédiennes)…

(1)   Un administrateur a parlé, ce matin, de « tentativo di far passare per enciclopedico ciò che enciclopedico non è ». On ne saurait mieux dire. Malheureusement, il parlait d’autre chose ! Pour un mea culpa et des excuses, il faudra encore patienter…

***
27 août 2018 

OCTAVE MIRBEAU IN ITALIANO

      Cependant que les vandales et bouffons de la Wikipedia italienne, six semaines après avoir déclaré la guerre à Mirbeau et vandalisé, avec une jubilation non dissimulée, toutes les notices mirbelliennes, sont en train de se demander... qui était Octave Mirbeau (et qui est Pierre Michel...) (1), la Société Mirbeau a regroupé toutes les notices italiennes sur Mirbeau et sur ses œuvres, abondamment enrichies et illustrées, en un livre électronique intitulé "Octave Mirbeau in italiano" (111 pages).

     Il est désormais accessible sur deux sites Internet :
* Sur Scribd : https://fr.scribd.com/…/Pierre-Michel-Octave-Mirbeau-in-Ita….
* Sur l'un des sites de la Société Mirbeau : http://www.mirbeau.org/doc/Mirbeau_in_italiano.pdf.

      Toutes ces notices continuent naturellement d'être accessibles, séparément, sur la page italienne de nos sites : http://www.mirbeau.org/it.html ; et, à partir de la table des matières du volume, des liens y conduisent : il y a bien évidemment complémentarité. Mais l'intérêt de ce recueil, par rapport aux notices considérées isolément, est de permettre aux lecteurs italiens, cultivés et curieux, d'avoir une vue d'ensemble sur la vie, l'œuvre et les engagements du grand écrivain français.

(1) Ce n'est pas une blague : voir leurs échanges de ce jour : https://it.wikipedia.org/…/Discussioni_utente:L%27Ospite_In… et https://it.wikipedia.org/…/Discussioni_utente:Frullatore_To…. Ces gens-là sont d'une telle bêtise crasse, d'une telle ignorance et d'une telle incompétence qu'on pourrait presque être tenté de les prendre en pitié... s'ils ne s'avisaient pas de détruire par pur plaisir. Et c'est avec des individus de ce calibre que la Wikipedia italienne prétend devenir une "encyclopédie libre" et "libérer la culture" (c'est son slogan)... On croit rêver !

*     *     *

18 septembre 2018

LE VAMPIRE DE WIKIPEDIA



Il s’agit d’un Français qui, à l’en croire, est prénommé  Alexandre et vit à Toulouse, mais qui, polyglotte, intervient prioritairement sur la Wikipedia italienne, où sa rage de destruction fait merveille. Il a symboliquement choisi pour pseudonyme le nom du vampire du célèbre roman de John Polidori, “The Vampyre” (1819) : Ruthven. Ce qui a au moins l’avantage d’annoncer clairement la couleur et de bien faire comprendre que sa mission est de sucer le sang des contributeurs de Wikipedia…



Au cours de la bataille lancée contre Mirbeau par quelques vandales agissant en bande organisée et  dotés du droit exorbitant de vie et de mort sur les notices wikipédiennes – IlPasseggero-L’Ospite inatteso, Frullatore Tostapane (sic), Gac, Pierpao.lo, etc. –  il s’est distingué par son zèle à supprimer maintes protestations, pour qu’elles ne soient pas rendues publiques, et à bloquer les IP des wikipédiens qui avaient l’audace de protester contre le saccage ou la suppression des notice mirbelliennes. Mais son fait d’armes le plus notable est d’avoir bloqué indéfiniment Pierre Michel pour « blasphème » (sic) et d’avoir infligé la même peine à Ida Merello, responsable du numéro Mirbeau de “Studi francesi”, sous prétexte qu’elle ne faisait, avec Pierre Michel, qu’une seule et même personne (re-sic), ce qui leur interdit désormais d’intervenir de nouveau sur Wikipédia… Comme quoi la connaissance de plusieurs langues ne constitue nullement une barrière infranchissable contre l’universelle connerie… Ah ! si le ridicule pouvait tuer encore !...

Ayant été publiquement tourné en dérision, comme il le méritait, ce Ruthven semble n’avoir pas du tout apprécié la leçon et, visiblement blessé dans son amour-propre, il a décidé de se venger avec les moyens que Wikipedia, « encyclopédie libre » (sic), offre à ses bureaucrates obtus et à ses vampires : la suppression pure et simple de ce qui ne leur plaît pas… Jugeant apparemment insuffisantes la suppression des huit notices consacrées aux personnages de Mirbeau et la vandalisation des notices consacrées à ses œuvres, il a décidé de s’attaquer… à une quinzaine d’innocentes illustrations de notices Wikipedia en toutes langues, qui n’en peuvent mais ! C’est ce que nous venons de découvrir avec stupeur –  et avec un retard de plus d’un mois (voir https://commons.wikimedia.org/wiki/Commons:Deletion_requests/Files_uploaded_by_Oktawiusz).

Si jamais Wikimedia acceptait la demande de ce triste sire, ce serait un nouveau coup porté à l’image de marque et à la réputation internationale de Wikipédia en général, et pas seulement de l’italienne, déjà passablement discréditée. Espérons qu’il y aura, à bord du vaisseau international, des pilotes suffisamment lucides et intelligents pour s’épargner ce nouveau ridicule…

Pour ce qui est de l’italien, rappelons que toutes les notices mirbelliennes, considérablement enrichies, sont désormais en ligne sur le portail de la Société Octave Mirbeau (http://www.mirbeau.org/it.html) et qu’elles ont été réunies en un livre électronique de 111 pages, “Octave Mirbeau in italiano” accessible gratuitement sur la toile (http://www.mirbeau.org/doc/Mirbeau_in_italiano.pdf ou https://fr.scribd.com/document/387021122/Pierre-Michel-Octave-Mirbeau-in-Italiano).

Enfin, dernière nouvelle, nous venons de découvrir aussi, mais avec satifaction cette fois, que la notice Mirbeau de la Wikipédia italienne a été enfin restaurée et considérablement enrichie et mise à jour : https://it.wikipedia.org/wiki/Octave_Mirbeau. Reste à savoir si les bureaucrates vandales vont la laisser durablement en place… 

* * * 

7 octobre 2018 

LE VAMPIRE A ENCORE FRAPPÉ !

      On croyait que les vandales de la Wikipedia italienne s'étaient fatigués de saccager ou de supprimer les notices relatives à Mirbeau, à ses œuvres et à ses personnages. Eh bien non ! Le plus obtus et le plus rancunier de ce troupeau d'ignorants, avides d'exercer leur exorbitant et jouissif droit de vie et de mort sur le travail des autres, celui qui a programmatiquement choisi le pseudonyme d'un vampire, Ruthven, vient de se distinguer de nouveau en ravageant, d'un seul clic, les trois notices qui avaient été restaurées et considérablement enrichies : celles de Mirbeau, du "Giardino dei supplizi" et du "Diario di una cameriera". Elles n'auront résisté qu'une quinzaine de jours au vandalisme de cet administrateur au palmarès terriblement chargé...

     Le gag - si l'on ose dire - est que ce rustre de Ruthven a osé ajouter, sur la notice Mirbeau, un avis déplorant que, dans ce qu'il en reste, il n'y ait plus que 5 notes, alors qu'il venait de détruire les 31 notes de la précédente version (dont il a, par-dessus le marché, aussitôt bloqué indéfiniment l'auteur...). Tout cela est véritablement hallucinant, dans une entreprise qui se veut collaborative, qui prétend être une encyclopédie et qui a de surcroît le culot, ou l'inconscience, de se targuer de "libérer la culture"...

     Nos lecteurs peuvent comparer la version ruthvénienne, après mutilation, et la version qu'il a saccagée : sauvegardée, elle est en effet accessible sur Scribd : https://fr.scribd.com/document/390310590/Octave-Mirbeau

* * * 

8 octobre 2018
 
WIKIPÉDIA SE DÉSHONORE ENCORE EN ITALIE !

     On pouvait espérer que les administrateurs imbéciles de la Wikipédia italienne, qui détruisent le travail des autres avec une jouissance sans pareille, avaient été mis hors d'état de nuire. Il n'en est malheureusement rien, et, bien à l'abri de leurs pseudonymes, ils ont repris allègrement leurs saccages, avec une bonne conscience inaltérable, qui fait froid dans le dos. Ces bouffons, aussi arrogants qu'ignorants, ne font plus rire personne : il est grand temps de les démasquer publiquement et de les livrer à l'exécration des usagers de Wikipédia !
Ils sont au moins quatre complices de ces vandalisations répétées de notices encyclopédiques de grande valeur, auxquelles ils ne comprennent évidemment rien :

   * L'ospite inatteso, qui a pris l'initiative de lancer la guerre contre Mirbeau, dont il n'a jamais lu une ligne : https://it.wikipedia.org/…/Discussioni_utente:L%27Ospite_In…
   * Le pseudonommé Frullatore Tostapane (sic !), particulièrement arrogant : https://it.wikipedia.org/…/Discussioni_utente:Frullatore_To…
   * Le vindicatif vampire Ruthven, qui bénéficie visiblement d'une grande autorité, qui bloque les usagers récalcitrants à tour de bras et indéfiniment, et qui détruit allègrement tout ce qui porte atteinte à son petit pouvoir discrétionnaire : https://it.wikipedia.org/wiki/Discussioni_utente:Ruthven
   * Un certain Gac, qui a réussi, l'exploit, le 29 juillet dernier, de détruire en quelques minutes, et sans même essayer de donner une explication, 50 000 signes d'enrichissements de quinze notices différentes : https://it.wikipedia.org/wiki/Discussioni_utente:Gac.

     Tout cela est à la fois consternant et hallucinant, en effet.

*     *     *

30 octobre 2017

LES ICONOCLASTES DE NOUVEAU À L’ŒUVRE

     Nous venons de découvrir, avec stupeur et consternation, que la bande de vandales de la Wikipédia italienne a encore sévi contre le pauvre Mirbeau ! Après avoir saccagé d'importance le texte des notices, cette fois, ces iconoclastes de l’ère numérique s’en sont pris aux images... comme leurs lointains ancêtres des guerres de religions !

   * D’une part, le vampire Ruthven (https://it.wikipedia.org/wiki/Utente:Ruthven) a fait supprimer dix illustrations d’œuvres de Mirbeau qui embellissaient des notices en un grand nombre de langues, et pas seulement en italien. C’est ainsi qu’a été carrément effacée la belle illustration, par Jean Launois, du bureau de placement Paulhat-Durand du "Journal d’une femme de chambre", ou celle du chapitre italien de "La 628-E8" consacré au Kaiser Guillaume II, ou une illustration de J.-P Carré pour "L’Épidémie", ou encore une scène des "Affaires sont les affaires" à la Comédie-Française et une vieille couverture du "Jardin des supplices" en tchèque… En quoi ces vieilles illustrations pouvaient-elles bien gêner ce vampire francophone, qui se prétend compétent en matière d’intelligence artificielle, mais n’a aucune espèce de compétence dans le domaine littéraire ? On l’ignore, ces âmes noires ne sont pas faciles à décrypter. Mais il est clair, du moins, que le vampire a voulu se venger d’avoir été publiquement ridiculisé : c'est lui qui avait décrété que Pierre Michel et Ida Merello ne faisaient qu'une seule et même personne et les avait conséquemment, pour ce crime de lèse-majesté ruthvénienne, interdits de Wikipédia ad vitam aeternam...…

   * D’autre part, le principal instigateur de la guerre lancée contre Mirbeau, un parfait crétin pseudo-nommé désormais L’Ospite inatteso (https://it.wikipedia.org/…/Discussioni_utente:L%27Ospite_In…), amateur de piercings, de tatouages et de chansons populaires, et aussi totalement étranger à la littérature que le vampire, a cru bon de supprimer, de la page italienne de "La 628-E8", la photo de l’automobile Charron de Mirbeau... qui avait précisément dédié son roman automobile au constructeur Charron… Cet hôte plus du tout inattendu, hélas ! car on commence à le connaître, depuis trois mois et demi qu'il s'applique à tout détruire de Mirbeau, a soutenu, en guise de justification à ce nouvel acte de vandalisme, que cette photo n’était pas « inhérente » à la notice… Comme s’il avait voulu donner une nouvelle preuve de son abyssale ignorance, illustrée notamment lors de la suppression, comme "non inhérentes", de deux autres illustrations : un dessin de Rodin illustrant "Le Jardin des supplices" en 1902,et une toile de Van Gogh, "La Nuit étoilée", que Mirbeau prête au peintre Lucien de son roman "Dans le ciel"… Ahurissant !

     Tout cela est décidément très triste et donne de l’entreprise Wikipedia une image dévastatrice.

 
Textes parus sur la page Facebook de la Société Octave Mirbeau

* * * 



LA COMMÉMORATION OCTAVE MIRBEAU

ET LE MINISTÈRE DE LA CULTURE
            
 Depuis près de quatre ans, la Société Octave Mirbeau, modeste association loi 1901, prépare la commémoration internationale de l'auteur de L'Abbé Jules et des Farces et moralités, du chantre attitré de Monet, de Rodin et de Van Gogh. D'emblée nous avons sollicité le soutien du Ministère de la Culture, à commencer par le haut patronage et le coup de pouce indispensable pour mobiliser les institutions culturelles de notre pays, afin qu'elles puissent participer à cette mommémoration.
            Quatre ministres se sont succédé, à qui j'ai adressé quatre lettres par la voie postale, du 28 novembre 2013 au 16 juin 2017. Totalement en vain, jusqu'à ce jour. L'arrivée d'une ministre qui connaît, qui aime et qui édite la bonne littérature suscitait de légitimes espérances, qui ont été cruellement déçues. Sans doute ma lettre n'est-elle pas remontée jusqu'à la ministre, que je ne saurais donc mettre en cause, et s'est-elle baladée, comme les précédentes, dans différents bureaux de cette administration pendant dix semaines. Jusqu'à ce que je reçoive, ce matin, 29 août, la lettre ci-dessous, signée de M. Philippe-Georges Richard, au demeurant un homme très poli et charmant, mais dont la seule mission, en l’occurrence, était clairement d'enterrer définitivement l'affaire sous une pelletée de compliments, histoire qu'on n'en parle plus.
            Voici la lettre que j'ai adressée, le 16 juin dernier, à Madame Françoise Nyssen :
Pierre MICHEL
Société Octave Mirbeau
10 bis rue André Gautier
49000 - ANGERS
02 41 66 84 64
michel.mirbeau@free.fr 
http://mirbeau.asso.fr/ 
http://www.mirbeau.org/ 
http://mirbeau.asso.fr/dicomirbeau/ 
http://michelmirbeau.blogspot.com/ 

Objet : commémoration internationale du centième anniversaire de la mort d’Octave Mirbeau
 
À Madame Françoise NYSSEN
Ministre de la Culture et de la Communication
3, rue de Valois
75001 – PARIS

Angers, le 16 juin 2017

Madame la Ministre,

               Je me permets de vous contacter au nom de la Société Octave Mirbeau, que j'ai fondée en novembre 1993, que je préside depuis lors et qui a notamment produit vingt-quatre numéros des Cahiers Octave Mirbeau, d'un total de 8 700 pages, et un monumental Dictionnaire Octave Mirbeau, de 1 200 pages, qui est également accessible gratuitement en ligne (http://mirbeau.asso.fr/dicomirbeau ; 737 000 visites).

Il se trouve en effet que 2017 est l’année de la commémoration du centième anniversaire de la disparition, le 16 février 1917, d’un de nos plus prestigieux écrivains : Octave Mirbeau. Comme vous ne l’ignorez pas, Octave Mirbeau n’est pas seulement un romancier novateur, traduit en une trentaine de langues, et un dramaturge qui a triomphé sur toutes les scènes du monde. Il est aussi un critique d’art d’une rare lucidité et extrêmement influent, qui a, plus que tout autre, contribué à la reconnaissance et à la gloire d’Auguste Rodin, Claude Monet, Vincent Van Gogh, Paul Cézanne, Félix Vallotton, Camille Claudel et Aristide Maillol. Il est enfin l’incarnation, avant Albert Camus, de l’intellectuel éthique, qui met sa plume au service de ses idéaux, aussi bien que des déshérités et des génies de l’art. C’est pourquoi la commémoration du centième anniversaire de sa mort, le jour de son 69e anniversaire, a pris une ampleur mondiale : la Belgique et l’Espagne, la Pologne et la Hongrie, l’Italie et l’Algérie, la Tunisie et le Monténégro, les Etats-Unis et l’Argentine, les Pays-Bas et la Grèce, etc., participent à l’hommage international qui lui est rendu (voir http://mirbeau.asso.fr/colloques_publications.htm et http://www.mirbeau.org/calendrier.html).
               Multiples et diverses sont en effet les initiatives qui ont été prises, à travers le monde, à l’occasion de cette commémoration, qui témoigne éloquemment de la reconnaissance d’Octave Mirbeau et de son importance, dans l’histoire de la littérature et du théâtre, bien sûr, mais aussi dans celle des beaux-arts et dans l’histoire politique et sociale.  L’impressionnant comité international de parrainage en apporte également le témoignage : http://www.mirbeau.org/com.html.

               Malheureusement, à notre grand regret, nous n’avons, à ce jour, reçu aucun soutien du Ministère de la Culture, pas même le haut patronage, purement symbolique, vainement sollicité à plusieurs reprises, alors que l’Académie Royale de Belgique nous a accordé aussitôt le sien et organise une journée en l’honneur du maître écrivain, qui aura lieu le 18 novembre prochain. C’est tout juste si Mirbeau a eu droit à une petite notice de 4 000 signes, dont j’ai été chargé, dans le volume 2017 de Commémorations nationales
               C’est d’autant plus maigre que, de son côté, après des tractations qui ont duré, le Musée d’Orsay a, pour finir, inexplicablement refusé d’honorer le chantre attitré de Monet, Van Gogh et Rodin ; et que, pour sa part, la Comédie-Française a refusé de programmer cette année des œuvres de l’auteur du plus grand triomphe du siècle écoulé, Les affaires sont les affaires, lors même que Mirbeau est étroitement lié à l’histoire de la Maison de Molière : c’est en effet au cours de la bataille des Affaires qu’a été supprimé le comité de lecture, et c’est après la bataille du Foyer qu’il a été rétabli…
               Tout cela est incompréhensible et totalement contraire, nous semble-t-il, aux missions du Ministère et de ces grandes institutions culturelles publiques de renommée internationale. C’est pourquoi, à l’instar de l’ensemble du monde de la culture et, au premier chef, de tous les amateurs de littérature, nous avons accueilli avec beaucoup d’enthousiasme et d’espoir votre arrivée aux commandes du Ministère de la Culture. Car la Société Octave Mirbeau et les mirbeauphiles du monde entier souhaitent très vivement que les institutions de notre République puissent être enfin associées à la commémoration internationale d’un  grand écrivain français, plus que jamais actuel, par sa lucidité, son engagement et ses innovations romanesques et théâtrales, qui fait partie intégrante de la richesse culturelle et patrimoniale de notre pays et qui contribue à la diffusion et à la reconnaissance internationale  de la langue et de la littérature françaises.

               Nous n’avons jamais sollicité de subventions ministérielles et n’en sollicitons pas davantage aujourd’hui : nous faisons avec les moyens du bord, avec beaucoup de dévouement et d’huile de coude, et en mettant souvent la main à la poche. Ce n’est peut-être pas habituel, chez les “cultureux”, et peut-être cette modestie nous a-t-elle pénalisés depuis près de quatre ans que nous travaillons à la commémoration Mirbeau. Mais nous espérons qu’une éditrice de grande littérature telle que vous sera sensible au travail réalisé, grâce au dévouement de tous les amateurs et admirateurs du grand Octave à travers le monde. Si un coup de pouce pouvait nous aider à toucher davantage de lecteurs et de spectateurs, à motiver de nouveaux théâtres (notamment pour donner enfin en France Rédemption, ou la folie du toujours mieux, d’Antoine Juliens d’après Mirbeau, oratorio théâtral crée en Belgique en janvier grâce à la Société Mirbeau), ou encore à permettre aux deux documentaires en panne, faute de crédits, de trouver un financement et des débouchés, nous en serions naturellement ravis et reconnaissants. Et nous sommes prêts, au besoin, à en discuter avec des représentants de votre ministère.
              
           Vous trouverez sur nos sites toutes les informations relatives à la commémoration Mirbeau de 2017 :
* Le projet, extrêmement ambitieux et divers, tel que nous l’envisagions il y a plus d’un an, au terme d’un long travail préparatoire : http://www.mirbeau.org/2017.html.
* La liste des colloques et des publications universitaires à travers le monde. Les colloques du Sénat et de Morlaix ont déjà eu lieu, le 27 janvier et le 11 février, celui de la Sorbonne, le 25 mars, celui d’Angers le 31 mars et le 1er avril et celui de Debrecen du 8 au 10 juin : http://mirbeau.asso.fr/colloques_publications.htm.
* Le calendrier des très nombreux et divers événements, notamment des créations et des reprises théâtrales, en lien avec l’année Mirbeau : http://www.mirbeau.org/calendrier.html.
* L’impressionnant comité international de parrainage, qui regroupe des personnalités de 35 pays, écrivains, universitaires de toutes disciplines, gens de théâtre, artistes, traducteurs, éditeurs et élus : http://www.mirbeau.org/com.html.
* Un entretien, mis en ligne le 20 janvier par Diacritik : https://diacritik.com/2017/01/20/centenaire-octave-mirbeau-entretien-avec-pierre-michel/
* La page Facebook de la Commémoration Mirbeau :  :https://www.facebook.com/octavemirbeau2017/?view_public_for=1011527692290519.
* La page Facebook de la Société Octave Mirbeau :  https://www.facebook.com/mirbeau.asso.fr/?view_public_for=453653014671609
* La page Facebook de Rédemption, ou la folie du toujours mieux, l’oratorio théâtral d’Antoine Juliens, d’après Mirbeau, qui vient d’être édité en Belgique et qui, je l’espère, pourra trouver des points de chute en France : https://www.facebook.com/redempationmirbeau/.

Dans cet espoir, et au nom de la Société Octave Mirbeau, je vous prie d'agréer, Madame la Ministre, l'assurance de mes sentiments respectueux et totalement dévoués à la cause mirbellienne, que je sers depuis un demi-siècle.
Pierre MICHEL
Agrégé de Lettres modernes, Docteur ès Lettres, H. D. R.
Chercheur associé à l’Université d’Angers
Président de la Société Octave Mirbeau
Rédacteur en chef des Cahiers Octave Mirbeau


Sont également accessibles sur nos sites Internet :
- Un bilan des vingt premières années de la Société Mirbeau : http://mirbeau.asso.fr/20ans.htm
- Un dossier commémoration, élaboré il y a quatre ans, présentant Mirbeau, la Société Mirbeau, les sites Mirbeau, les spectacles Mirbeau, etc. : http://mirbeau.asso.fr/dcomsomaccueil/Commemoration2017.pdf (ou http://www.scribd.com/doc/187195772/Commemoration-du-centieme-anniversaire-de-la-mort-d-Octave-Mirbeau).
- Le monumental Dictionnaire Octave Mirbeau (1 200 pages dans sa version papier, 737 000 visites) :  http://mirbeau.asso.fr/dicomirbeau.

*             *             *

               Voici maintenant la réponse reçue du Ministère de la Cikture, patr le truchement de M. Philippe-Georges Richard :


*             *             *
               Maintenant, pour pouvoir bien apprécier la vacuité de la réponse officielle du ministère, il convient de savoir :
               - Que le haut patronage du ministère ne nous a jamais été accordé et qu'il n'en a même jamais été question dans les réponses dilatoires que nous avons reçues.
               - Que personne, au ministère, n’a été chargé de suivre la commémoration et de nous aider de ses conseils, comme nous l’avions humblement demandé.
               - Que personne, au ministère, n’a cru devoir prendre contact avec la Société Mirbeau pour voir ensemble ce qu’il serait possible de faire à l’occasion de la commémoration internationale du grand écrivain français.
.              - Qu'aucune DRAC ne nous a apporté le moindre soutien, les projets en cours dans les régions concernées n'entrant jamais, paraît-il, dans leurs objectifs...
               - Que le Musée d'Orsay a refusé de participer à la commémoration, après des mois de vaines discussions et d’atermoiements (mais nous espérons beaucoup de la nouvelle conservatrice).
               - Que la Comédie-Française n'a monté aucune œuvre de Mirbeau et n'a même pas accepté une conférence sur Mirbeau et la Comédie-Française.
               - Qu'aucun institut culturel français à l'étranger ne nous a adressé la moindre proposition, alors que se multipliaient les initiatives dans quantité de pays et que des intellectuels d’une quarantaine de pays nous ont apporté leur parrainage.
               - Que les deux documentaires sur Mirbeau, dont la Société Mirbeau a avancé les fonds nécessaires à l'écriture des scénarios, se sont perdus dans les sables et qu'aucune chaîne publique n' a manifesté le désir de les mener à terme et de les diffuser.
               - Que l'oratorio théâtral d'Antoine Juliens, Rédemption ou la folie du toujours mieux, d'après des romans de Mirbeau, créé en janvier 2017 dans le Luxembourg belge, n'a pas trouvé de points de chute en France, malgré tous les efforts de la Société Mirbeau.
               - Que le ministère, pour sa part, n'a pris aucune initiative, n’a fait aucune proposition, n’a rien fait pour relayer l’information dans les institutions culturelles en France et à l'étranger, n'a pas sollicité de projets, etc…
               - Et que, pour finir, la seule action à mettre au crédit, si j'ose dire, du ministère, a été de… me demander une notice de 4 000 signes (sic !) sur Octave Mirbeau, pour le volume 2017 de Commémorations nationales, notice que j'ai remise à M. Richard et qui a été effectivement publiée.
               C’est tout ! That’s all ! Nada más ! Niente di più ! Nichts mehr !
               La Société Octave Mirbeau, heureusement relayée par des mirbeauphiles dévoués à travers le monde, et avec le modeste soutien de cinq municipalités, et celui, plus conséquent, fe l'Académie des Sciences, héritière de Mirbeau; a donc dû prendre en charge toute seule une masse de manifestations.de toutes sortes : publications, traductions, colloques, créations ou reprises théâtrales, lectures, conférences, animations diverses... Le résultat dépasse toutes nos espérances. Mais, tout de même…
               Reste à savoir pourquoi l'État nous a aussi lamentablement laissés tomber. Pour l'anarchiste Mirbeau, l'État n'était, de son temps, qu'un vulgaire suceur de sang et qu’un instrument d’oppression : « L'État pèse sur l'individu d'un poids chaque jour plus écrasant, plus intolérable. De l'homme qu'il énerve et qu'il abrutit, il ne fait qu'un paquet de chair à impôts. Sa seule mission est de vivre de lui, comme un pou vit de la bête sur laquelle il a posé ses suçoirs. L'État prend à l'homme son argent, misérablement gagné dans ce bagne : le travail ; il lui filoute sa liberté à toute minute entravée par les lois ; dès sa naissance, il tue ses facultés individuelles, administrativement, ou il les fausse, ce qui revient au même. »
               Est-ce cela qu'on lui a fait payer, un siècle après sa mort ?
Pierre MICHLL
Président de la Société Octave Mirbeau


* * *


« On a tué Charlie Hebdo ! »

C’est avec ce cri de triomphe que les deux assassins de Charlie Hebdo auraient célébré le massacre qu’ils venaient de perpétrer, froidement, posément, tranquillement, dans les bureaux du journal satirique. Au moment de boucler ce numéro des Cahiers Mirbeau nous parvient cette nouvelle insensée, qui suscite tout à la fois de l’incrédulité, de l’horreur, de l’indignation, de la colère, et le désir irrésistible de crier de nouveau : « Plus jamais ça ! »
Douze personnes innocentes et sans défense ont été lâchement abattues par deux tueurs super-équipés et super-entraînés, au nom de leur dieu et de leur « prophète » à « venger ». Parmi elles, un économiste alternatif et anti-“libéral”, Bernard Maris, et cinq dessinateurs, Charb, Cabu, Tignous, Honoré et Wolinski, qui, par leurs dessins démystificateurs, avaient eu l’audace de faire entendre une voix dissonante et de recourir à l’humour, à la caricature et à la dérision pour désacraliser les institutions oppressives et les “valeurs” aliénantes, au premier rang desquelles toutes les religions, avec leurs fanatiques de toutes obédiences, qui, depuis des millénaires, ont servi et servent encore à bénir les pires monstruosités, perpétrées de par le monde en toute bonne conscience et en toute impunité.
À travers eux, ce n’est pas seulement la liberté de la presse qui a été visée, cette liberté sans laquelle il ne saurait y avoir le moindre espace de démocratie. Mais c’est aussi la laïcité à la française qui, même mise à mal par nos politiciens, n’en continue pas moins à garantir au pays de Voltaire l’exercice de la pensée critique sans avoir à subir les pressions, les interdits et les menaces des religions instituées. Et, par-delà l’irremplaçable laïcité de notre État, c’est la pensée elle-même que les terroristes de l’obscurantisme ont voulu carrément interdire, car ils savent bien que la pensée, exercée librement, est totalement incompatible avec la manipulation des cerveaux qui leur est indispensable pour parvenir à leurs fins criminelles.
Les amateurs d’Octave Mirbeau sont d’autant plus bouleversés et révoltés par ces crimes abominables que leur écrivain de prédilection, humaniste, pacifiste, libertaire et anticlérical invétéré, s’est toujours battu contre tous les formatages de l’individu par des sociétés oppressives et aliénantes et pour l’émancipation de la pensée grâce à un enseignement scientifique, rationnel et radicalement matérialiste. Les humoristes et satiristes de l’anticonformiste Charlie Hebdo, tout aussi irrécupérables, tout aussi incorrects politiquement, tout aussi irrespectueux des autorités politiques et religieuses, ont poursuivi, avec l’arme de l’humour, du rire et du dessin, le difficile combat que Mirbeau menait à son époque, avec l’arme des mots, de l’ironie et de l’indignation. La barbarie de leur assassinat nous est donc particulièrement douloureuse.
On croyait révolue l’ère des fanatismes meurtriers, de l’Inquisition, des croisades, des autodafés et des guerres de religion qui ont ensanglanté l’Europe. Mais « fécond est encore le ventre d’où a surgi la bête immonde », comme le rappelait, citant Brecht, l’historien Jean-Yves Mollier dans un récent article prémonitoire du Monde, qui se concluait ainsi : « Le fascisme ne passera pas si les citoyens en décident autrement et si chacun consent à appeler un chat un chat et un djihadiste façon Al Qaida ou Daech un assassin de la liberté et un fasciste du XXIe siècle. »
       Morts au champ d’horreur, Charb, Honoré, Tignous, Cabu et Wolinski ne sont plus. Mais leur sacrifice n’aura pas été inutile si, au-delà de l’émotion immédiate, de ma mobilisation populaire et des obscènes tentatives de récupération, il suscite, non seulement une solidarité internationale, mais aussi et surtout une prise de conscience massive et une révolte générale chez nos concitoyens afin de sauvegarder les chances de la pensée libre. Alors les assassins de la liberté n’auront pas réussi à tuer Charlie Hebdo !
Nous sommes tous Charlie !
Pierre Michel
7 janvier 2015




2017 : L’ANNÉE MIRBEAU

            Tout au long de l’année 2015, la Société Octave Mirbeau a poursuivi la préparation de la commémoration Mirbeau de 2017, à l’occasion du centième anniversaire de son décès[1]. Les choses ont bien progressé, grâce à la coopération  de nos adhérents et correspondants, en France et à l’étranger, et, même s’il n’est pas certain que toutes les initiatives envisagées depuis deux ans verront bien le jour, en revanche d’autres ont fait leur apparition, laissant espérer une célébration digne du grand écrivain cher à nos cœurs. Un bref tour d’horizon permettra aux mirbeauphiles de se faire une idée des festivités mirbelliennes en préparation.

* Colloques :

- Programmé depuis longtemps par l’AIZEN (Association Internationale Zola et Naturalisme), en collaboration avec l’université de Debrecen, le colloque sur « Zola, Mirbeau et le naturalisme »  aura lieu à Debrecen (Hongrie) du 8 au 10 juin 2017[2].
- Celui d’Angers, organisé par la Société Mirbeau en partenariat avec le CERIEC de l’Université d’Angers, aura sans doute lieu fin mars ou début avril 2017, mais la date et le lieu n’ont pas encore été fixés et devraient l’être au cours du mois de février 2016, ce qui permettra de lancer un appel à communication. Les thèmes proposés à la réflexion seront d’ordre littéraire, mais ils restent à préciser. Il n’est pas exclu que la première journée du colloque puisse se dérouler au château du Plessis-Macé.
- La journée d’étude prévue à Paris, au Palais de Luxembourg (où siège le Sénat) devrait avoir lieu le 27 janvier 2017, à l’initiative de la sénatrice écologiste d’Angers Corinne Bouchoux, mais cette date ne sera officielle qu’en avril 2016, pour des raisons administratives, ce qui retarde d’autant l’appel à communication. Le thème sera d’ordre politique et social.
- Organisé par Samuel Lair, un colloque centré sur Mirbeau et la Bretagne aura lieu en janvier 2017 à Morlaix, mais la date précise reste à fixer, ainsi que le lieu, salle municipale ou théâtre.
- À Bruxelles, notre ami Paul Aron envisage un colloque, sans doute à l’Université Libre, qui portera sur le chien dans la littérature 1900, naturaliste et post-naturaliste. La date n’en est pas encore fixée.
- Un autre colloque Mirbeau devrait avoir lieu à Bruxelles, en février 2017, dans le cadre de l'Académie Royale de Langue et de Littérature Françaises de Belgique, qui apporte son haut patronage à la commémoration Mirbeau de 2017. Il pourrait s’agir d’une séance publique, dont la date reste à fixer.
- À la Sorbonne Pierre Glaudes, avec la collaboration de Marie Bat, a programmé un séminaire d’une demi-journée en mars ou avril 2017, qui fera suite à plusieurs séminaires Mirbeau qui auront eu lieu en 2015 et 2016. Le thème de celui de 2017 sera les contradictions et les palinodies de nostre Octave.
- Signalons également qu’il devrait y avoir, en 2017 comme chaque année depuis quinze ans, quelque part dans le Far West états-unien, une session Mirbeau, présidée par Anna Gural-Migdal, dans le cadre du colloque annuel de la RMMLA (Rocky Mountain Modern Language Association). Mais à ce jour j’en ignore encore la date, le lieu et le thème.
- À Lódz, en Pologne, devrait avoir lieu une journée Mirbeau, organisée notamment par Anita Staron et Tomasz Kaczmarek, au cours de laquelle pourraient être lues diverses contributions,
- À Belgrade, Jelena Novakovic va tenter d’organiser une table ronde autour de Mirbeau.susceptibles d’être publiées ou mises en ligne, et où seraient représentées des farces récemment traduites et publiées par Tomasz Kaczmarek. 
- En Italie, à Gênes ou à Bari, tout espoir n’est pas absolument perdu qu’Ida Merello et Ida Porfido puissent organiser une journée d’étude, susceptible d’être complétée par des conférences et des représentations théâtrales. Mais, pour l’instant, rien n’est décidé et la probabilité est très faible.
- Une journée consacrée à Mirbeau et animée par Gérard Poulouin aura lieu à Thaon, près de Caen,  dans le cadre de l’Université Populaire.
- Enfin, le colloque prévu de longue date à Grenade sur les traductions de Mirbeau en toutes sortes de langues se limitera probablement à une journée, sans doute en novembre 2017. Mais il pourrait être complété par des conférences, des représentations des Amants en espagnol et des projections de films inspirés par des œuvres de Mirbeau. Outre la Faculté des Traducteurs, qui devrait accueillir le mini-colloque, devraient être parties prenantes des festivités andalouses, les départements de français de Grenade et de Cadix et la Maison de France, dirigée, à Grenade, par Françoise Souchet.

* Publications :

- Si j’arrive à le boucler dans les temps, l’année 2017 devrait voir la publication, par L’Âge d’Homme, du tome IV et dernier de mon édition de la Correspondance générale de Mirbeau. Ce sera le résultat d’un demi-siècle de recherches entamées en 1967…
- Le philosophe belge Daniel Salvatore Schiffer, spécialiste d’Oscar Wilde, travaille à un beau volume sur Mirbeau critique et intellectuel engagé, aux éditions du Rocher, avant de s’attaquer à une nouvelle biographie, grand public cette fois, destinée à Folio-Biographies.
- L’historien d’art et romancier Alain (Georges) Leduc compte parachever, d’ici la fin 2016, et publier chez un éditeur parisien, un volume provisoirement intitulé Octave Mirbeau l’oxyvore.
- L’universitaire canadienne Anna Gural-Migdal a en chantier un livre sur Mirbeau, Naturalisme et horreur dans la fiction d'Octave Mirbeau, mais il n’est pas sûr qu’il puisse paraître en 2017.
 - Samuel Lair doit publier, chez un éditeur de Morlaix, un petit volume sur Mirbeau et la Bretagne, qui devrait sortir en janvier 2017, à l’occasion du colloque Mirbeau de Morlaix.
- Dominique Bussillet devait faire de même pour Mirbeau et la Normandie, chez son éditeur habituel.
- Émoi Valat souhaite illustrer une édition de Sébastien Roch, destinée à paraître chez son éditeur Bleu-Autour.
- Par ailleurs, dès juin 2016, un éditeur de Rennes, La Part Commune aura publi é une réédition de Croquis bretons.
- Un autre éditeur normand, associatif et numérique, la Piterne, va publier neuf romans de Mirbeau, avec de nouvelles préfaces signées Samuel Lair, Yannick Lemarié et Arnaud Vareille. La mise en page est en cours et les couvertures sont définies.
- À l’étranger, devraient paraître trois traductions de Dans le ciel : en allemand, chez Weidle Verlag, à Bonn, dans une traduction d’Eva Scharenberg ; en polonais, à Lódz, traduction d’Anita Staron ; et peut-être en portugais, grâce à Lisa Suarez, mais l’éditeur reste à trouver, de préférence au Brésil. Devraient également voir le jour la traduction italienne des 21 jours, par Albino Crovetto, et la traduction espagnole des Lettres de ma chaumière, par Francisco Gil Craviotto, si du moins un éditeur accepte de les publier.
- Aux Pays-Bas, Dick Gevers devrait publier un petit volume consacré à Mirbeau chez un éditeur libertaire, De As.
- Enfin, il est probable que des Actes de colloques pourront paraître en 2018, pour peu que l’on déniche des subventionneurs, au premier chef Célébrations nationales.
            À tous ces volumes, il convient naturellement d’ajouter le n° 24 des Cahiers Octave Mirbeau, qui devra être bouclé fin décembre 2016.

* Créations théâtrales :

Elles seront à coup sûr nombreuses, mais toutes ne sont pas encore connues à ce jour.
- La plus prestigieuse et la plus emblématique, mais aussi la plus coûteuse, est l’oratorio théâtral d’Antoine Juliens, de Teatr’Opera, Rédemption, ou “la maladie du toujours mieux”[3], qui met en scène des personnages des romans de Mirbeau, Dans le ciel, L’Abbé Jules, Sébastien Roch et Le Jardin des supplices. Il sera créé en Belgique à Bertrix, en janvier 2017, et circulera ensuite à travers la Belgique et la France tout au long de l’an de grâce mirbellienne 2017, en fonction des points de chute qui auront été préalablement trouvés. Que ceux de nos lecteurs qui seraient susceptibles de proposer le grand œuvre d’Antoine Juliens à des théâtres où ils ont des accointances prennent contact avec la Société Mirbeau, ils feront œuvre pie ! Laquelle Société, pour sa part, a lancé, en janvier 2016, un appel à financement participatif, à hauteur de 10 000 €, par le truchement de la plateforme Ulule, pour permettre la création de cette œuvre aussi ambitieuse qu’originale (https://fr.ulule.com/redemption-oratorio-theatral/).
- Par ailleurs, la Comédie-Française, que nous avons sollicitée, envisage de monter du Mirbeau en 2017. Mais, d’après Éric Ruf, le nouvel administrateur de la Maison de Molière, ce ne sera pas Les Affaires, qui a déjà été donné deux ans de suite, en 2010 et 2011. Nous n’en savons pas plus pour l’instant.
- De son côté, Roland Timsit souhaite vivement monter Le Foyer, sans que, à ma connaissance, aucune date ni aucun théâtre aient été déterminés à l’heure où j’écris, mais du moins une première lecture a-t-elle eu lieu à la SACD et les perspetives sont-elles encourageantes.
- À Angers, double projet théâtral autour de La Grève des électeurs, par Virginie Brochard, de la Compagnie OeilduDo, grâce à une subvention de Corinne Bouchoux sur sa réserve parlementaire. L’un, par des professionnels, sera une lecture-spectacle de La Grève des électeurs et de L’Épidémie, sous le titre provisoire De l’épidémie à la grève. L’autre, par des amateurs, sera un travail portant sur Le Portefeuille et  Scrupules.
- À Bordeaux, un spectacle Mirbeau sera de nouveau donné à la Lucarne, qui a monté, il y a quelques années, de succulentes variations sur Les Amants. Le texte est de Bruno Courcelle et a pour titre provisoire Vous avez bien dit “civilisation” ? Sous la forme lecture théâtralisée, le spectacle pourrait circuler dans des lycées, bibliothèques, etc.
- À Pézenas, l’Illustre Théâtre, dirigé par Gérard Mascot, envisage de monter Les affaires sont les affaires.
- En Normandie, un ancien professeur d’études théâtrales, Bernard Martin va monter L’Épidémie avec une troupe d’amateurs.  Il a réalisé également une lecture théâtralisée de Mémoire pour un avocat, susceptible d’être complétée par Vieux ménages, et qui pourrait circuler dans l’ensemble de la Normandie. Il a déjà pris contact avec des théâtres et des municipalités de Normandie
- En Normandie également, Anne Revel-Bertrand, qui a remarquablement mis en scène Les Souvenirs d’un pauvre diable, il y a trois ans, envisage de monter un nouveau spectacle autour des lettres de jeunesse d’Octave à son confident Alfred Bansard, qui aurait pu être créé à Rémalard à l’occasion d’une semaine Mirbeau, au printemps 2017. Mais elle a pour cela besoin de trouver des subventionneurs.
- Toujours en Normandie, “Rencontres d'été théâtre & lecture en Normandie“ compte bien programmer nombre de lectures de Mirbeau par des comédiens professionnels au cours de l’été 2017, dans une vingtaine de villes.
- Dans le Morbihan, le théâtre de l’Échange, de Caudan-Lorient, va monter Le Journal d’une femme de chambre fin 2016, sous le titre Les Confidentes. L’accent va être mis sur la condition des femmes en général et, plus particulièrement, sur le vécu des domestiques et sur l’actualité de la domesticité. Le spectacle devrait circuler prioritairement en Bretagne. Une lecture théâtralisée du roman, moins coûteuse et plus aisée à caser, aura lieu en parallèle (la première a eu lieu fin février 2016).
- Quant à Les affaires sont les affaires, qui doit être donné en mars et mai 2016 au Théâtre des Célestins, de Lyon, dans une mise en scène de Claudia Stavisky et avec François Marthouret et Marie Bunel, avant de partir en tournée, il serait éminemment souhaitable que des représentations puissent être prolongées en 2017.
- La troupe de Rui Ferreira, qui a donné Les affaires sont les affaires au TNO, à Paris, envisage de donner de nouvelles représentations.
- Il y a aura certainement une nouvelle création Mirbeau au Théâtre Octave Mirbeau de Triel-sur-Seine.
- À cela, il faudra sans doute ajouter des spectacles qui ont été donnés ou redonnés en 2015 et 2016 qui pourraient l’être de nouveau en 2017 : les divers one woman shows de Célestine, l’adaptation du même Journal par Philippe Honoré et Philippe Person, Les Mauvais bergers (créé à Millau en septembre 2015), Tous patriotes (Théâtre de l’Orage, Beauvais), Pauvres diables (Françoise Guionie et Philippe Abraham, région de Poissy), Farces et moralités, par le Théâtre de la Progue, ou encore La Vache tachetée autres contes cruels (créé par la Compagnie Gaf’alu productions, de Montbrison, avec Sandrine Bernard et Lionel Jamon).

* Cinéma :

- Laurent Canches et Philippe Courtin travaillent à une adaptation de L’Abbé Jules et ont réalisé déjà une note d’intention, qui vise à en donner une lecture actuelle, avec un effet d’abyme. Le synopsis et le traitement dialogué de leur projet devraient être présentés en avril 2016 à la commission du C.N.C. d’aide à l’écriture pour les longs métrages. Un appel à financement participatif a été lancé sur Ulule (https://fr.ulule.com/contre-dieu/).
- Laurent Canches travaille parallèlement à un documentaire : “Je suis Mirbeau” (Hier, aujourd’hui, toujours), qui a été présenté en décembre 2015 à la commission documentaire du C.N.C. et qui va sans doute devoir recourir également au financement participatif.   
- Émilien Awada travaille à un docu-fiction pour la société de production de Pierre Mathiote Cinergie : Mirbeau, testament littéraire, qui se présente comme une enquête historique en même temps que comme le portrait d’un écrivain et de son siècle.  Il a fini, en décembre 2015, l’écriture de son projet, grâce au soutien de la Société Mirbeau, et le présentera à la commission idoine du C.N.C. en février 2016.
- Un quatrième projet cinématographique est porté par Delphine Fédoroff , qui travaille depuis des mois à un projet autour de la Clara du Jardin des supplices.
- La suggestion a été faite au Festival Premiers Plans, d’Angers, qui a rassemblé près de 70 000 spectateurs ces dernières années, de consacrer, lors de son édition de janvier 2017, une journée à Mirbeau et aux diverses adaptations cinématographiques de ses œuvres. On pourrait imaginer que Shirel Amitay, couronnée, lors d’une édition précédente, pour son film Arlit, vienne lire le scénario de Contre Dieu. La réponse se fait attendre, mais tout espoir n’est pas perdu.

* Expositions :

- Au Musée d’Orsay, à défaut d’un parcours Mirbeau, qui ne semble pas réalisable, contrairement à nos suggestions et espérances, il pourrait y avoir une petite expo présentant des illustrations,de Pierre Bonnard, notamment.
- Le Musée Rodin, qui vient de rouvrir après des travaux d’importance, devrait proposer une petite expo.
- On peut espérer que la Bibliothèque Nationale fera quelque chose (exposition, conférences, projections ou lectures). Mais pour l’heure rien n’est encore programmé officiellement, malgré notre demande, qu’il nous faudra réitérer.
- La Bibliothèque Municipale de Caen devrait proposer une exposition, qui serait composée pour l’essentiel par des documents autographes  et des éditions originales conservés à la B. M. ou appartenant à des collections privées, notamment celle de notre ami Jean-Claude Delauney, qui lance un appel aux mirbeauphiles possédant des éditions rares.
- Dans l’Eure, la Piterne envisage une exposition « Mirbeau et la Normandie » susceptible de circuler dans l’ensemble de la grande région. Elle serait constituée de quelques panneaux présentant des textes de Mirbeau sur les villes et villages de Normandie, agrémentés de photos et d’anciennes cartes postales.  Malheureusement, faute de forces humaines, il n’est pas sûr que le projet puisse être mené à bien.
- À Rémalard, Jacky Lecomte compte réaliser des panneaux didactiques pour la semaine printanière de 2017, sans doute dans la deuxième quinzaine d’avril. Il est à espérer qu’ils pourront circuler dans le voisinage, notamment à Mortagne, au Musée Alain, voire dans le reste de la Normandie.
- À Angers, il est envisageable que des étudiants réalisent quelques panneaux susceptibles de circuler en même temps que les spectacles et les conférences.

* Conférences :

- Il y aura sans doute deux ou trois conférences au Musée d’Orsay.
- La BNF a été et sera de nouveau sollicitée, mais le succès est incertain.
- Les divers colloques et les spectacles Mirbeau pourraient être avantageusement complétés par des conférences ou causeries, dont ils offriraient l’occasion.
- Il devrait y avoir pas mal de conférences ou causeries en Normandie, en Bretagne, dans les Pays-de-Loire, à Paris et en Poitou-Charentes, où résident la majorité des mirbeaulogues susceptibles de semer la bonne parole. Reste à trouver des lieux : facultés des lettres, bibliothèques, centres culturels, salles municipales, lycées et collèges. Les suggestions de nos lecteurs seront évidemment les bienvenues.
- À l’étranger, y compris en Amérique du Nord et du Sud, nos correspondants peuvent également consacrer à Mirbeau des cours ou des conférences.

* Divers :

- Célébrations nationales va publier un article sur Mirbeau dans son volume de 2017 et m’en a demandé la rédaction.
- Une nouvelle demande sera déposée pour inscrire Mirbeau au programme des agrégations de lettres, mais ce ne sera au mieux que pour le concours de 2018.
- Une rose devait être baptisée Mirbeau. Malheureusement, le prix exigé est très au-dessus ce nos moyens financiers, et c’est bien dommage, car ce baptême aurait pu être médiatisé.
- Un timbre à l’effigie d’Octave a déjà été réalisé, grâce à Jacky Lecomte, et est d’ores et déjà disponible auprès de lui (jacky.lecomte2@wanadoo.fr). Le prix à l’unité est de 1,10 €.
- Deux projets de bandes dessinées inspirées de Mirbeau ont été envisagés, mais nous ignorons s’ils ont quelque chance d’aboutir.
- Une plaque sur l’immeuble de la rue Beaujon a été demandée, sans grand succès jusqu’à présent. Il va falloir revenir à la charge.
- Nous allons demander à divers conseils départementaux et conseils régionaux que des collèges et des lycées puissent porter le nom de Mirbeau, notamment à Rémalard, où le collège est baptisé du nom de son contemporain Paul Harel, aubergiste et poète percheron complètement oublié aujourd’hui. Mais cela risque de demander du temps et, si jamais certaines demandes étaient satisfaites, cela ne pourrait sans doute se faire qu’après 2017.
- De même nous allons proposer à nombre de municipalités, notamment en Normandie, de baptiser du nom de Mirbeau des rues, des places, des bibliothèques, des salles municipales, des centre culturels, etc.
- Il serait éminemment souhaitable que des articles, voire des dossiers, puissent paraître dans les revues et journaux d’audience nationale  aussi bien que dans des publications régionales ou locales, ou encore sur Internet, et qu’il puisse être parlé de Mirbeau à la radio. Là encore nous avons besoin de relais et d’intercesseurs. Merci à nos lecteurs et à nos adhérents de nous faire des suggestions et de nous indiquer des contacts utiles dans la presse ou les radios !

            Les initiatives sont extrêmement nombreuses et diverses. Mais pour les mener toutes à bien, nous avons besoin, non seulement  d’argent, bien sûr, car c’est toujours le nerf de la guerre[4], mais aussi et surtout de l’huile de coude de tous les mirbeauphiles de par le vaste monde. Si chacun peut apporter sa pierre à l’édifice et donner un coup de pouce ou un coup de main, l’année Mirbeau sera un grand succès international !
            Nous comptons donc sur vous ! Merci par avance de votre coopération !
Pierre MICHEL
Président de la Société Octave Mirbeau
6 mars 2016
           


[1] Voir le programme initialement prévu sur notre site principal : http://mirbeau.asso.fr/2017.htm. Voir aussi le comité international de parrainage qui a été constitué pour faciliter la reconnaissance institutionnelle de nos projets : http://www.mirbeau.org/com.html. 
[3] Voir le dossier Rédemption sur notre site : http://www.mirbeau.org/redemption.htm.
[4] Il n’est pas absolument interdit, dans cette période de potlatch généralisé, de faire des dons à la Société Octave Mirbeau (CCP Nantes, 6259-80X 032, clé : 18)…
 


* * *



OCTAVE MIRBEAU N’IRA PAS AU MUSÉE D’ORSAY !

            À la suite des vaines tractations avec le Musée d’Orsay, qui, pour finir, refuse de rendre hommage à Octave Mirbeau à l’occasion de la commémoration internationale du centième anniversaire de la mort du grand critique, chantre attitré de Monet, de Rodin et de Van Gogh, j’ai adressé à Scarlett Reliquet, qui a conduit mes échanges avec la Société Octave Mirbeau et n’est pas personnellement responsable du refus opposé par la conservation du Musée, la lettre suivante, histoire de manifester notre indignation.


Sujet :
Octave Mirbeau au Musée d'Orsay
Date :
Wed, 29 Jun 2016 10:09:11 +0200
De :
Pierre Michel
Pour :
RELIQUET Scarlett
Copie à :
laurence.imbert@musee-orsay.fr, luc.bouniol-laffont@musee-orsay.fr, antonine.fulla@musee-orsay.fr, Guy Cogeval , Isabelle Cahn , Paul-Henri BOURRELIER , Alain Leduc , Marie Bat , Samuel Lair

        Chère Madame,
    Je ne vous cache pas que le petit mot que vous avez adressé à Paul-Henri Bourrelier et que j'ai découvert hier avec stupeur constitue, pour moi et pour mes amis, un véritable choc. Car, si je comprends bien ce qu'implique votre courriel, les réticences, bien compréhensibles, de Denys Riout entraîneraient ipso facto, pour le Musée d'Orsay, l'annulation pure et simple de tout projet commémoratif en hommage au chantre attitré de Monet, de Rodin, de Van Gogh, de Cézanne, de Pissarro, de Camille Claudel, de Maillol, de Bonnard et de Vallotton – excusez du peu !
    La chose est tellement énorme, tellement invraisemblable, tellement contraire à la mission du Musée d'Orsay, établissement public et institution nationale – en même temps qu'à celle des Commémorations non moins nationales, dépendantes du Ministère de la Culture, qui participent bien évidemment à la commémoration Mirbeau de 2017 –  que je crois nécessaire de l'écrire en lettres majuscules, pour parvenir à m'en persuader moi-même, malgré l'énormité de la chose, et afin que nul ne puisse en ignorer, nonobstant le caractère burlesque de ce qui, néanmoins, n'est apparemment pas un gag :

LE MUSÉE D’ORSAY REFUSE TOUTE ESPÈCE D’HOMMAGE

AU GRAND CRITIQUE OCTAVE MIRBEAU,

CHANTRE DE MONET, RODIN, VAN GOGH, PISSARRO, CÉZANNE,

MAILLOL, CAMILLE CLAUDEL, BONNARD ET VALLOTTON
       
Cela fait presque trois ans que j'ai écrit à Monsieur Cogeval, le 28 novembre 2013, pour demander quelle forme allait prendre l'hommage du Musée d'Orsay au grand écrivain, dont on allait commémorer internationalement le centième anniversaire de la disparition, et pour proposer un "parcours Mirbeau", qui me semblait facile à mettre en place dans la mesure où les textes du critique sur nombre d'œuvres conservées au Musée d'Orsay avaient été publiées par nos soins. Je n'ai jamais reçu de réponse. Une nouvelle lettre, le 22 mai 2014, n'a pas eu droit à davantage de réponse, ce qui est pour le moins incompréhensible et passablement méprisant, lors même que la Société Octave Mirbeau a largement fait ses preuves. 
    Il m'a fallu attendre le 28 novembre 2014, exactement un an après ma première lettre, pour que Madame Sylvie Patry, contactée à son tour, et qui se disait "grande admiratrice d'Octave Mirbeaut et du patient travail d'édition et d'annotation que la Société a mené", accuse réception de nos propositions et s'engage à les transmettre à ses collègues pour en discuter. Les mois ont passé et c'est seulement le 31 mars 2015 que Sylvie Patry m'a confirmé qu'il n'y avait pas à s'inquiéter de ce long silence, qu'elle avait "relancé les services concernés", mais qu'elle n'était pas "décisionnaire".  De fait, le 31 août 2015, vous m'avez écrit à votre tour pour confirmer l'implication du Musée d'Orsay :
"Avant les congés d’été et à la suite de votre message envoyé à Sylvie Patry, le 31 mai dernier, nous nous sommes réunis avec elle au sein du service culturel et de l’auditorium pour étudier la faisabilité d’une programmation au début de l’année 2017 autour d’Octave Mirbeau. Nous avons imaginé nous joindre à cette commémoration par le biais d’une soirée ou deux de conférences à l’auditorium du Musée d’Orsay qui feraient mieux connaître au grand public l’auteur dans sa richesse et la diversité de sa production littéraire.

Un parcours thématique dans les collections, si l’accrochage du moment le permettait, serait également une bonne façon de rendre hommage à son regard sur la peinture de son temps.

Nous espérons que ces propositions sauront s’intégrer dans l’ensemble de la programmation prévue pour cette célébration et restons à votre disposition pour en reparler avec vous."
    Cette réunion avec la délégation parisienne de la Société Mirbeau a effectivement eu lieu, en novembre 2015, et nous a laissé de l'espoir. Mais au fil des échanges, il s'est avéré :
- Que le parcours Mirbeau, que vous jugiez vous-même tout à fait pertinent et dont nous rêvions, n'était brusquement plus possible, pour des raisons qui n'étaient pas évidentes ;
- Que les deux représentations que nous proposition de l'oratorio théâtral d'Antoine Juliens, inspiré notamment par le roman de Mirbeau Dans le ciel, Rédemption, ou la folie du toujours mieux (sous-titre qui fait référence à une lettre de Mirbeau à Monet) n'était pas non plus possible, lors même qu'Antoine Juliens avait déjà collaboré avec le Musée d'Orsay avec un spectacle Offenbach qui, de toue évidence, avait beaucoup moins de rapport avec les grands artistes exposés au Musée d'Orsay ;
- Qu'Orsay n'organiserait que deux ou trois conférences en rapport avec la critique d'art de Mirbeau, conférence et table ronde finalement fixées, après discussion, au 9 mars et au 20 avril 2017 ;
- Mais que, réflexion faite, ces conférences n'étaient plus possibles dans l'auditorium (et pourquoi donc ?), et qu'il convenait de leur substituer une visite guidée, avec le concours de Denys Riout ou de Christian Limousin, ce que nous avons bien été forcés d'accepter ;
- Et que, pour finir, vu le peu d'enthousiasme de Denys Riout après tous ces refus et tous ces rétropédalages injustifiés, il n'était même plus question de visite guidée, ni de Christian Limousin, pas même contacté, et qu'on en revenait au point de départ : c'est-à-dire zéro – un zéro bien pointé, même !...

DE QUI SE MOQUE-T-ON ?

POURQUOI CET OSTRACISME À L'ÉGARD D'OCTAVE MIRBEAU ?

    La Société Octave Mirbeau n'est qu'une petite association internationale, mais elle a publié 23 n° des Cahiers Octave Mirbeau, d'un total de 8 300 pages ; elle a publié de nombreux autres volumes, notamment le monumental Dictionnaire Octave Mirbeau de 1 200 pages, paru à l'Age d'Homme et qu'elle a mis en ligne, où il atteint les 630 000 visites (http://mirbeau.asso.fr/dicomirbeau/) ; et elle prépare activement la commémoration Mirbeau de 2017, qui comprendra cinq ou six colloques (quatre appels à contribution sont déjà en ligne sur Fabula : http://www.fabula.org/rechercher.php?cx=002521762660777107752%3Abbqtm2ziagc&cof=FORID%3A10&ie=UTF-8&q=Mirbeau), des publications nouvelles en France et à l'étranger, de nouvelles traductions, de multiples créations théâtrales, trois ou quatre films, des expositions, des lectures et des conférences, le tout avec des moyens matériels et humains très limités et beaucoup d'huile de coude, grâce à son réseau de correspondants bénévoles, en France et à l'étranger. Elle a donc apporté une énorme contribution à la connaissance, non seulement de Mirbeau lui-même, mais aussi des grands artistes qu'il a chantés et, plus généralement encore, de toute la "Belle Époque" à laquelle est voué précisément le Musée d'Orsay.
    Alors nous ne comprenons pas pourquoi on nous traite ainsi par le mépris, pourquoi on nous a fait lanterner sans vergogne pendant près de trois ans, pourquoi aucun des engagements pris par le Musée d'Orsay au fil des échanges n'a été tenu. Et surtout pourquoi le Musée d'Orsay, dont la raison d'être est de faire connaître les beaux-arts de la "Belle Époque", peut se permettre d'ignorer aussi superbement le critique le plus influent, le plus lucide et le plus représentatif des grands créateurs de la période en question. Vous étiez – et êtes encore, j'en suis convaincu – parfaitement consciente, comme l'était Sylvie Patry, exilée depuis à Philadelphie, de l'importance historique de Mirbeau et de l'intérêt, pour le Musée d'Orsay, de participer pleinement à la commémoration internationale de 2017. C'est pourquoi nous comprenons encore moins le total et brutal changement dont témoigne votre dernier courriel, si contraire aux précédents échanges : il y a là quelque chose que nous ne parvenons pas à expliquer.
    Néanmoins nous continuons d'espérer encore que le Musée d'Orsay finira par reconnaître qu'il a mal évalué la situation, qu'il a de grands torts dans cette affaire et que des arrangements pourront encore être trouvés, qui permettraient d'y rendre – enfin ! – à Octave Mirbeau l'hommage qui lui est dû. Un parcours Mirbeau et deux conférences, dont les dates étaient fixées d'un commun accord, seraient le minimum qu'on est en droit d'attendre d'une institution nationale telle que le Musée d'Orsay. Mais le temps presse...
    Si, par malheur, il n'en était pas ainsi, il va de soi que la réputation du Musée d'Orsay en serait publiquement et durablement entachée. Et ce serait extrêmement regrettable.
    Je vous prie de croire, chère Madame, à l'assurance de mon immense et cruelle déception.
--
Pierre MICHEL
Société Octave Mirbeau
10 bis rue André Gautier
49000 - ANGERS
02 41 66 84 64
michel.mirbeau@free.fr
http://mirbeau.asso.fr/
http://www.mirbeau.org/
http://mirbeau.asso.fr/dicomirbeau/
http://michelmirbeau.blogspot.com/
http://michel.mirbeau.perso.sfr.fr/
http://www.scribd.com/Oktavas
 

***


COMMÉMORATION DU CENTIÈME ANNIVERSAIRE 
DE LA MORT
D’OCTAVE MIRBEAU

            La Société Mirbeau prépare activement la commémoration du centième anniversaire de la mort d'Octave Mirbeau pour 2017.
Ces activités peuvent être extrêmement diverses, tant par leur nature que par leur coût, lesquels dépendent de la puissance organisatrice et des moyens financiers dont elle dispose. Voici, dans le désordre, quelques-unes de ces initiatives envisageables (liste évidemment non exhaustive) :
* Notice dans le recueil des Commémorations nationales (le principe en est acquis).
* Organisation d’un ou de plusieurs colloques (au Sénat, et/ou à Angers, et/ou à Caen) et de journées d’études en Belgique, en Hongrie (un colloque Mirbeau-Zola est déjà prévu à Debrecen), en Pologne (probablement à Lódz), en Italie, en Espagne et aux Etats-Unis (probablement à New-York), grâce à notre réseau de correspondants et, si possible, avec l’aide des instituts culturels français et/ou de l’Alliance française.
* Conférences sur Octave Mirbeau et/ou lectures de textes de Mirbeau, dans des bibliothèques municipales ou universitaires et dans des Instituts Français à l’étranger. D’où la nécessité de faire circuler l’information par le réseau des bibliothèques et des centres culturels français. Les “mirbeaulogues” de la Société Octave Mirbeau, français et étrangers, sont évidemment prêts à apporter leur concours.
* Expositions liées à Mirbeau, ou centrées sur Mirbeau : ce peut  être le cas au Musée Rodin, à la B.N.F, et aussi au Musée d’Orsay, sous la forme d’un « parcours Octave Mirbeau », qui permettrait de confronter les œuvres d’art et les commentaires qu’elles ont inspirés au grand critique.
* Création de spectacles Mirbeau et autour de Mirbeau. Plusieurs de ces spectacles existent déjà (voir dans le document joint la liste de ceux qui ont été créés depuis vingt ans) et pourraient profiter de la commémoration pour circuler davantage à travers la France ; d’autres pourraient être créés à cette occasion, notamment en Basse-Normandie, pour peu qu’on les y incite.
* Émissions radiophoniques sur Mirbeau : France-Culture, France-Musique, etc. 
* Adaptations télévisées de contes ou de romans de Mirbeau, sur France 3 ou sur Arte. Il serait particulièrement intéressant d’adapter L’Abbé Jules et Sébastien Roch. Laurent Heynemann, Thierry  Binisti et Daniel Verhaeghe pourraient-ils être intéressés ?
* Réalisation d’un “docufiction” ou d’un “biopic” sur Mirbeau, ou sur un épisode de la vie de l’écrivain (par exemple, l’affaire Dreyfus), sur France 2, France 3 ou Arte.
* Réalisation d’un documentaire sur Mirbeau, son œuvre et ses combats : Pierre Mathiote, de Cinérgie Productions, est d’ores et déjà partant.
* Publication du tome IV de la Correspondance générale de Mirbeau, ainsi que du Supplément, à l’Age d’Homme, en co-édition avec la Société Octave Mirbeau (le travail est en cours).
* Publication de recueils de textes de Mirbeau inédits en volume. Par exemple, ses chroniques théâtrales, ou ses textes sur la médecine.
* Réédition de l’Œuvre romanesque de Mirbeau, édition critique publiée en 2000-2001 chez Buchet/Chastel en trois gros volumes de 4 000 pages : soit dans une édition bon marché (Bouquins), soit, au contraire, dans une édition coûteuse, mais prestigieuse (La Pléiade).
* Réédition d’une édition critique de Les affaires sont les affaires dans une collection de poche bon marché.
* Publication d’une nouvelle biographie de Mirbeau, destinée au grand public, et qui tienne compte de toutes les découvertes accumulées depuis vingt ans.
* Publication de traductions nouvelles d’œuvres de Mirbeau, par exemple Dans le ciel en polonais (traduction en cours), en anglais (la traduction est achevée) et en italien ; La Mort de Balzac, en anglais et en espagnol (la traduction italienne doit paraître très prochainement) ; Dingo, en anglais ; les Farces et moralités en serbe (la traduction est en cours) ; Les Souvenirs d’un pauvre diable en espagnol (la traduction est achevée) ; Le Journal d’une femme de chambre en hébreu (traduction presque terminée) ; et un choix de chroniques sur l’art en anglais, en espagnol, en allemand et en italien.
* Introduction d’Octave Mirbeau dans l’enseignement secondaire : ses contes peuvent être aisément étudiés au collège, au même titre que ceux de Maupassant ; ses romans (L’Abbé Jules ou Dans le ciel), son théâtre (ses farces en un acte ou Les affaires sont les affaires) et sa critique d’art pourraient prendre place au lycée, pour peu que le Ministère de l’Éducation Nationale y incite les professeurs de lettres.
* Constitution de dossiers Mirbeau dans des journaux ou revues (Le Magazine littéraire, Lire, Cahiers naturalistes, Le Monde des livres, L’Histoire, Cahiers d'histoire, etc.), voire numéros spéciaux consacrés à Mirbeau, par exemple dans L’Herne.
*  Éditer un timbre à l’effigie de Mirbeau.
* Baptiser du nom de Mirbeau des lycées et collèges publics, notamment en Basse-Normandie, à commencer par le collège de Rémalard, qui porte le nom d’un écrivain complètement oublié, Paul Harel.
* Donner le nom d’Octave Mirbeau à des rues, à des places ou à des résidences, dans les villes qui n’en possèdent pas déjà (à commencer par Paris, où la rue Octave Mirbeau a disparu lors de la construction du périphérique).
* Éventuellement créer un nouveau Prix Octave Mirbeau décerné à un écrivain, français ou  étranger, dont l’œuvre se situerait dans la continuité et l’esprit de l’écrivain français.
* Poser une plaque sur l’immeuble du 1 rue Beaujon, à Paris, où est mort l’écrivain.
* Édifier une statue de l’écrivain dans le jardin de la maison de la famille Mirbeau à Rémalard (Orne), comme l’envisagent les nouveaux propriétaires du Chêne Vert.
* Obtenir que soit donné le nom d’Octave Mirbeau à une rose (une demande en ce sens a été faite auprès de Meilland-Richardier).
Etc.
            Pour les mener à bien, nous avons sollicité le haut patronage du Ministère de la Culture et de l'Académie Goncourt. Et nous avons constitué un comité de parrainage apportant à notre projet un soutien moral. Pour sa part, un comité de pilotage sera chargé d'impulser les initiatives, d'entretenir les contacts avec les institutions et collectivités sollicitées et de faire circuler l'information. Il comprendra notamment les membres du Conseil d'administration de la Société Mirbeau et sera ouvert à tous ceux qui sont prêts à participer à l'hommage rendu au grand écrivain.

Nous attendons donc des suggestions des mirbeauphiles du vaste monde pour voir ce qu'il serait possible de mettre sur pied. Appel, donc, à toutes les bonnes volontés !


 
 
* * *

OCTAVE MIRBEAU, LE JUSTICIER
Après un demi-siècle de purgatoire, on reconnaît enfin, bien tardivement, le génie et la modernité d'Octave Mirbeau (1848-1917), le "justicier", qui, selon Émile Zola, avait "donné son coeur aux misérables et aux souffrants de ce monde". Il est grand temps aujourd'hui de partir à la découverte d'une oeuvre immense, multiforme, et étonnamment actuelle, dont on ne connaissait jusqu'à présent qu'une infime partie. Dans toute son oeuvre, et à l'instar de ses "dieux" Auguste Rodin et Claude Monet, Mirbeau a entrepris de révolutionner le regard de ses contemporains. Il a voulu dessiller nos yeux, et nous obliger à découvrir les êtres et les choses, les valeurs et les institutions, tels qu'ils sont, et non tels que nous avons été conditionnés à les voir - ou, plutôt, à ne pas les voir. Dès 1877, il fixe à l'écrivain la mission d'obliger "les aveugles volontaires" à "regarder Méduse en face". Pamphlétaire, critique d'art, romancier et auteur dramatique, Mirbeau est donc avant tout le grand démystificateur.
LE GRAND DÉMYSTIFICATEUR
Aux yeux des "bien-pensants" et des Tartuffes de tout poil, son "crime", c'est d'avoir amené la société à se voir dans toute sa hideuse nudité et à "prendre horreur d'elle-même". Pour s'être scandalisé de tout ce qui choquait ses exigences de Vérité et de Justice, il est devenu scandaleux aux yeux des puissants de ce monde, qui, après sa mort, le lui ont fait payer cher. Mirbeau a en effet, pendant quarante ans, démasqué, stigmatisé et fait "grimacer", avec une férocité jubilatoire, tous ceux qu'un vain peuple, dûment crétinisé, s'obstine à respecter : les démagogues, forbans de la politique ; les spéculateurs et affairistes, les pirates de la bourse, et les requins de l'industrie et du commerce ; les "monstres moraux" du système répressif inique baptisé "Justice" ; les "pétrisseurs d'âmes" des Églises ; les rastaquouères des arts et des lettres, les guignols et les maîtres-chanteurs d'une presse vénale et anesthésiante ; et tous les bourgeois qui s'engraissent de la misère des pauvres, et qui, dépourvus de toute pitié, de tout "sentiment artiste" et de toute pensée personnelle, se sont dotés, pour leur confort moral et intellectuel, d'une indéracinable et homicide bonne concience. Ils sont le produit d'une société moribonde, où tout marche à rebours du bon sens et de la justice, et où, sous couvert de "démocratie" et de "république", une minorité sans scrupules exploite, écrase, aliène et mutile en toute impunité le plus grand nombre, réduit à l'état de "larves". Elle nivelle le génie, "suffrage-universalise" l'art, et transforme tout, hommes et choses, talent et honneur, en de vulgaires marchandises, soumises à l'inexorable loi de l'offre et de la demande. Sur les ruines des valeurs humaines, elle dresse des autels au seul dieu du capitalisme à visage inhumain qui triomphe sur toute la surface de la Terre et la transforme en un terrifiant "jardin des supplices" : le Veau d'or.
Le message, hélas ! n'a rien perdu de son actualité...
Retraduction bulgare de L'Amour de la femme vénale

* * *

ESQUISSE BIOGRAPHIQUE

Octave Mirbeau (1848-1917), journaliste, pamphlétaire, critique d'art, romancier et auteur dramatique, est une des figures les plus attachantes et les plus originales de la littérature de la Belle Époque.
Après une jeunesse passée dans un bourg du Perche où il étouffe, Rémalard, et des études secondaires médiocres au collège des jésuites de Vannes – d'où il est chassé à quinze ans dans des conditions plus que suspectes –, il se voit condamné, la mort dans l'âme, à l'enfermement mortifère de l'étude notariale du village, quand, deux ans après l'expérience traumatisante de la guerre de 1870, il répond à l'appel du tentateur, le leader bonapartiste Dugué de la Fauconnerie, ancien député de l'Orne, qui l'embauche comme secrétaire particulier, l'emmène à Paris et l'introduit à L'Ordre de Paris, l'organe officiel de l'Appel au Peuple (le parti impérialiste). Dès lors commence une longue période de prolétariat de la plume, qui lui laissera un fort sentiment de culpabilité : tour à tour, ou parallèlement, il fait "le domestique" (comme secrétaire particulier de Dugué, puis d'Arthur Meyer, le directeur du Gaulois), "le trottoir" (comme jounaliste stipendié de L'Ordre, puis de L'Ariégeois, bonapartistes, du Gaulois monarchiste et des Grimaces anti-opportunistes et antisémites, hélas !), et "le nègre" (il écrit une douzaine de volumes, romans et nouvelles, pour le compte de divers employeurs, notamment L'Écuyère, La Maréchale, Amours cocasses et La Belle Madame Le Vassart). C'est seulement au cours de l'année 1884 que, à l'occasion d'une liaison dévastatrice avec une femme de petite vertu, Judith Vimmer (la Juliette du Calvaire), il tire de sa vie de "raté" un bilan négatif, se ressource au fin fond de la Bretagne, et, rentré à Paris, entame difficilement sa "rédemption" : désormais il mettra sa plume étincelante et d'une efficacité à nulle autre pareille au service des causes qui sont les siennes, la justice sociale et la promotion des artistes de génie.
Traduction russe de L'Abbé Jules, dans une édition des œuvres complètes de Mirbeau (1908)
Le premier volume qu'il publie sous son nom en novembre 1885, les Lettres de ma chaumière, recueil de nouvelles qui ont pour cadre la Normandie et le Finistère, se veut l'antithèse de la gentillesse d'Alphonse Daudet et donne de l'homme et de la société une image fort noire, que les trois romans suivants, plus ou moins autobiographiques, vont renforcer : Le Calvaire (1886), où il romance à peine sa liaison avec Judith ; L'Abbé Jules (1888), où, sous la le coup de la "révélation" de Dostoïevski, il met en œuvre une psychologie des profondeurs pour évoquer le personnage d'un prêtre catholique dont la chair et l'esprit sont en révolte contre l'oppression sociale et la pourriture de l'Église ; et Sébastien Roch (1890), où il raconte avec émotion "le meurtre d'une âme d'enfant" par un jésuite violeur et qu'il situe au collège Saint-François-Xavier de Vannes. Parallèlement, sous son nom ou sous divers pseudonymes, il collabore au Gaulois, à La France, à L'Événement, au Matin, au Gil Blas, au Figaro et à L'Écho de Paris : il y entame des combats artistiques (il est le chantre attitré de Rodin, de Monet et des peintres impressionnistes, et, par la suite, de Van Gogh, de Camille Claudel et de Maillol) et des combats politiques (il se rapproche des anarchistes, pourfend le boulangisme, le nationalisme, le colonialisme, le militarisme, et les "mauvais bergers" de toute obédience qui se servent du suffrage universel pour mieux tondre le troupeau et planifier l'écrasement et l'abêtissement des individus).

Golgotha, traduction allemande du Calvaire (1895)


Golgofa, Traduction russe du Calvaire, Tachkent (1993)

Dans les années 1890, il traverse une longue crise existentielle, doublée d'une grave crise conjugale (il a épousé en 1887, en dépit du qu'en dira-t-on, une ancienne théâtreuse et femme galante, Alice Regnault) et se croit frappé d'impuissance. C'est pourtant au cours de ces douloureuses années qu'il publie en feuilleton les premières moutures du Journal d'une femme de chambre et du Jardin des supplices (sous le titre En mission), ainsi qu'un extraordinaire roman pré-existentialiste traitant de la tragédie de l'artiste et inspiré de Van Gogh, que Mirbeau vient de découvrir : Dans le ciel (1892-1893). Il commence également une longue collaboration (de dix ans) au Journal et rédige une tragédie prolétarienne, sur un sujet voisin de celui de Germinal, Les Mauvais bergers, qui sera créée par Sarah Bernhardt et Lucien Guitry en décembre 1897.














                         Traduction tchèque des Mauvais bergers (1906)

Mais ce qui va permettre à Mirbeau de sortir de sa neurasthénie en le jetant dans une activité socialement utile, c'est l'affaire Dreyfus, dans laquelle il s'engage, avec sa générosité coutumière, dès le 28 novembre 1897, soit deux jours après Émile Zola. Il rédige le texte de la deuxième pétition d'"intellectuels", il accompagne tous les jours Zola à son procès, il verse pour lui 7.500 francs et obtient de Reinach 30.000 francs pour payer les diverses amendes de l'auteur de "J'accuse", il participe à de nombreux meetings dreyfusistes à Paris et en province, et, surtout, il publie dans L'Aurore une cinquantaine de chroniques, où il cherche à mobiliser la classe ouvrière et les professions intellectuelles et tourne en dérision les nationalistes, les cléricaux et les antisémites en recourant avec jubilation aux interviews imaginaires. Il suit avec indignation, pendant plus d'un mois, le procès d'Alfred Dreyfus à Rennes et rentre à Paris désespéré.









Traduction italienne du Journal d'une femme de chambre (1936)
Traduction tchèque du Journal d'une femme de chambre (1993)



Traduction russe des 21 jours d'un neurasthénique (1910)
Traduction polonaise des 21 jours d'un neurasthénique (1923)

C'est sous l'effet de son profond pessimisme qu'il publie successivement Le Jardin des supplices (1899), monstruosité littéraire constituée d'un patchwork de textes antérieurs conçus indépendamment les uns des autres et de tonalités fort différentes, Le Journal d'une femme de chambre (1900), où il stigmatise l'esclavage des temps modernes qu'est la domesticité et étale les dessous peu ragoûtants de la bourgeoisie, et Les 21 jours d'un neurasthénique (1901), collage d'une cinquantaine de contes cruels parus depuis quinze ans dans la presse.

En avril 1903, il connaît un triomphe avec la création, à la Comédie-Française, d'une grande comédie classique de mœurs et de caractères, Les affaires sont les affaires, où il pourfend la classe des parvenus et dénonce la toute-puissance de l'argent-roi à travers le personnage d'un brasseur d'affaires devenu un type, Isidore Lechat. La pièce triomphe également en Allemagne, en Russie, aux États-Unis et dans d'autres pays. Devenu riche, il ralentit sensiblement sa production journalistique (signalons cependant sa collaboration de six mois à L'Humanité de Jaurès en 1904) et renonce au genre romanesque hérité du dix-neuvième siècle, qu'il a tenté de renouveler en le sortant des ornières naturalistes : il publie en 1907 La 628-E8, récit de voyage à travers la Belgique, la Hollande et l'Allemagne, et dont l'héroïne n'est autre que son automobile, et, en 1913, Dingo, fantaisie rabelaisienne inspirée par son chien. Il fait également représenter à la Comédie-Française, en décembre 1908, sur décision de justice, une comédie au vitriol, Le Foyer, qui fait scandale parce qu'il y dénonce la charité business et l'exploitation économique et sexuelle d'adolescentes.
Traduction roumaine du Jardin des supplices (1934)

De plus en plus souvent malade et aigri, il est prématurément presque incapable d'écrire (il rédige cependant une brochure sur la prostitution, L'Amour de la femme vénale, qui paraîtra après sa mort... en Bulgarie !) et se retire à Triel, où il se console avec les fleurs et avec les toiles de ses amis peintres de l'ignominie des hommes. La guerre de 1914 achève de désespérer un pacifiste impénitent qui n'a eu de cesse de dénoncer l'aberration criminelle des guerres et de préconiser l'amitié franco-allemande. Il meurt le jour même de ses 69 ans, le 16 février 1917. Quelques jours plus tard, sa veuve abusive fait paraître dans Le Petit Parisien un pseudo-"Testament politique d'Octave Mirbeau", faux patriotique à vomir de dégoût, concocté à sa demande par le renégat Gustave Hervé. Les amis du grand écrivain dénoncent en vain cette ignoble opération de désinformation, qui contribuera à salir durablement la mémoire d'Octave Mirbeau.
De fait, il va traverser une longue phase de purgatoire, qui va durer une soixantaine d'années. Certes, on réédite régulièrement ses deux romans les plus célèbres, on reprend à maintes reprises Les affaires sont les affaires, et on publie de 1934 à 1936 dix volumes qualifiés abusivement d'Œuvres illustrées. Mais on ne connaît qu'une petite partie de son immense production ; on ne sait pas lire Mirbeau et on l'affuble d'étiquettes absurdes (naturaliste) ou diffamatoires (pornographe, palinodiste) ; quant à l'université et aux manuels scolaires, ils l'ignorent superbement, et seuls quelques anglo-saxons lui consacrent une thèse. Les choses commencent à changer à la fin des années 1970 grâce à la publication de ses romans par Hubert Juin, dans la collection "Fin de siècle", puis dans les années 1980 avec les premières recherches universitaires françaises, et surtout depuis 1990 : parution de sa première biographie, Octave Mirbeau, l'imprécateur au cœur fidèle, et d'une première grande synthèse sur Les Combats d'Octave Mirbeau ; publication d'une trentaine de volumes de textes inédits (Dans le ciel, Contes cruels, Combats pour l'enfant, Paris déshabillé, Combats esthétiques, Lettres de l'Inde, L'Amour de la femme vénale, Chroniques du Diable, Amours cocasses, Noces parisiennes, Premières chroniques esthétiques, cinq romans parus sous pseudonyme, Combats littéraires, Correspondance générale) ; organisation de cinq colloques internationaux, dont les Actes sont publiés ; constitution en 1993 d'une Société Octave Mirbeau, qui publie des Cahiers Octave Mirbeau annuels de belle qualité et abondamment illustrés ; développement rapide des recherches universitaires, tant en France qu'à l'étranger ; triomphe des reprises du Foyer et de Les affaires sont les affaires au théâtre ; multiplication des adaptation théâtrales de romans, de contes et de chroniques de Mirbeau ; publication de la première édition critique, de l'Œuvre romanesque, du Théâtre complet et de la Correspondance générale de Mirbeau...
Octave Mirbeau est enfin remis à sa vraie place : une des toutes premières de notre littérature. Prototype de l'écrivain engagé, libertaire et individualiste, il est le grand démystificateur des hommes et des institutions qui aliènent, qui oppriment et qui tuent. Il a mis en œuvre une esthétique de la révélation et s'est fixé pour mission d'"obliger les aveugles volontaires à regarder Méduse en face". Il a pour cela remis en cause, non seulement la société bourgeoise et l'économie capitaliste, mais aussi l'idéologie dominante et les formes littéraires traditionnelles, qui contribuent à anesthésier les consciences et à donner de notre condition et de la société une vision mensongère et réductrice. Il a notamment participé à la mise à mort du roman prétendument "réaliste". Rejetant le naturalisme, l'académisme et le symbolisme, il a frayé sa voie entre l'impressionnisme et l'expressionnisme, et nombre d'écrivains du vingtième siècle ont une dette envers lui.

Le Portefeuille, en catalan (1937)








Traduction chinoise des
21 jours d'un neurasthénique
(1996)



Traduction espagnole du Jardin des supplices (vers 1930)






      Traduction italienne de Les affaires sont les affaires (1925)

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LES ARTICLES D’OCTAVE MIRBEAU
Avant d’entamer tardivement une carrière littéraire sous son nom et de devenir un romancier et un auteur dramatique à part entière, Octave Mirbeau a été un journaliste, vite apprécié et fort recherché sur le marché. Pendant plus de trente ans, de 1872 à 1902, c’est la collaboration à la presse de l’époque qui a assuré son gagne-pain ; et c’est aussi dans la presse qu’il a mené l’essentiel de ses combats esthétiques et politiques. Sous son nom, il a publié quelque 1300 articles (contes, chroniques, comptes rendus de livres ou de pièces de théâtre, fantaisies, dialogues, etc.). À quoi il conviendrait d’ajouter des centaines de contributions anonymes, notamment dans L’Ordre de Paris et L’Ariégeois, ou parues sous divers pseudonymes, qui ne sont sans doute pas tous répertoriés, tant s’en faut : Tout-Paris, Auguste, Daniel René, Gardéniac, Montrevêche, Le Diable, Nirvana, Henry Lys, Jean Maure, Jean Salt, Jacques Celte…
Car, avant de voler de ses propres ailes, à partir de 1885, et de mener sous son nom ses propres combats, pour ses propres valeurs éthiques et esthétiques, il n’a été, pendant une douzaine d’années, qu’un de ces « prolétaires de lettres » qu’en décembre 1883, dans Les Grimaces, il appelait à se dresser contre « l’infâme capital littéraire ». Il lui a fallu commencer par faire ses preuves et ses armes au service de divers « marchands de cervelles humaines » auxquels il a dû prostituer son talent. Il en a conservé une vive amertume et un profond sentiment de culpabilité, dont témoigne son roman inachevé Un gentilhomme, notamment pour les articles antisémitiques des Grimaces, hebdomadaire commandité par le banquier Edmond Joubert.
En dépit de son dégoût pour la presse, machine à aliéner et à anesthésier, il n’en a pas moins continué à jouer sa partie en soliste et à imposer à ses divers rédacteurs en chef, grâce à un rapport de forces devenu peu à peu favorable, des contributions de nature à susciter des questions dans une partie de son lectorat. Nombre de ses articles ont suscité des remous, voire des scandales, à l’instar de son « Comédien » d’octobre 1882 dans Le Figaro :
-->http://www.scribd.com/doc/2243220/Octave-Mirbeau-Le-Comedien-
C’est en effet par une pédagogie de choc que le justicier Mirbeau entend obliger ses lecteurs à regarder en face des réalités trop souvent camouflées et susceptibles de bousculer leur bonne conscience et leur conformisme. Certes, il ne se fait guère d’illusions sur la majorité d’entre eux, dûment crétinisés et enduits de préjugés corrosifs. Mais une frange de son lectorat lui semble susceptible de réagir, de découvrir les êtres et les choses sous un jour nouveau, et de commencer à s’interroger : il s’agit de ceux qu’il qualifie d’ « âmes naïves » – c’est-à-dire ceux qui ne sont pas encore totalement conditionnés et émasculés par la famille, l’école, l’Église catholique… et la presse.
Nous ne connaissons pas les conditions matérielles qui étaient consenties, dans L’Ordre de Paris, au secrétaire et porte-plume d’Henri Dugué de la Fauconnerie. Nous n’en savons pas davantage sur ses émoluments de rédacteur en chef de L’Ariégeois, en 1878, de Paris-Midi Paris-Minuit et des Grimaces en 1883. Mais nous savons qu’en 1885, il gagne 125 francs par article au Gaulois d’Arthur Meyer, à La France de Charles Lalou et au Matin d’Alfred Edwards, puis 300 francs au Figaro de Francis Magnard en 1889, et 350 francs (soit 1 100 euros environ) au Journal de Fernand Xau, à partir de 1894. Ce qui fait alors de lui le journaliste le mieux payé de son temps : on prétend que, le jour où paraissaient, en Premier Paris, ses chroniques du Journal, les ventes du quotidien augmentaient de 10 %….

En 1902, après sa rupture avec Eugène Letellier, le propriétaire du Journal, les interventions journalistiques de Mirbeau se raréfient : il ne collabore plus qu’épisodiquement à L’Auto, de Desgrange, en 1903, à L’Humanité de Jaurès, en 1904, au Matin de Bunau-Varilla, en 1907, et à Paris-Journal de Gérault-Richard, en 1910. Depuis qu’il est devenu riche grâce à sa plume et au succès de ses romans (146 000 exemplaires du Journal d’une femme de chambre sont vendus en France de son vivant) et de ses pièces (Les affaires sont les affaires lui rapporte quelque 300 000 francs), il n’a plus besoin de chroniquer comme un forçat pour assurer sa pitance quotidienne.

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LES CONTES DE MIRBEAU











Un genre florissant


Dans les années 1880, quand Octave Mirbeau commence à percer dans le monde journalistique, le conte joue un rôle de premier plan dans la grande presse nationale, dont les tirages ne cessent d’augmenter. Pour des entreprises commerciales confrontées à une concurrence impitoyable, il est une manière de fidéliser la masse flottante des lecteurs en leur offrant un espace ludique et récréatif où chacun, sur deux ou trois colonnes, peut retrouver ses désirs et ses rêves, conforter ses préjugés, ses habitudes et ses croyances. Il est un divertissement de bon ton, qui apporte à chacun une dose modérée d’émotion ou de gaieté (point trop n’en faut !), sans perturber pour autant les digestions ni l’ordre moral et social.
Mirbeau fait ses premières gammes de conteur, sous son propre nom, à Paris-Journal et au Figaro, en 1882, puis au Gaulois, à La France et au Gil Blas. Son premier et unique recueil signé de son nom paraît chez Laurent (en novembre 1885) sous un titre destiné à le faire apparaître comme l’anti-Daudet : Lettres de ma chaumière (il en republiera une partie en janvier 1894, chez Charpentier-Fasquelle, sous un titre nouveau, Contes de la chaumière). Il y illustre notamment la misère matérielle et morale du paysan normand, son insensibilité et son fatalisme, sur le modèle de Tolstoï décrivant les moujiks, et la dureté des relations humaines dans une société impitoyable pour les petits. Le public ne se bouscule pas : à l'en croire, mais il exagère bien évidemment, à peine cinquante exemplaires auraient été écoulés !
Il n'abandonne pas le genre pour autant, tout en pestant parfois contre cette nécessité alimentaire qui nuit à son travail de romancier. À côté de ses chroniques politiques, esthétiques et littéraires, le conte constitue une part non négligeable de ses contributions au Gil Blas, à L'Écho de Paris et plus tard au Journal. Mais il est vrai qu’au fur et à mesure que croît sa célébrité, sa production de conteur diminue notablement, au profit d’autres modes d’intervention journalistique où il a les coudées plus franches et qui lui semblent mieux adaptées à son propos.
Traduction allemande de contes inédits (1906)


Traduction italienne de La Pipe de cidre (1920)

La subversion du conte
Mais, au lieu que le conte conforme au modèle courant ne menace en rien le misonéisme du lectorat, Mirbeau, lui, en subvertit la forme et le contenu. L’humour grinçant et l’horreur n’ont rien de gratuit et servent au contraire à effaroucher et à perturber pour obliger les lecteurs à réagir : tout vaut mieux que cette indifférence des troupeaux que l’on mène à l’abattoir ou aux urnes !
Il y aborde en effet des thèmes qu’il ne cessera d’exploiter dans ses grandes œuvres et qui constituent un choc pédagogique pour la majorité de ses lecteurs : le tragique de l’humaine condition, la souffrance existentielle, le sadisme et la loi du meurtre, l’incommunicabilité et la guerre entre les sexes, l’engrenage de la violence, la dérisoire et pathétique inconsistance des existences larvaires. Avant Le Jardin des supplices, il y dresse l’inventaire des infamies humaines et de l’universelle souffrance : « L’homme se traîne pantelant, de tortures en supplices, du néant de la vie au néant de la mort », écrit-il dans « Crime d’amour » (Le Gaulois, 11 février 1886).
Se rapprochant des chroniques, ses contes et ses dialogues sont en prise avec l’actualité et sont farcies d’allusions polémiques. Mirbeau s’y livre à un chamboule-tout jubilatoire de toutes les institutions habituellement respectées et y attaque sans vergogne toutes les formes du mal social de la fin du siècle, que les grimaces des dominants empêchent nombre de gens de percevoir : le cléricalisme empoisonneur des âmes, le nationalisme meurtrier, le revanchisme va-t-en-guerre, l’antisémitisme homicide, le colonialisme génocidaire, le cynisme des politiciens arnaqueurs, le sadisme de ceux qu’il appelle les « âmes de guerre », la misère du prolétariat des villes et des campagnes, la prostitution, l’exploitation des pauvres et l’exclusion sociale. Dans la continuité de Voltaire, il veut nous oblige à voir ce qui dérange notre confort moral et intellectuel, et il se sert du conte et du dialogue dans l’espoir de faire jaillir l’étincelle dans les consciences et d’inciter son lectorat à modifier peu à peu certains de ses comportements., voire à devenir un citoyen lucide, acteur de sa propre vie
Ainsi subverti, le conte, pour Mirbeau, n’est plus un vulgaire et inoffensif divertissement, il participe d’une entreprise didactique de démolition et de démystification.















Traduction autrichienne de contes inédits (1908)


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MIRBEAU ROMANCIER



Traduction russe de Sébastien Roch,

tome III des Œuvres complètes de Mirbeau en russe (1908)


Un novateur
Conscient des impasses du genre romanesque hérité de Balzac, Mirbeau a tenté de le renouveler pour le sortir des ornières du naturalisme. Il a ainsi participé à l'histoire du roman, en frayant des voies nouvelles, et en contribuant à la mise à mort et au dépassement du roman du XIXe, dont il conteste les présupposés :
• l'idée qu'il existe une réalité objective, indépendante de l'observateur ;
• l'idée que cette réalité est régie par des lois intelligibles et obéit à une finalité qui lui donne sa cohérence ;
• l'idée que le langage est un outil bien adapté, permettant d'exprimer cette réalité et de la rendre sensible.
Pour Mirbeau, ce sont là des illusions naïves. Pourtant, il n'a pas rompu d'emblée avec le vieux roman, et son évolution a été progressive. On peut y distinguer quatre étapes.
1. Les romans "nègres"


De 1880 à 1886, Mirbeau a rédigé près d'une dizaine de romans comme "nègre", pour le compte de commanditaires fortunés soucieux de notoriété littéraire. Ils ont paru sous trois pseudonymes différents :
Forsan ;
Albert MIRoux ;
• et, surtout, Alain BAUquenne.
Plusieurs de ces romans sont remarquables et ont été réédités en annexe des trois volumes de l’édition critique de l’Œuvre romanesque de Mirbeau (Buchet/Chastel – Société Octave Mirbeau, 2000-2001) et sur le site Internet des éditions du Boucher :
L'Écuyère (1882), tragédie de l'amour, doublée d'une peinture au vitriol du "beau monde".
La Maréchale (1883), récit plein d'humour où se ressent l'influence d'Alphonse Daudet.
La Belle Madame Le Vassart (1884), où Mirbeau entreprend de refaire à sa manière La Curée de Zola, en désacralisant la famille et la pseudo-République, troisième du nom.
Dans la vieille rue (1885), émouvant récit du sacrifice d'une vierge.
La Duchesse Ghislaine (1886), roman d'analyse dans la lignée de Stendhal.
Ces romans, écrits rapidement pour des raisons alimentaires, et dont il n'a pas à assumer la paternité, s'inscrivent dans le cadre romanesque traditionnel :
- Le récit est écrit à la troisième personne, par un romancier omniscient, substitut de Dieu.
- Il s'agit de romans-tragédies, rigoureusement composés selon un implacable mécanisme d'horlogerie, où le fatum prend la forme des déterminismes socio-culturels et qui traitent souvent de sacrifices d’autant plus émouvants qu’ils se révèlent inutiles.
- Mirbeau y manifeste un souci tout classique de clarté, et y met en œuvre des procédés d'investigation qui ont fait leurs preuves (analyse psychologique, style indirect libre).
- On y ressent des influences diverses, voire des réminiscences, de Barbey d'Aurevilly, de Stendhal, de Goncourt, de Zola et de Daudet : Mirbeau y fait ses gammes de romancier en même temps que ses preuves.
C'est là de l'excellente littérature, admirablement écrite, par un observateur qui ne se laisse pas duper par les apparences et s'emploie déjà à nous révéler l'envers du décor. Mais ce n'est pas encore de la vie, nourrie de l'expérience personnelle de l'auteur.









Traduction polonaise du Jardin des supplices (1922)
Traduction néerlandaise du Jardin des supplices (1969)


2. Romans "autobiographiques"

Le Calvaire (1886), "histoire" d'une passion dévastatrice, dans la lignée de Manon Lescaut.
L'Abbé Jules (1888), peinture haute en couleur d'un prêtre "damné", en révolte contre son Église, contre la société bourgeoise, et contre la misérable condition faite à l'homme.
Sébastien Roch (1890), récit bouleversant du "meurtre d'une âme d'enfant" par un jésuite infâme, le père de Kern, séducteur et violeur.
Mirbeau situe l'action dans des lieux qu'il connaît parfaitement (notamment la région de Rémalard, dans le Perche) ; il y évoque nombre de souvenirs d'enfance, en particulier ses quatre années d'"enfer" chez les jésuites de Vannes, avant d'en être chassé dans des conditions plus que suspectes (n'aurait-il pas été, lui aussi, violé par son maître d'études, comme le petit Sébastien Roch ?) ; et il transpose dans Le Calvaire sa propre relation passionnelle et destructrice avec une femme de petite vertu, Judith Vimmer, rebaptisée Juliette.
En rupture avec le naturalisme zolien, Mirbeau nous présente un récit discontinu, et, par moments, lacunaire, où les événements sont toujours réfractés par une conscience : la subjectivité y est totale (impressionnisme littéraire). L'atmosphère, souvent pesante, voire morbide, prend parfois une allure cauchemardesque ou fantastique, fort éloignée des conventions du réalisme. Le romancier n'est pas omniscient ; et, à l'instar de Dostoïevski, dont il vient d'avoir la "révélation", il met en œuvre une psychologie des profondeurs, qui préserve le mystère des êtres, et qui tranche avec la psychologie "en toc" de Paul Bourget et avec le déterminisme physiologique simpliste d'Émile Zola. Enfin, il prend des libertés avec la vraisemblance et avec la crédibilité romanesque.
Cependant Mirbeau est encore marqué par l'héritage du roman "réaliste" du XIXe siècle : il réalise des "études de mœurs" provinciales ; il attache beaucoup d'importance à la question d'argent et aux pulsions sexuelles ; il met en lumière les déterminismes qui pèsent sur ses personnages (hérédité, influence du milieu). Il semble tempérer ses audaces de peur de ne pas être suivi par la grae majorité des lecteurs misonéistes.










Traduction roumaine de L'Abbé Jules (1974)
Traduction anglaise du Journal d'une femme de chambre (1967)

Traduction russe du Journal d'une femme de chambre (2008)

3. La déconstruction du roman

Dans le ciel (1892-1893), non publié en volume du vivant de Mirbeau : roman "en abyme", qui traite de la tragédie de l'artiste (inspiré de Van Gogh) et qui présente du tragique de l'humaine condition une vision pré-existentialiste.
Le Jardin des supplices (1899), qui résulte du mixage désinvolte d'articles sur "la loi du meurtre" et de deux récits parus indépendamment dans la presse : En mission et Un Bagne chinois. C'est un roman initiatique, doublé d'une parabole de la condition humaine, d'une dénonciation du colonialisme et d'une démystification de la vie politique française, où le sinistre côtoie le grotesque, et la caricature à la Daumier le grand-guignol à la Sade.

Traduction italienne du Jardin des supplices (1934)

Traduction russe du Jardin des supplices, 1910

Le Journal d'une femme de chambre (1900), inventaire des pourritures des classes dominantes vues à travers le regard d'une chambrière qui ne s'en laisse pas conter.
Les 21 jours d'un neurasthénique (1901), collage d'une cinquantaine de contes cruels parus dans la presse entre 1887 et 1901, et imprégnés d'un pessimisme noir.
Traduction néerlandaise des 21 jours d'un neurasthénique (1974)

Mirbeau y met à mal les conventions du roman balzacien :
- Refus de la composition : tendance à mettre arbitrairement bout à bout des épisodes sans lien les uns avec les autres.
- Refus de l'"objectivité" (le récit est à la première personne) et de toute prétention au "réalisme" (la véracité des récits n'est jamais garantie).
- Mépris pour la "vraisemblance" (à laquelle Mirbeau oppose le vrai) ; pour la crédibilité romanesque (surtout dans Le Jardin) ; et pour les hypocrites "bienséances" (surtout dans Le Journal) : Mirbeau n'y voit que des lits de Procuste sur lesquels on mutile la réalité pour mieux mystifier les lecteurs. Il s'emploie au contraire à les déconcerter pour mieux éveiller leur sens critique.
À l'univers ordonné, cohérent, du roman balzacien, où tout est clair, et où tout semble avoir un sens et une finalité, Mirbeau substitue un univers discontinu, incohérent, aberrant et monstrueux. La contingence du récit, où éclate l'arbitraire du romancier-démiurge, reflète la contingence d'un monde absurde, où rien ne rime à rien.











Traduction polonaise de L'Abbé Jules (1906)
Traduction polonaise des 21 jours d'un neurasthénique (1910)

4. Mise à mort du roman... ou retour aux origines ?
La 628-E8 (1907), récit d'un voyage en automobile à travers la Belgique, la Hollande et l'Allemagne, qui est surtout un voyage à l'intérieur de soi.


Dingo (1913), évocation farcesque et jubilatoire d'un chien mythique, justicier substitut du romancier devenu vieux.
Mirbeau renonce aux subterfuges des personnages romanesques et se met lui-même en scène en tant qu'écrivain. Il choisit pour héros, non plus des hommes, mais sa propre voiture (la fameuse 628-E8) et son chien (Dingo). Il renonce à toute trame romanesque et à toute composition, et obéit seulement à sa fantaisie. Enfin, sans le moindre souci de réalisme, il multiplie les caricatures, les effets de grossissement et les "hénaurmités" pour mieux nous ouvrir les yeux. Ce faisant, par-dessus le roman codifié du XIXe siècle à prétentions réalistes, Mirbeau renoue avec la totale liberté des romanciers du passé, de Rabelais à Sterne, de Cervantès à Diderot. Et il annonce ceux du XXe...
À ces romans achevés, il convient d’ajouter un roman posthume, resté en chantier : Un gentilhomme, où Mirbeau règle ses comptes avec un passé qui a du mal à passer.







Traduction slovaque du Journal d'une femme de chambre (1992)
Traduction polonaise du Journal d'une femme de chambre (1909)

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LES CHRONIQUES POLITIQUES
ET SOCIALES DE MIRBEAU

















Un écrivain engagé
Octave Mirbeau est le type même de l'écrivain engagé : il a participé pendant plus de quarante ans à toutes les luttes de la cité et il a toujours mis sa plume incomparable au service des causes éthiques, sociales, politiques et esthétiques qu'il a embrassées. Le pamphlet, la chronique, le conte, la critique d'art, la farce, le roman, la grande comédie de mœurs et de caractères, sont autant de moyens de faire passer dans le grand public les idées qui lui tiennent à cœur et de promouvoir les valeurs sans lesquelles la vie ne vaudrait pas la peine d'être vécue.
Pour des générations de jeunes gens et de prolétaires des villes et des campagnes, Mirbeau est apparu comme un justicier qui, selon le mot de Zola, avait « donné son cœur aux misérables et aux souffrants de ce monde ». Pourtant il lui a fallu de longs tâtonnements, et bien des compromissions, avant de jouer ce rôle de Don Quichotte – le héros de Cervantès lui apparaissait comme le modèle du journaliste – et de redresseur de torts. Car, avant de pouvoir voler de ses propres ailes, il a dû, pendant une douzaine d'années, prostituer sa plume et se vendre à la réaction.

AU SERVICE DE LA RÉACTION

Prolétaire de la plume obligé de vendre son talent à ceux qui avaient les moyens de se l'offrir, il a dû, tour à tour ou simultanément :
- faire le domestique : secrétaire particulier de Dugué de la Fauconnerie et d'Arthur Meyer, il a rédigé pour eux des lettres, privées ou publiques, des éditoriaux politiques de L’Ordre bonapartiste et du Gaulois légitimiste, ou des brochures de propagande bonapartiste ;
- faire le trottoir : chroniqueur à gages dans la presse conservatrice, bonapartiste (L'Ordre de Paris et L'Ariégeois), puis monarchiste (Le Gaulois et Paris-Journal), il lui a fallu se soumettre aux diktats de ses directeurs successifs, et il y a vu, dès 1883, une forme de prostitution ;
- faire le "nègre" : il a composé, moyennant finances, plus d'une dizaine de volumes pour des personnes riches et avides de notoriété littéraire.
Pendant toutes ces années où il lui a fallu faire ses gammes et ses preuves, de 1872 à 1884, Mirbeau n'a donc pas été son propre maître et a dû servir – « mécaniquement », écrira-t-il dans Un gentilhomme – des causes qui n'étaient pas les siennes. Il en a conçu un torturant sentiment de culpabilité – surtout pour ses articles antisémites des Grimaces (1883) – et, dès son retour d'Audierne, à l'automne 1884, il a entamé une difficile rédemption par la plume (la suite du Calvaire devait d’ailleurs être symptomatiquement intitulée La Rédemption).
L'étude des centaines d'articles, le plus souvent anonymes, ou signés de pseudonymes, qu'il a rédigés pendant ces douze années de prolétariat pas comme les autres, révèle que, bien souvent, tout en servant ses maîtres, il a tenté tant bien que mal de rapprocher ses écrits de ses propres valeurs :
• Ainsi, dans L'Ordre bonapartiste, il se fait le défenseur des "petits" – ouvriers, paysans, chômeurs, instituteurs – et il donne du parti impérialiste une image populiste, voire de gauche, n'hésitant pas, en 1877, à parler de "socialisme". Mais il se rendra vite compte, dans l’Ariège en 1877-1878, que la cause impérialiste, qui prétend réconcilier l’Ordre et le Progrès, est en réalité beaucoup plus conservatrice que progressiste.
• Dans Le Gaulois légitimiste et mondain, il critique la charité, préconise la justice sociale et proclame le droit au travail et au pain (il manifeste même, en 1883, aux côtés de Kropotkine et de Louise Michel).
• Dans les fameuses Grimaces de 1883, anti-opportunistes (et aussi, hélas ! antisémites), il fait de la politique des républicains au pouvoir une critique de gauche, il dénonce leurs prévarications et révèle nombre de scandales, ce qui le rapproche des radicaux (extrême gauche parlementaire de l'époque) ; comme les anarchistes, il rêve du grand soir qui mettra un terme à la pourriture de la société et, à défaut, en appelle au choléra vengeur (« Ode au choléra »). Bref, il mange sans vergogne à tous les râteliers et diversifie amplement son lectorat. Mais ses audaces finissent par lasser ses commanditaires, qui mettent un terme à l’expérience au bout de six mois.
Ainsi, tout en servant officiellement la réaction, Mirbeau a essayé, difficilement, de faire passer dans son lectorat des préoccupations sociales et éthiques.

OCTAVE MIRBEAU ANARCHISTE

À partir du "grand tournant" de 1884-1885, Mirbeau se rallie progressivement aux thèses libertaires et renoue avec la révolte de sa jeunesse, dont témoignent ses Lettres à Alfred Bansard des Bois. Farouchement individualiste et attaché à défendre les droits imprescriptibles de l'individu – à commencer par l'enfant –, il voit dans l'État l'ennemi numéro un et souhaite « le réduire à son minimum de malfaisance ». En effet, au lieu de permettre à chacun d'épanouir ses potentialités, l'État « assassin et voleur » n'a de cesse de réduire l'homme à l'état de "croupissante larve" malléable et corvéable à merci, pour le plus grand profit de tous "les mauvais bergers" : patrons, politiciens, magistrats, militaires, enseignants...
Désireux d'ouvrir les yeux de toutes les victimes de cette déshumanisation programmée, il s'emploie donc à arracher le masque de respectabilité des "honnêtes gens" et à mettre à nu les institutions oppressives :
La famille, lieu d'enfermement et d'oppression, où l'on conditionne l'enfant et où on lui transmet, de génération en génération – « legs fatal » – , des modèles de comportement et des idées toutes faites.
L'école, où on le gave de connaissances inutiles et où l'on comprime inhumainement les besoins de son corps et de son esprit.
L'Église catholique, qui inculque des « superstitions abominables » et qui inocule le « poison » de la culpabilité.
L'armée, qui traite les jeunes gens comme du bétail ou de la chair à canon et les conditionne pour en faire des assassins ou des martyrs (voir « Un an de caserne »).
L'usine, où l'on surexploite des hordes d'hommes réduits à l'esclavage salarié, avant de les mettre au rebut quand ils ne sont plus bons à rien.
La "Justice", si l’on ose dire, servile devant les puissants, mais implacable aux pauvres et aux démunis.
La finance, qui permet à des escrocs tels qu'Isidore Lechat de voler impunément des milliards et d'affamer des milliers de misérables et qui, au nom de la prétendue scientificité de l’économie politique dite “libérale”, justifie l’écrasement des faibles et des pauvres par les forts et les riches..
Le système parlementaire, qui permet à des démagogues sans scrupules d'anesthésier le bon peuple et de se remplir les poches « en crochetant les caisses de l'État ». Dès lors, le suffrage universel apparaît comme une « duperie », et Mirbeau appelle logiquement à « la grève des électeurs » – article que les anarchistes de toute l’Europe diffuseront à des centaines de milliers d’exemplaires.
Traduction portugaise de La Grève des électeurs
Le colonialisme, qui au nom du “progrès” et de la ”civilisation occidentale et chrétienne”, détruit des cultures millénaires, réduit des peuples en esclavage et transforme des continents entiers en effrayants jardins des supplices.
Le scientisme, et son corollaire le mandarinat médical contre lequel il mène campagne en 1907 dans les colonnes du Matin : il y voit une dangereuse dégénérescence de la science en un nouvel opium du peuple, qui sert à la bourgeoisie, la nouvelle classe dominante, à damer le pion à la vieille religion catholique et à assurer son pouvoir sur les esprits.
• Les outils de conditionnement et d’abêtissement du peuple que sont à ses yeux la presse anesthésiante, qui n’est parfois même qu’un outil de chantage, le théâtre de divertissement et les romans à l’eau de rose.
Toute l'œuvre de Mirbeau, et au premier chef ses chroniques politiques et sociales, constitue donc une entreprise de démystification ou de déconditionnement, dans l'espoir de redonner à ses lecteurs une dignité et une conscience sans lesquelles aucune émancipation sociale ne serait concevable. Certes, pour la majorité d’entre eux, il n'y croit guère, car il est conscient de l’irréductible bonne conscience des nantis et de l'aliénation idéologique des classes dominées (voir en particulier Le Journal d'une femme de chambre). Mais il n'a jamais eu besoin d'espérer pour entreprendre, et il n'a jamais cessé de se battre pour autant en faveur de tous les opprimés et de tous les sans-voix : mettant en pratique le principe de Jaurès, il a tenté, difficilement, de concilier le pessimisme de la raison et l’optimisme de la volonté.
Mirbeau ne s'est pas contenté d'une propagande par le verbe, il s'est aussi mêlé à toutes les grandes batailles de l'époque :
contre le boulangisme, dans lequel il perçoit un danger mortel pour l’intelligence et la culture (1886-1890) ;
contre les expéditions coloniales (notamment au Tonkin et à Madagascar), qui seront le crime inexpiable des Européens ;
contre les « lois scélérates » liberticides (1894) et pour la défense de Jean Grave, de Félix Fénéon et de Laurent Tailhade ;
• pour une école libertaire et contre l’alliance objective des Cartouche de la République et des Loyola de l’Église romaine ;
pour la défense d’Alfred Dreyfus, et pour la Vérité et la Justice (1897-1899) ;
contre la politique nataliste (voir sa série d’articles « Dépopulation » en 1900) et pour le droit à l’avortement, qu’il affirme dès 1890 (« Consultation ») ;
• contre le danger clérical, qui aliène et empoisonne les esprits pour mieux les dominer, pour la laïcité et une véritable séparation des Églises et de l'État permettant un enseignement matérialiste, réellement libéré du « poison religieux » ;
• pour le soutien au peuple russe lors de la révolution russe de 1905 ;
• pour la paix en Europe et dans le monde, et en particulier pour l'amitié franco-allemande, facteur de paix, de progrès social et de prospérité économique, ce qui lui a valu l’hostilité permanente des “patriotes” ;
contre la peine de mort ;
contre la censure et, en particulier, pour la défense des anarchistes, des antimilitaristes et des syndicalistes emprisonnés.

AUX CÔTÉS DES SOCIALISTES

Après avoir œuvré plus que tout autre à la défense et illustration de l'idéal anarchiste, Mirbeau n'en a pas moins fait un bout de chemin aux côtés des socialistes "collectivistes", en qui il ne voyait naguère que des bureaucrates niveleurs et liberticides.
Il lui a fallu l'affaire Dreyfus pour comprendre que les groupes libertaires étaient trop divisés et trop faiblement organisés pour peser dans le rapport de force entre les classes sociales. Il a aussi découvert en Jaurès un humaniste, soucieux d'alléger au plus vite la souffrance des exploités sans attendre le grand soir. Aussi, tout en restant anarchiste de cœur jusqu'à sa mort, il n'en a pas moins accepté, par souci d'efficacité, de collaborer à L'Humanité de Jaurès dès sa fondation, en avril 1904. Mais il s'est retiré six mois plus tard lorsque la politique politicienne et partidaire lui a paru prendre le pas sur la lutte pour des réformes immédiates. Il n'en a pas moins compté sur Jaurès pour faire adopter des lois moins inhumaines.
Homme libre, Mirbeau n'a jamais voulu adhérer à aucun parti, à aucun syndicat, ni à aucun groupe de pression. Mais, soucieux de réalisme, il a toujours essayé d'entretenir des relations de sympathie avec quelques hommes politiques susceptibles de relayer son action au parlement ou au gouvernement : Jaurès, bien sûr, à partir de l’Affaire, mais aussi Clemenceau et Aristide Briand qui, arrivés au pouvoir, décevront son attente et qu'il ne manquera pas de stigmatiser. Il incarne parfaitement l'intellectuel dreyfusard.

MIRBEAU DREYFUSARD

Octave Mirbeau est un des grands combattants de l'Affaire. Mais son rôle a été longtemps occulté ou sous-estimé. Il est grand temps de rendre tardivement justice au justicier.
En 1883, à l'époque où il était rédacteur en chef des Grimaces, Mirbeau avait prévenu : « Partout où il y aura une plaie à brûler, des coquins à démasquer, des décadences à flageller, une vertu à exalter, nous n'hésiterons pas, en dépit de l'indifférence calculée des uns et de la fureur des autres. » Il est toujours resté fidèle à cet engagement. Certes, en 1894, lorsque le capitaine Alfred Dreyfus est accusé de haute trahison, il n'a pas un mot pour le défendre. Comme les autres anarchistes, il n’a cure de la condamnation d'un officier et d’un riche bourgeois, fût-il juif. Pour lui, comme pour tous les libertaires et les socialistes de l'époque, un officier sans état d'âme, prêt à mitrailler des ouvriers désarmés comme au cinquième acte des Mauvais bergers, ne peut être qu'une brute homicide, un « galonnard » massacreur de pauvres, comme l'écrit Le Père Peinard d’Émile Pouget. Et un riche bourgeois, appartenant à une famille d'industriels, est forcément un ennemi de classe et un exploiteur. Aussi n'est-ce que tardivement que Mirbeau se sent concerné par le sort d'Alfred Dreyfus, qu'il lui a fallu dépouiller de tout caractère de classe pour que des prolétaires et des intellectuels progressistes puissent s’engager à le défendre en tant que victime innocente de l’État et de l’armée (voir « À un prolétaire »).
Au printemps 1897, après une visite du compagnon en anarchie Bernard Lazare, Mirbeau est tenaillé par les premières morsures du doute, mais il est muselé au Journal. Les révélations de Mathieu Dreyfus et l'engagement de l'intègre vice-président du Sénat, Scheurer-Kestner, l'amènent à prendre position publiquement dans un article du Journal, le 28 novembre 1897, soit deux jours seulement après le premier article de Zola. Puis la révoltante et caricaturale iniquité de l'acquittement d'Esterhazy, le 11 janvier 1898, qui constitue comme une nouvelle condamnation de Dreyfus, et le courageux cri « de pitié et de vérité » de Zola dans J'accuse, le 13 janvier, le convainquent de l'effroyable machination et de l’urgente nécessité de se battre. Dès lors, son engagement est total et passionné, et la bataille pour la Vérité et la Justice obsède son esprit et occupe la majeure partie de son temps, au détriment de son œuvre littéraire.
Mirbeau relève le double défi lancé par les nationalistes et les antisémites à la conscience et à l'intelligence, avec la complicité des républicains modérés au pouvoir et la bénédiction de l’Église catholique. Son action est multiple :
• Il prend l'initiative d'une pétition, dite “des intellectuels”, adressée au président de la Chambre, pour exiger « le maintien des garanties légales des citoyens contre l'arbitraire ».
• Il se réconcilie avec Jaurès, et il devient l'indéfectible soutien de Zola, autrefois tympanisé pour ses ambitions académiques, et qui est désormais à ses yeux une figure christique. Tous les jours, lors du procès en diffamation qui lui est intenté pour J’accuse, en février 1898, il l'accompagne au Palais de Justice et s'improvise, au besoin, garde du corps, avec Alfred Bruneau et Fernand Desmoulin.
• En août 1898, il paye de sa poche l'amende de 7 555 francs – environ 22.500 de nos euros ! – à laquelle Zola a été condamné à Versailles (il ne sera jamais remboursé) ; et, de la main à la main, il va solliciter Joseph Reinach, jadis combattu avec véhémence, et obtient de lui, de la main à la main, les 40 000 francs (soit 120 000 euros) nécessaires pour payer une autre amende écopée par l'auteur de J'accuse.
•Avec le socialiste et protestant Francis de Pressensé et le compagnon libertaire Pierre Quillard, Mirbeau participe à nombre de meetings à Paris, et, pour défendre le droit et dénoncer le mensonge clérical et l'imposture militariste, il n’hésite pas à sillonner la province à ses risques et périls.
En effet, les réunions publiques fort courues se révèlent souvent houleuses : à Toulouse, il est attaqué par les sbires du chef nationaliste local, le colonel Perrossier ; à Rouen, il s'en faut de peu que le meeting ne dégénère. Mais, loin de le décourager, cette atmosphère de guerre civile le galvanise : « Nous avons connu dans ces meetings d'indignation et de protestations un Mirbeau que nous ne connaissions pas : c'est le tribun qui vient apporter à la foule la parole de vie; c'est l'orateur dont l'éloquence fait vibrer les cœurs les plus prévenus », témoigne Gérard de Lacaze-Duthiers.
Il fréquente assidûment la Revue Blanche, qui constitue, avec L’Aurore, une sorte d’état-major des intellectuels dreyfusards. Léon Blum en témoigne : « Presque chaque soir, à la même heure, la porte s'ouvrait avec fracas et l'on entendait de l'antichambre la voix et le rire éclatant d'Octave Mirbeau. L'âme violente de Mirbeau, tiraillée entre tant de passions contraires, ne se donnait pas à demi. Il s'était jeté à corps perdu dans la bataille, bien qu'aucune affinité naturelle ne l'inclinât à s'enrôler sous le nom d'un Juif, parce qu'il aimait l'action et la mêlée, parce qu'il était généreux, et surtout parce qu'il était pitoyable, parce que la vue ou l'idée de la souffrance, souffrance d'un homme, souffrance d'une bête, souffrance d'une plante, étaient littéralement intolérables à son système nerveux. »
Mais c'est surtout dans les colonnes de L'Aurore que le journaliste donne la pleine mesure de son engagement. Condamné quasiment au silence au Journal du panamiste Letellier, auquel il fournit surtout des chroniques alimentaires (encore que certaines soient de nature à éveiller des consciences), il rejoint, le 2 août 1898, la rédaction du quotidien d’Ernest Vaughan et de Georges Clemenceau. Dans plus de cinquante articles, il met sa puissance de conviction au service d'un grand projet : réconcilier et rassembler les intellectuels et les prolétaires, contre leurs ennemis communs, le nationalisme, le cléricalisme, le militarisme et l'antisémitisme, et contre les anti-dreyfusards de toute obédience, qu'il ne cesse de démystifier et de tourner en dérision. Il se bat inlassablement :
• pour essayer de secouer l'inertie des masses ;
• pour inspirer la confiance aux combattants de la Vérité et de la Justice, alors que lui-même souffre souvent d’un pessimisme dont témoignent Le Jardin des supplices et Le Journal d’une femme de chambre, ses deux romans publiés respectivement en juin 1899 et juillet 1900, et qui sont consubstantiels de l'Affaire.
; • et pour ébranler peu à peu celle des politiciens de gouvernement, jusqu'à ce que, l'espoir changeant de camp, des modérés tels que Barthou, Poincaré et Waldeck-Rousseau se rallient à la révision.
Mirbeau n'est évidemment pas le seul pamphlétaire dreyfusiste, mais il est un des plus influents : ses chroniques de L'Aurore sont en effet mises à profit par quantité de groupes locaux et ont un écho de masse non négligeable.
Le 5 août 1899, il se rend à Rennes avec Séverine et Bernard Lazare, pour suivre le second procès de Dreyfus, auquel il assiste avec une indignation croissante. Il fréquente l'Auberge des Trois-Marches, le Café de la Paix et le jardin de Victor Basch, où se réunissent les dreyfusards. La nouvelle condamnation de Dreyfus, assortie d’absurdes « circonstances atténuantes », l'anéantit : il ne peut retenir ses larmes. Après l'exaltation de l'action, Mirbeau retombe dans les abîmes de son habituel pessimisme. Il voit dans l’Affaire la confirmation expérimentale de sa lancinante conviction : derrière son vernis superficiel de civilisation, l'homme n'est qu'une brute homicide, dont les appétits criminels sont irrépressibles, et, loin de s’opposer à l’universelle « loi du meurtre », les sociétés se contentent de les canaliser et de leur fournir des exutoires tels que les pogroms antisémites, les conquêtes coloniales et les guerres inter-impérialistes (voir le Frontispice du Jardin des supplices).
La loi d'amnistie qui, en décembre 1899, renvoie dos à dos assassins et victimes, crapules et héros, faussaires et combattants de la vérité, achève de l'écœurer. Par la suite, les divisions du camp des dreyfusistes, et les dérapages sécuritaires de ceux qui accèdent au pouvoir, Clemenceau notamment, devenu « le premier flic de France », le déçoivent cruellement et renforcent son anarchisme durable..
Mais, à la différence de la plupart de ses anciens compagnons, il garde sa confiance et son admiration pour Alfred Dreyfus, comme en témoigne la belle lettre qu'il lui adresse en 1907 (cf. Cahiers Mirbeau n° 5).
Est-ce que de tous les points de la France, professeurs, philosophes, savants, écrivains, artistes, tous ceux en qui est la vérité, ne vont pas, enfin, libérer leur âme du poids affreux qui l'opprime... Devant ces défis quotidiens portés à leur génie, à leur humanité, à leur esprit de justice, à leur courage, ne vont-ils pas, enfin, comprendre qu'ils ont un grand devoir... celui de défendre le patrimoine d'idées, de science, de découvertes glorieuses, de beauté, dont ils ont enrichi le pays, dont ils ont la garde…
Octave Mirbeau, L'Aurore, 2 août 1898
L'injustice qui frappe un être vivant - fût-il ton ennemi - te frappe du même coup. Par elle, l'Humanité est lésée en vous deux. Tu dois en poursuivre la réparation, sans relâche, l'imposer par ta volonté, et, si on te la refuse, l'arracher par la force, au besoin. En le défendant, celui qu'oppriment toutes les forces brutales, toutes les passions d'une société déclinante, c'est toi que tu défends en lui, ce sont les tiens, c'est ton droit à la liberté, et à la vie, si précairement conquis, au prix de combien de sang ! Il n'est donc pas bon que tu te désintéresses d'un abominable conflit où c'est la Justice, où c'est la Liberté, où c'est la Vie qui sont en jeu et qu'on égorge ignominieusement, dans un autre. Demain, c'est en toi qu'on les égorgera une fois de plus...
Octave Mirbeau, « À un prolétaire », L'Aurore, 8 août 1898

MIRBEAU CHRONIQUEUR ET POLÉMISTE

À la fin du XIXe siècle, la chronique est un exercice obligé pour un journaliste, au même titre que le conte. Il s’agit, en 200 ou 300 lignes, de développer une réflexion, attrayante et superficielle, sur un sujet d’actualité ou un problème supposé éternel, à condition de n’effaroucher en aucune manière un lectorat le plus souvent frileux et misonéiste et de ne pas s’attirer les foudres du rédacteur en chef, qui veille à la rentabilité de l’entreprise et aux intérêts de son propriétaire et de ses actionnaires. Dans ces conditions, loin d’alimenter la réflexion personnelle, la chronique entretient plutôt les préjugés et la bonne conscience des lecteurs et leur garantit de bonnes digestions.
Pendant toutes les années où il n’est pas le maître de sa plume, Mirbeau respecte plus ou moins le contrat qui lui impose d’éviter le scandale et de « taire le mal » susceptible de nuire au “bon” ordre social, comme le baron Courtin du Foyer le recommande à un jeune journaliste d’avenir ; et si sa plume de polémiste est redoutée, il la met sans scrupules apparents au service de ses employeurs successifs, sans lésiner sur les coups assénés à leurs adversaires politiques et sans reculer, ni devant les querelles clochemerlesques, dans L’Ariégeois en 1878, ni, dans les Grimaces commanditées par le vice-président de Paribas, Edmond Joubert, devant l’arme de l’antisémitisme — qui était quasiment général à l’époque, notamment à gauche et à l’extrême gauche, où l’on identifiait volontiers “juiverie” et capitalisme. Il fera un premier mea culpa public un an plus tard, le 14 janvier 1885, et un second au cours de l’affaire Dreyfus, dans son célèbre « Palinodies » (15 novembre 1898).Œuvres complètes en russe, Sabline, 1911

En 1880-1881, Mirbeau est chargé de tenir, au Gaulois, une rubrique intitulée « La Journée parisienne » et signée d’un pseudonyme collectif, Tout-Paris. Il s’y livre à une espèce d’ethnographie parisienne, qu’il poursuit sous son propre nom dans Paris déshabillé, puis dans ses Chroniques du Diable de 1885, et il y accumule des données fort précieuses pour ses œuvres ultérieures, ce qu’il appellera son « herbier humain » dans son roman inachevé Un gentilhomme. Dans nombre de ses chroniques postérieures, il poursuivra son travail d’observations sur les terrains les plus divers, à Paris, dans la province profonde ou à l’étranger, et s’appuiera souvent sur des faits concrets dont il a été le témoin, ou prétend l’avoir été, afin d’éveiller les consciences et de susciter la réflexion. Car, subvertissant la chronique comme il a subverti le conte, il tente de sortir de leur passivité ceux qu’il appelle des « âmes naïves » pour faire d’eux des citoyens lucides aptes prendre part à la vie de la cité.
Il utilise pour cela un certain nombre de moyens privilégiés :
- La totale subjectivité, qui oblige le lecteur, le temps d’une chronique, à faire sienne la vision du monde de l’écrivain, quitte à s’en scandaliser ou à en être déstabilisé.
- L’anecdote, cocasse ou tragique, ou simplement symptomatique, qui accroche le lecteur et grâce à laquelle celui-ci peut découvrir un aspect mal connu de la réalité sociale.
- Le dialogue, qui introduit de la vie et du mouvement, et qui permet également d’exprimer les contradictions existant, non seulement dans les choses, mais aussi chez l’écrivain lui-même. Tantôt il oppose deux personnages aux positions divergentes, ce qui ouvre aux lecteurs un espace de liberté d’où peut naître le questionnement ; tantôt il met en présence deux individus aussi stupides et grotesques l’un que l’autre, en général des bourgeois-types, ce qui rend toute identification impossible et jette le discrédit sur les valeurs qu’ils sont supposés défendre.
- La caricature : en forçant les traits, en exagérant pour les besoins de l’effet, tout en faisant rire ou sourire ses lecteurs, Mirbeau parvient à clouer au pilori du ridicule nombre de ses cibles et à mettre en lumière ce qui est caché ou peu apparent.
- L’interview imaginaire de personnalités du monde politique, judiciaire ou littéraire : en leur prêtant des propos absurdes ou monstrueux et en leur faisant dire tout haut ce que d’ordinaire ils gardent soigneusement in petto, il les disqualifie et leur fait perdre cette respectabilité qui interdit trop souvent aux petits de se permettre de juger les nantis. L’interview imaginaire est un moyen très efficace de découvrir la réalité camouflée derrière les apparences trompeuses et les belles manières, ce que Pascal appelait les « grimaces ».
- L’humour noir, qui présente comme allant de soi des choses aberrantes ou horrifiques et qui bouscule du même coup les convictions morales ou esthétiques des lecteurs. Il participe d’une pédagogie de choc destinée à les obliger à réagir et à se poser des questions.
- La démonstration par l’absurde, chaque fois que la logique de l’adversaire est poussée jusqu’à ses conséquences les plus aberrantes ou terrifiantes, ce qui mine tout l’édifice de ses valeurs.
Mirbeau polémiste ne prétend pas posséder la Vérité et se refuse à jouer le rôle d’un Maître, mais il sème le doute sur les certitudes les mieux ancrées dans les esprits et remet en cause tout ce qu’un vain peuple respecte.

* * *

LES CHRONIQUES LITTÉRAIRES D’OCTAVE MIRBEAU

Dans le domaine de la littérature et du théâtre, Octave Mirbeau a joué le même rôle de découvreur et de justicier que dans celui des beaux-arts.
Refusant tous les étiquetages réducteurs, allergique aux théories promotionnelles et aux dogmes qui enferment, réfractaire aux écoles autoproclamées, rebelle à tout embrigadement, fût-ce pour la “bonne cause”, il a toujours soigneusement préservé sa liberté de jugement et il a fait de l'émotion la pierre de touche de l'œuvre d’art en général, et de l’œuvre littéraire en particulier. C’est cette exceptionnelle ouverture d'esprit qui lui a permis d'apprécier les auteurs les plus différents, par-delà les compartimentages des histoires littéraires et des manuels scolaires.

POUR UN THÉÂTRE NOUVEAU

Traduction de Les affaires sont les affaires en yiddish, 1908

Les premiers articles signés de son nom dans L’Ordre de Paris, Mirbeau les a consacrés à la critique théâtrale. Très vite il y manifeste son indépendance de pensée en s’attaquant à la routine, à la fabrication industrielle de pièces abêtissantes, au star system et à la société du spectacle, symptôme de la décadence d’une société bourgeoise en voie de pourrissement (voir « Le Comédien », en octobre 1882). Et il est rapidement convaincu que le théâtre est mort de son conformisme et de son industrialisme et qu’il serait vain d’essayer de le ressusciter.

Il n’en loue que davantage ceux qui, comme Henry Becque, Maeterlinck et Ibsen, ont le courage de chercher des voies nouvelles. De même, il apporte d’emblée son soutien aux tentatives de dépoussiérage d’André Antoine et d’Aurélien Lugné-Poe et, au tournant du siècle, il se bat pour un théâtre véritablement populaire, qui contribue à l’éducation et à l’émancipation du peuple.

Dans sa critique dramatique, il se distingue radicalement, non seulement des critiques bourgeois tels que Francisque Sarcey, défenseur d’un théâtre anesthésiant et promoteur de “la pièce bien faite”, mais aussi des naturalistes par trop attachés aux détails insignifiants (le fameux « bouton de guêtres »), et il manifeste des exigences de vérité et de justice : il préconise des pièces qui fassent penser sans être pour autant des thèses ; il attend de la profondeur, une observation pénétrante, des personnages dotés d’une véritable épaisseur humaine, et des dialogues vivants et synthétiques.

UNE CRITIQUE “À LA HACHE”

Dans le domaine romanesque, Mirbeau a certes évolué, mais il a toujours su distinguer les talents originaux. Il vouait une admiration inconditionnelle à Jules Barbey d'Aurevilly, qui l’a fortement influencé à ses débuts. Ses premières chroniques littéraires publiées à L'Ordre de Paris, au Gaulois, dans Les Grimaces et à La France, tiennent du pamphlet : comme son « illustre maître », il y dénonce, “à la hache”, le cabotinisme et le réclamisme, les écrivains bien-pensants et académisables, la camaraderie et le mercantilisme qui dénaturent les jugements et qui étouffent les talents, il tourne en dérision la littérature industrielle, consolante et sentimentale : « Est-il possible que notre littérature soit à la merci des ignorances d'une poignée de cocottes, du parti-pris et du scepticisme d'une poignée de viveurs et de l'indifférence d'une poignée de journalistes ? » C’est tout un système social et culturel qu’il met en cause et qu’iol voue au ridicule.
Traduction espagnole de Sébastien Roch, 1909

Il s’attaque aussi au pseudo-réalisme érigé en système et il critique le naturalisme béat d'écrivains frappés de myopie, qui sondent les reins des cuisinières, ne perçoivent que les détails au détriment de la pensée, et se gargarisent de prétentions pseudo-scientifiques : il y voit la plus grande erreur dans le domaine de la création artistique et littéraire, et le critique aussi vigoureusement que l’académisme.
Très tôt il s’attache au contraire aux apporteurs de neuf : Jules Vallès, Edmond de Goncourt, Tourgueniev, et, ce qui est plus surprenant, Arthur Rimbaud, dont il est le premier, dès 1882, à citer des vers inconnus et à proclamer le génie.

UNE NOTORIÉTÉ AU SERVICE DE LA VIE

Après douze ans de prolétariat de la plume, Mirbeau accède à la célébrité en 1885-1886. Il écrit alors dans les plus grands journaux nationaux : Le Matin, Le Figaro, L'Écho de Paris, et par la suite Le Journal, qui atteindra le million d’exemplaires vers 1900. Ses chroniques littéraires rendent hommage aux écrivains qui l'ont ému, dans les genres les plus différents : Victor Hugo, Élémir Bourges, Jean Richepin, Stéphane Mallarmé, Jean Lombard, le critique Émile Hennequin. Il reconnaît en Germinal une œuvre majeure. Surtout, il découvre Tolstoï et a « la révélation » de L'Idiot de Dostoïevski, « prodigieux livre », à « la psychologie inquiétante et visionnaire ».
Il mène campagne contre les institutions sclérosantes comme l'Académie Française, « cette vieille sale », qu’il tourne en dérision en dévoilant ses dessous peu ragoûtants ; contre les écrivains mondains et bien-pensants qui anesthésient leur lectorat ; et contre les psychologues autoproclamés qui, à l'instar de Paul Bourget, exploitent le juteux filon de « l’adultère chrétien » et sont préposés à la vidange des âmes des nantis.

DE MAETERLINCK À LÉON BLOY

Mirbeau s'est rapidement imposé comme l'un des premiers critiques de son temps, sans les œillères et l’esprit classificatoire de Ferdinand Brunetière et la superficialité de Jules Lemaitre. Ses chroniques, fort attendues, sont étonnamment efficaces : son article du Figaro, le 24 août 1890, suffit à lancer un inconnu, Maurice Maeterlinck, dans le firmament littéraire : vingt ans plus tard, le poète belge obtiendra le prix Nobel de littérature ! De même, en 1909, il lance à grand fracas une pauvre couturière quinquagénaire complètement inconnue, Marguerite Audoux, dont le roman, Marie-Claire, rate de peu le prix Goncourt et connaît un énorme succès de ventes.
En entrant au Journal en 1892 et en y collaborant sous son nom à partir de 1894, il dispose d'une audience énorme, dont il se sert pour défendre les écrivains menacés par les « lois scélérates » de la République : Alexandre Cohen, Félix Fénéon et Jean Grave. Il prend la défense d'Oscar Wilde supplicié par les tartuffes britanniques, et, plus tard, de Maxime Gorki emprisonné par le régime tsariste. Il révèle Knut Hamsun, l'auteur de La Faim, et se fait le champion d'Ibsen. Il apporte son appui à Paul Hervieu, Georges Rodenbach, Léon Daudet, Jules Huret, Ernest La Jeunesse, et surtout à Remy de Gourmont, Marcel Schwob et Alfred Jarry, auxquels il apporte une aide multiforme qui leur permet de survibre ou de percer. Plus tard, il soutiendra Sacha Guitry et Adès et Josipovici, les auteurs de Goha le simple. C'est lui encore qui, malgré l’abîme idéologique qui l’en sépare, consacre à Léon Bloy et à La Femme pauvre un article somptueux : Bloy, écrit-il, « est en état permanent de magnificence ».

L'ACADÉMIE GONCOURT
Choisi par Edmond de Goncourt en 1890, pour succéder à Émile Zola, coupable de postuler à l'Académie Française, Mirbeau a fait partie des huit premiers membres de la nouvelle académie, destinée à faire pièce à la « vieille sale » du quai Conti en promouvant des talents originaux dans le domaine de la fiction narrative.
Fidèle à cette intention testamentaire, Mirbeau a voulu d'emblée qu'elle serve à honorer les talents méconnus et qu'elle récompense des œuvres que l'Académie Française n'aurait jamais pu reconnaître. À partir du premier prix Goncourt, décerné en décembre 1903, il a donc régulièrement bataillé en faveur d'écrivains originaux, pour la plupart issus du peuple et désargentés : John-Antoine Nau – qui n’était qu’un troisième choix –, Charles-Louis Philippe, le petit paysan nivernais Émile Guillaumin, Paul Léautaud, Valery Larbaud (qui avait utilisé un pseudonyme pour faire oublier ses millions…), Marguerite Audoux, la néerlandaise Neel Doff, Charles Vildrac et Léon Werth, que Mirbeau a chargé d’achever Dingo.
Certes, à l’exception non significative de Nau, aucun de ses protégés n'a été couronné. Mais chaque prix a été l'occasion pour lui de batailles dont la presse s'est faite l'écho et d’interviews qui ont contribué à asseoir leur réputation. Là encore, Mirbeau s'est comporté en justicier des lettres.
En 1907, lorsqu'il a fallu élire un successeur à Huysmans, il a donné sa démission pour imposer l'élection de Jules Renard opposé à Henry Céard... et il a obtenu gain de cause ! Après quoi, il a pu revenir sur sa démission et poursuivre son combat…

Pierre MICHEL

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LES CHRONIQUES ESTHÉTIQUES DE MIRBEAU













Le fourrier de l'art moderne
À la fin du XIXe siècle, pléthore d'écrivains s'adonnent à la "littérature d'art" ; les grands noms du roman viennent grossir les rangs des critiques, mais dans quels buts ? Est-ce par altruisme, par amour des peintres qu'ils admirent ? Ou ne s'agit-il que d'accroître leur renommée, en ajoutant une corde à leur lyre ? La réponse est bien loin d'être évidente ; une conception idyllique de "l'Art" – et non plus seulement des arts –, des amitiés solides qui se sont nouées, incitent les créateurs à croire qu'ils mènent un même combat pour la liberté et la modernité, contre le bourgeois et l'académisme. Mais chacun, avec ses mots et ses goûts, défend l'art qu'il admire et qu'il comprend, et la véritable critique, celle qui serait totalement "désintéressée", est rare : la tentation est plutôt d'étendre ses propres théories littéraires à la peinture, sujet d'inspiration ou exercice de style.
L'attitude de Mirbeau est à la fois peu commune et réellement courageuse. Même s'il a conscience que la littérature peut servir la peinture, il ne s'écarte jamais de son ambition initiale : la sanctifier. Chez lui, la peinture est une véritable passion. Non seulement elle comble ses espérances d'écrivain désabusé en "donnant plus que la plume", mais aussi elle lui permet de se racheter de ses compromissions journalistiques en aidant à promouvoir les hommes qu'il aime. Récusant la critique d'art conçue comme prétexte à littérature, il envisage ses écrits sur la peinture en amateur d'art et en mécène.
Mirbeau, dont le regard scrutateur est d'une grande acuité, fait de sa passion pour la peinture un acte de foi, de sa critique un sacerdoce. Doté d'un flair quasiment infaillible – Gustave Geffroy parle de "prescience" et Frantz Jourdain d'une "certitude un peu divinatrice" –, il pose sur l'art qui l'entoure un regard lucide. S'érigeant en chantre de l'impressionnisme, il souffle dans les trompettes de la renommée, entonnant pour ces peintres un hosanna retentissant. Certes, il est loin d'être le premier à défendre les "indépendants" – Zola, Duret, Laforgue, Geffroy et quelques autres avaient déjà crié leur admiration –, mais sa voix de stentor a des échos plus pénétrants et sa prose des lecteurs plus nombreux. Journaliste phare à la fin du XIXe siècle, son audience est immense : un éloge de lui suffit à créer une réputation, une restriction à briser une carrière.
Auteur admiré par le grand public, mais aussi esthète prisé par les artistes et les happy few, Mirbeau est un critique redouté et sollicité, car "il réussit, à maintes reprises, à mettre en lumière, malgré la malveillance ahurie des directeurs de journaux, des artistes ignorés ou méconnus". Non seulement il sacre Monet, Rodin et Pissarro génies de leur siècle, ce qui n'est que justice et reconnaissance – bien qu'un peu tardive –, mais il lance aussi de jeunes peintres, comme Van Gogh ou Gauguin, attitude beaucoup plus méritoire. Alors qu'il se contente d'emboîter le pas en faveur des premiers, tout en accélérant l'allure, il porte le flambeau, ouvrant la voie, pour les seconds. En affirmant le caractère révolutionnaire de Cézanne et de Van Gogh, il se présente comme le fourrier de l'art moderne ; et, en donnant la primauté à la subjectivité qui transfigure le monde et en accordant le droit de cité à "l'exagération", il annonce l'expressionnisme.
Ce n'est pas le moindre apport de Mirbeau que d'avoir affirmé avec force les droits de la subjectivité. À ce tournant du XIXe siècle, qui voit l'épuisement des critères dogmatiques, Mirbeau introduit dans la critique d'art une passion souveraine, faisant d'elle une autre forme de création. Dans le grand débat qui s'ouvrira bientôt entre les tenants de la peinture pure et les tenants de la peinture en tant que langage et qu'expression de l'intériorité, du tragique de l'intériorité, du tragique de l'inconscient, ces derniers – tels Malraux ou René Huyghe – seront fondés à se réclamer de Mirbeau, autant peut-être que de Baudelaire, pour qui une œuvre totale doit associer une dimension d'éternité à la modernité de la vision.
S'il est vrai, comme l'a dit Braque, que "l'art est fait pour troubler", Mirbeau aura été conscient de cette nécessité avant la plupart de ses contemporains. La conversion qui le mène de la défense intransigeante des pionniers (Monet, Cézanne...) à un plaidoyer en faveur des peintres du "sacré" (Gauguin, Van Gogh, les Nabis), le range aux côtés de ceux que préoccupe aujourd'hui l'intégrité de l'art, trop souvent soumis à notre époque d'expérimentations formelles, à des tentations réductrices. Son œuvre de critique, avec ses excès, sa partialité, apparaît comme une mise en garde lucide contre ce qu'Ortega y Gasset appellera "la déshumanisation de l'art".

Le Salon de 1885

ACADÉMISTES ET POMPIERS
À l'époque où Mirbeau se lance dans la critique d'art, la renommée des artistes est proportionnelle à leur reconnaissance par l'État, qui contrôle l'Académie et l'École des Beaux-Arts, ainsi que le système des Salons annuels, avec jury et breloques en tous genres. En même temps qu'il promeut les artistes novateurs, Mirbeau, dès ses "Salons" de L'Ordre de Paris parus, de 1874 à 1876, sous pseudonyme (R. V., puis Émile Hervet), démystifie "l'art officiel", ridiculise les "bazars à treize sous" que sont les Salons et la "Sainte Routine" qui y triomphe, et stigmatise le clientélisme des "jurys des bons amis". C'est avec jubilation qu'il démolit les gloires usurpées et tourne en dérision Alexandre Cabanel et William Bouguereau, Ernest Meissonier et Carolus-Duran, Dagnan-Bouveret et Édouard Detaille.
À voir le petit soldat se promener si triste, si seul, si nostalgique, il nous était permis d'inférer que, après les dures besognes et les douloureuses blessures de la journée, ses rêves de la nuit n'étaient ni de joie ni de gloire. M. Detaille nous prouva que tels, au contraire, étaient les rêves du soldat français. Il nous apprit, avec un luxe inouï de boutons de guêtres, en une inoubliable évocation de passementeries patriotiques, que le soldat français ne rêve qu'aux gloires du passé, et que, lorsqu'il dort, harassé, malheureux, défilent toujours, dans son sommeil, les splendeurs héroïques de la Grande Armée, Marengo, Austerlitz, Borodino...
Octave Mirbeau, L'Écho de Paris,25 juillet 1889
CLAUDE MONET
Pour Mirbeau, Monet est le premier à avoir su peindre la lumière, fixer l'instantanéité et donner la vie à la peinture. À défaut d'être un "dieu" capable de faire surgir des mondes ex nihilo, Monet est un démiurge, qui impose à l'univers des sensations qu'il organise, une harmonie et une beauté qui seules suffisent "à expliquer, à excuser ce malentendu, ce crime : l'univers" (Mirbeau, Dans le ciel).
Pour le critique, la nature est synonyme de vie, et la vie est une palette infinie de couleurs et de lumières qu'il retrouve dans toutes les œuvres de Monet. Afin de ne pas déflorer son art, il n'analyse pas ses toiles suivant des critères techniques, et préfère user d'un vocabulaire riche et varié, coloré et lumineux. Alors que Huysmans reste sourd au nouveau langage du peintre, Mirbeau, lui, le sacre chantre de la nature : "Il y a du génie en M. Claude Monet. Jamais peut-être un œil humain n'a mieux réfléchi la splendide nature ; c'est un lyrique pour qui tout est poème : la mer, l'arbre, la fleur, le coteau, le nuage, tout éclate avec un débordement de vie énorme... Jamais je n'ai vu la nature interprétée avec une pareille éloquence. C'est comme une fenêtre de prison obscure, brusquement ouverte sur la campagne et l'infini. Par cette fenêtre, il nous arrive des bouffées d'air chaud, de violents parfums, des fracas de soleil : il semble que nous entrons dans la vie des choses, et que tout ce que nous a montré l'art jusqu'à présent n'était que du mensonge agréable et vide."

Octave Mirbeau, La France, 20 mai 1885.



Dans une yole, au repos sur l'eau presque noire, sur l'eau profonde d'une rivière ombragée, deux jeunes filles en robes claires, charmantes de grâce et de souple abandon, sont assises. (...) Au premier plan du tableau qui est d'eau tout entier, surface brillante, miroitante, courante, l'œil, peu à peu, enfonce dans cette fraîcheur d'onde, et découvre, à travers les transparences liquides, toute une vie florale interlacustre d'extraordinaires végétations submergées, de longues algues filamenteuses, qui, sous la poussée du courant, s'agitent, se tordent, s'échevèlent...

Octave Mirbeau, "Claude Monet", 7 mars 1891

On peut dire de lui qu'il a véritablement inventé la mer, car il est le seul qui l'ait comprise ainsi et rendue, avec ses changeants aspects, ses rythmes énormes, son mouvement, ses reflets infinis et sans cesse renouvelés...
Octave Mirbeau, Gil Blas, 13 mai 1887
CAMILLE PISSARRO
La passion que Mirbeau éprouve pour Pissarro est protéiforme : il admire le peintre sans réserve, et il aime l'homme comme un fils. Le critique voit dans cet artiste un guide spirituel, un modèle d'harmonie morale, dont il partage les idées anarchistes, le mépris des honneurs et des décorations, et aussi l'idolâtrie du culte de la nature. Plus qu'une simple estime, c'est une véritable et profonde amitié qui lie ces deux hommes. Mieux que quiconque, Mirbeau comprend pleinement les recherches de cet artiste, mais comment détailler, disséquer, l'art synthétique de cet "esprit fraternel" ? À l'opposé des littérateurs qui, froidement, analysent les œuvres suivant une grille et les commentent en fonction de l'effet à produire, Mirbeau se contente d'épancher, à peine interprétés, ses propres états d'âme et ses émotions devant ses toiles. Il ne réduit pas ses impressions à de sèches réflexions, mais réalise au contraire de véritables transpositions littéraires. Superbe hommage où il exprime la symbiose et de leur art et de leur âme.

Dans ses toiles, nous avons l'idée réelle de cette immensité où l'homme n'est plus qu'une tache à peine perceptible.

Octave Mirbeau, "Camille Pissarro", 10 janvier 1891


EDGAR DEGAS



Ses danseuses sont, comme il le dit lui-même, non point de simples tableaux ou de simples études, mais des méditations sur la danse. Il en a rendu, avec une netteté, une suite terrible dans l'esprit, une ténacité dans l'observation, une cruauté dans l'exécution, les formes ou gracieuses, ou voluptueuses, ou crispées, ou douloureuses, et avec une telle intensité d'expression que quelques unes semblent de véritables suppliciées. Et l'on voit sous leurs ballons de gaze claire, dans les lumières blondes et les clartés violentes où il les jette, ces pauvres corps torturés par ces durs exercices qui broient les chairs et qui souvent ne sont indiqués que par les apophyses bossuant le maillot rose.

Octave Mirbeau, "Degas", 15 novembre 1884

AUGUSTE RENOIR
Renoir a voulu prouver qu'il savait faire ce que les peintres appellent le morceau, et il a exécuté un torse de femme qui est un véritable chef-d'œuvre. Pas d'accessoires, pas de composition, pas d'idée ingénieuse autour de ce torse. Un torse, voilà tout, c'est-à-dire une admirable et simple étude de nu, d'un dessin serré, d'un modelé savant, et qui rend avec une vérité saisissante cette chose presque intraduisible, dans sa fraîcheur, dans son rayonnement, dans sa vie, dans son éloquence : la peau d'une femme. Cette toile est à coup sûr un des plus beaux morceaux de la peinture moderne.

Octave Mirbeau, "Renoir", 8 décembre 1884


PAUL CÉZANNE
Paul Cézanne, pauvre inconnu de génie...

Octave Mirbeau, "Rengaines", 23 juin 1891

VINCENT VAN GOGH
Comment cet artiste torturé, ce "fou de peinture", aurait-il pu laisser Mirbeau indifférenti ? Sa haute conception de l'art et sa vénération de la nature ne pouvaient que séduire le critique, qui, dès 1891, achète pour 600 francs (1800 euros), au père Tanguy, deux toiles de Vincent, Les Iris et Les Tournesols... qui seront vendues, en 1987, 54 milliards de centimes (soit environ 230 millions d’euros) !
Mirbeau apprécie le style si personnel de Van Gogh, ses recherches novatrices dans la représentation de la vie. (Mirbeau ne se trompe pas : Van Gogh écrit à Anthon Van Raffard qu'il est à la recherche d'"un art toujours plus personnel, toujours plus complet et plus concis" ; et à Émile Bernard, qu'il "mange de la nature"). Il le défend avec acharnement contre les "mystiques", "les symbolistes", "les larvistes"..., engeance abhorrée, qui tentent de l'enfermer dans leur chapelle : "La vérité, c'est qu'il n'est pas d'art plus sain... il n'est pas d'art plus réellement, plus réalistement peintre que l'art de Van Gogh... Van Gogh n'a qu'un amour : la nature ; qu'un guide : la nature... Il a même l'instinctive horreur de tous ces vagues intellectualismes où se complaisent les impuissants" (Le Journal, 17 mars 1901).
Enfin il admire son art propre de peintre, le baroque de son dessin forcené, la valeur symbolique de ses couleurs, la dématérialisation de ses formes, sa lumière chaude et envahissante, sa stupéfiante capacité à faire "déborder" sa "personnalité" "en illuminations ardentes sur tout ce qu'il voyait, tout ce qu'il touchait, tout ce qu'il sentait" : expressionnisme avant la lettre.
C'étaient d'étranges nuits, des plaines invisibles, des silhouettes échevelées et vagabondes, sous des tournoiements d'étoiles, des danses de lune ivre et blafarde qui faisaient ressembler le ciel aux salles en clameur d'un bastringue.
Octave Mirbeau, Dans le ciel (1892)
PAUL GAUGUIN
Mirbeau s'est battu pour imposer Gauguin, un être en quête d'absolu, prêt à tout sacrifier pour l'art par lequel il vivait. Dans ses articles de 1891, plus proches d'une hagiographie que d'une critique d'art, il célèbre en lui une "sorte de Rimbaud de l'art graphique". Petit-fils de la féministe Flora Tristan, "auteur de beaucoup de livres de socialisme et d'art", nourri spirituellement par les ouvrages de Charles Fourier "en qui, depuis Jésus, s'est véritablement incarné le sens du divin" (L'Écho de Paris, 16 février 1891), voyageur solitaire tourmenté d'infini, Gauguin incarne, pour Mirbeau, l'Artiste, dont l'œuvre témoigne de la vie – à moins que ce ne soit sa vie qui témoigne de son œuvre.
L'écrivain semble séduit plus encore par l'homme que par sa peinture. Incarnant le mythe de l'homme libre, grand voyageur sans cesse en quête d'idéal, il représente à ses yeux le symbole de la contestation ; très marginal par ses idées anarchistes qu'il essaye de vivre le mieux possible, l'auteur du Christ jaune est ce que Mirbeau voudrait être, sans l'oser.




Dans la campagne toute jaune, d'un jaune agonisant, en haut du coteau breton qu'une fin d'automne tristement jaunit, en plein ciel, un calvaire s'élève, un calvaire de bois mal équarri, pourri, disjoint, qui étend dans l'air ses bras gauchis. Le Christ, telle une divinité papoue, sommairement taillé dans un tronc d'arbre par un artiste local, le Christ piteux et barbare est peinturluré de jaune. Au pied du calvaire, des paysannes se sont agenouillées. Indifférentes, le corps affaissé pesamment sur la terre, elles sont venues là parce que c'est la coutume de venir là, un jour de pardon. Mais leurs yeux et leurs lèvres sont vides de prières. Elles n'ont pas une pensée, pas un regard pour l'image de Celui qui mourut de les aimer. Déjà, enjambant des haies, et fuyant sous les pommiers rouges, d'autres paysannes se hâtent vers leur bauge, heureuses d'avoir fini leurs dévotions. Et la mélancolie de ce Christ est indicible. Sa tête a d'affreuses tristesses ; sa chair maigre a comme des regrets de la torture ancienne, et il semble se dire, en voyant à ses pieds cette humanité misérable et qui ne comprend pas : "Et pourtant, si mon martyre avait été inutile ?

Octave Mirbeau, "Paul Gauguin", 16 février 1891

AUGUSTE RODIN
Pour Mirbeau, Rodin a été, avec Monet, l'un des "grands dieux de [son] cœur". À partir de février 1885, où il présente, dans La France, La Porte de l'Enfer, il lui consacre une dizaine d'articles enthousiastes et dithyrambiques et participe à toutes ses grandes batailles, notamment à l'occasion du scandale du Balzac, en 1898. Il voit en lui le successeur de Michel-Ange annoncé par Stendhal, qui a su exprimer la vie par le mouvement et synthétiser les sentiments humains les plus poignants et le tragique de l'humaine condition. Plus que tout autre, Mirbeau a contribué à la gloire du génial statuaire, qui lui écrit, reconnaissant, en 1910 : "Vous avez tout fait dans ma vie, et vous en avez fait le succès."






N'ayant pas, sous les yeux, le modèle vivant, il s'agit pour l'artiste, non d'une ressemblance photographique, mais de quelque chose de plus grand, de plus vrai, d'une interprétation, l'interprétation humaine d'un génie [Balzac] par un autre génie [Rodin]. La statue sera en quelque sorte la synthèse de l'œuvre formidable par l'homme.
Octave Mirbeau, "Ante porcos", 15 mai 1898

CAMILLE CLAUDEL
Mirbeau a très tôt, dès son "Salon" de 1893 – où il commente La Valse – et à trois reprises, dans la grande presse, proclamé le "génie" de Camille Claudel, qui ne sera reconnu qu'un siècle plus tard. Et il plaidera auprès de l'État pour qu'elle puisse elle aussi obtenir des commandes et vivre de son art. Sans grand succès.









Enlacés l'un à l'autre, la tête de la femme adorablement penchée sur l'épaule de l'homme, voluptueux et chastes, ils s'en vont, ils tournoient lentement, presque soulevés au-dessus du sol, presque aériens, soutenus par cette force mystérieuse qui maintient en équilibre les corps penchés, les corps envolés, comme s'ils étaient conduits par des ailes. Mais où vont-ils, éperdus dans l'ivresse de leur âme et de leur chair si étroitement jointes ? Est-ce à l'amour, est-ce à la mort ? [...] Ce que je sais, c'est que se lève de ce groupe une tristesse poignante, si poignante qu'elle ne peut venir que de la mort, ou peut-être de l'amour, plus triste encore que la mort.
Octave Mirbeau, Le Journal, 12 mai 1893
ARISTIDE MAILLOL
Bien que Maillol se situe aux antipodes de Rodin, par sa sérénité et son statisme, c'est encore Mirbeau qui a su le distinguer et chanter son génie contre des critiques incompréhensifs, qui ne voient en lui qu'un fabricant de "petites femmes nues". Il lui a acheté sa Léda dès 1902, s'est battu – en vain – pour lui faire obtenir la commande du monument à Zola (cf. Sur la statue de Zola) et lui a consacré un grand article de La Revue en avril 1905, prouvant une nouvelle fois l'éclectisme de ses jugements et son refus des écoles dogmatiques et des étiquettes réductrices.
Laurence TARTREAU-ZELLER

  


Traduction tchèque de Les affaires sont les affaires (1907)














Fantaisiste traduction italienne du Jardin des supplices (1966)

Traduction flamande du Journal d'une femme de chambre

Le Calvaire, Ferreyrol (1913)





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CAHIERS OCTAVE MIRBEAU, n° 25


2018 – 382 pages


                                                   TABLE DES MATIÈRES



* Pierre MICHEL : « Commémoration internationale d’Octave Mirbeau – En guise de (modeste) introduction »

PREMIÈRE PARTIE

Actes du colloque du Palais du Luxembourg (27 janvier 2017)

Octave Mirbeau et la société française de la “Belle Époque”

* Corinne BOUCHOUX : Ouverture du colloque
* Ludivine FUSTIN : « Mirbeau : un cynique à la “Belle Époque” »
* Yannick LEMARIÉ :  « Mirbeau et la condition animale »
* Alain (Georges) LEDUC : « Masochisme et impuissance chez Octave Mirbeau »
* Noëlle BENHAMOU : « Le scandale des bureaux de placements : la prostitution ancillaire dénoncée par Octave Mirbeau et quelques contemporains »
* Lisa SUAREZ : « La condition des femmes et la question du féminisme dans l’œuvre romanesque et théâtrale d’Octave Mirbeau »
* Françoise SYLVOS : « La corruption dans L'Épidémie et ses avant-textes »
* Jean-Yves MOLLIER :  « Octave Mirbeau et les scandales politico-financiers de son temps »
* Pierre MICHEL : « Octave Mirbeau et le combat laïque »
* Philippe ORIOL : « Mirbeau, dreyfusard, dreyfusiste, dreyfusien ? »
* Gilles CANDAR : « La première Humanité (1904-1905) »
* Zeev STERNHELL : « De l’affaire Dreyfus à Vichy : réflexions sur le XXe siècle français »

DEUXIÈME PARTIE

Actes du colloque d’Angers (31 mars – 1er avril 2017)

Octave Mirbeau, postérité et modernité

* Cécile MEYNARD : « Stendhal et Mirbeau, voyageurs impertinents »
* Arnaud VAREILLE  : « Indiana : une clef pour lire L'Abbé Jules ? »
* Annie RIZK : « Le mariage, prostitution légale ? Mirbeau lecteur de Flaubert »
* Anne-Simone DUFIEF : « Octave Mirbeau et Alphonse Daudet et Octave Mirbeau “cahin-caha” »
* Élise FONTVIEILLE GORREZ  : « Mirbeau et l'aliénation dans Le Calvaire, L’Abbé Jules et Sébastien Roch »
* Yannick LEMARIÉ  : « L’excentricité chez Mirbeau »,
 * Anita STARON : « Le motif du ciel dans l’œuvre d’Octave Mirbeau » 
* Gabrielle MELISON-HIRCHWALD : « L'étranger dans la maison : le domestique propre à révéler les mœurs dans La Maréchale et Le Journal d’une femme de chambre »
* Éléonore REVERZY : « Mirbeau, romancier de l’actualité »
* Raffaella TEDESCHI : « La critique artistique d’Octave Mirbeau, lieu d'explorations et de réfractions »
.* Bruno FABRE  : « Les éditions illustrées du Jardin des supplices »
* Marie BAT : « Octave Mirbeau et ses illustrateurs : un dialogue des arts ? »
* Stéphane GOUGELMANN : « Le pur et l'impur de l'homosexualité chez Mirbeau »  
* Ahmed KABOUB :  « Le patriotisme chez Mirbeau – Résonance et différence avec Tailhade et Bloy »
* Maria Luis DUARTE GAMALLO : « Octave Mirbeau en galicien : traduire une œuvre, un auteur, une pensée »
* Antigone SAMIOU : « Octave Mirbeau et Constantin Théotokis : auteurs de l’enfer et de l’injustice au tournant du XXe siècle »
* Maxime BENOÎT-JEANNIN : « Mirbeau/Céline : une fausse analogie »
* Guilhem MONÉDIAIRE : « Octave Mirbeau contemporain, ou les aléas de la postérité d’un parrèsiaste »
* Sarah BRUN : « Les Farces et moralités de Mirbeau : une modernité en trompe-l’œil »
* Lisa SUAREZ : « De Mirbeau à Slimani : une étude comparative du Journal d’une femme de chambre d’Octave Mirbeau (1900), Anna la douce de Dezsö Kosztolányi (1926), Les Bonnes de Jean Genet (1947) L’Analphabète de Ruth Rendell (A Judgment in stone, 1977) et Chanson douce de Leïla Slimani (2016) »
 * Pierre MICHEL : « D’Octave Mirbeau à Donald Trump – Modeste contribution à la compréhension de l’électeur moyen » 

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CAHIERS OCTAVE MIRBEAU, n° 24


2017 – 340 pages

 
TABLE DES MATIÈRES

• Pierre MICHEL : « La commémoration Mirbeau de 2017 »
• Pierre MICHEL : « Octave Mirbeau n’ira pas au Musée d’Orsay »

PREMIÈRE PARTIE : ÉTUDES

• Isabelle MELLOT : « La violence du rire dans le conte cruel fin-de-siècle chez Mirbeau et Villiers de l’Isle-Adam – Humour noir, détournement et posture ironique »
• Michel DUPRÉ : « Un Journal en poche »
• Lisa SUAREZ : « De Célestine la révoltée à Anna la douce : la domestique criminelle »
• Guilhem MONÉDIAIRE : « Le courage – Octave Mirbeau, cœur et rage »
• Vida AZIMI : « Octave Mirbeau face aux ténèbres : Fragments d'un discours tumultueux »
Jacques CHAPLAIN : « Émile Gallé et Octave Mirbeau – Accords imparfaits, désaccords parfaits »
• Ursel BERGER : « Aristide Maillol et Octave Mirbeau – “Mirbeau travaille pour moi” »
• Elizabeth LEGROS CHAPUIS : « Liberté, nouveauté, beauté – Apollinaire critique d’art : dans les pas d’Octave Mirbeau »
• Alain (Georges) LEDUC : « Le Promeneur d’Orsay »

DEUXIÈME PARTIE : DOCUMENTS

• Évrard d’ABLEIGES : « Mirbeau, Élémir Bourges et la querelle des Faux bonshommes »
• Pierre MICHEL : « Lettres inédites de Mirbeau à Paul Hervieu »
• Pierre MICHEL : « À propos d’un dessin de Rodin – Mirbeau or not Mirbeau ? »
• Pierre MICHEL : « Deux lettres inédites de Mirbeau à Louis Leloir »
• Marie BAT : « La Triste aventure de Jean l’Affamé – Une nouvelle accusation de plagiat ? – Lettre inédite de Jules Chopin à Mirbeau »

TROISIÈME PARTIE : TÉMOIGNAGES


• Albino CROVETTO « Notes en marge de Dans le ciel »
• Isabelle MELLOT : « Le miracle de la mère Clovesse », conte cruel à la manière d’Octave Mirbeau
• Bruno COURCELLE : « Vous avez bien dit “civilisation” ? »
• Élise GUIGNON : Entretien avec François Marthouret, interprète d’Isidore Lechat dans Les affaires sont les affaires »

  QUATRIÈME PARTIE : BIBLIOGRAPHIE


1.   Œuvres d’Octave Mirbeau, par Pierre Michel

2. Études sur Octave Mirbeau
- Antoine Juliens, Rédemption, ou la folie du toujours mieux, par Pierre Michel
- Dominique Bussillet, Octave Mirbeau – La force de la vie, par Pierre Michel
-  Fernando Cipriani, Littérature française – Approches pluridisciplinaires, par Pierre Michel
- Lucía Campanella,  Poétique de la domestique en France et au Río de la Plata, de 1850 à nos jours, par Lucía Campanella

3. Notes de lecture
- Michèle Riot-Sarcey, Le Procès de la liberté. Une histoire souterraine du XIXe siècle en France, par Thibault Scohier
- Aline Magnien, Rodin et l’érotisme, par Christian Limousin
- Pierre-Jean Dufief et Gabrielle Melison-Hirchwald (dir.), Écrire en artistes des Goncourt à Proust, par Arnaud Vareille et Samuel Lair
- Alice de Georges-Métral (dir.) Poétiques du descriptif dans le roman français du XIXe siècle, par Arnaud Vareille
- Éléonore Reverzy, Portrait de l'artiste en fille de joie – La littérature publique, par Pierre Michel

- Céline Grenaud et Olivier Lumbroso (dir.), NATURALISME – VOUS AVEZ DIT NATURALISMES ?” – Héritages, mutations et postérités d’un mouvement littéraire, par Yannick Lemarié

- Cahiers naturalistes, par Yannick Lemarié.
- Jérôme Solal (dir.), Huysmans et les arts, par Arnaud Vareille
- Georges de Peyrebrune, Correspondance, par Nelly Sanchez
- Baronne Staffe, Entre mère et fille, par Nelly Sanchez
- Régis Descott, Vacher l’éventreur, par Gérard Monédiaire
- Steve Murphy (dir.), Le Chemin des correspondances et le champ poétique, par Samuel Lair
- Françoise Cloarec, L’Indolente – Le mystère de Marthe Bonnard, par Thérèse Mourlevat
- Claude Herzfeld, Hermann Hesse, La Présence d’Hermès, et Le Jardin nocturne d’Hermann Hesse, par Bernard-Marie Garreau
- Georges Guitton, Rennes, de Céline à Kundera, par Samuel Lair
- Witold Gombrowicz, Kronos, par Maxime Benoît-Jeannin.
- Albert Camus, Écrits libertaires (1948-1960), par Daniel Villanova
- Philippe Pelletier, Albert Camus, Élisée Reclus et l’Algérie. Les « indigènes de l’univers », par Thibault Scohier
- Jean-Louis Yaïch,  Alger sans moi, par Dominique Montaudon
- Carmen Boustani, Andrée Chédid. L’écriture de l’amour, par Arnaud Vareille
- Geneviève Hodin et Georges Kliebenstein, Lui, en train d’écrire – Hommage à Roland Barthes, par Pierre Michel
- Maxime Benoît-Jeannin, L’Échec de Michel Houellebecq, par Pierre Michel
- Maxime Benoît-Jeannin, Une vieille polémique française, par Pierre Michel
- Bernard-Marie Garreau, Le Diplôme d’assassin, par Samuel Lair

4. Bibliographie mirbellienne, par Pierre Michel

Nouvelles diverses 
Mirbeau au théâtre – Mirbeau traduit – Mirbeau sur Internet –  Les Grimaces et dame Camée –  La Maison de Dieu – Mirbeau et Casque d’Or – Mirbeau et L’Art pour tous – Mibeau et Eugène Mouchon – Mirbeau et Gondouin – Daudet – Schwob – Claudel – Delarue-Mardrus  Thaulow – Carrière – Besnard –  Alain et Camus –

Disparitions : Henri Lhéritier – Christian Petr – Pierre-Robert Leclercq – Claude Herzfeld

 



***

  Cahiers Octave Mirbeau, n° 23

  2016 – 320 pages

TABLE DES MATIÈRES


• Pierre MICHEL : « 2017 : l’année Mirbeau »



PREMIÈRE PARTIE : ÉTUDES



• Claude HERZFELD : « La Guerre de 1870 vue par Mirbeau et par Darien »

Hirobumi  SUMITANI : « Mirbeau censuré au Japon en 1927 – Autour des Mauvais bergers »

• Mariusz GoŁĄb : « Paradigmes du jardin 1900 chez Irzykowski et Mirbeau –  Contribution à la problématique du jardin 1900 »

Lucía Campanella : « Le Journal d'une femme de chambre et Puertas adentro de Florencio Sánchez : rencontre interocéanique de deux écrivains anarchisants »

• André PEYRONIE : « Le Journal d’une femme de chambre, de Mikhaïl Martov (1916) »

• Yannick LemariÉ : «  Le Journal d'une femme de chambre de Benoît Jacquot – De la condition domestique à la dérive criminelle »

• Elisabeth-Christine MUELSCH : « Les affaires sont les afffaires sous l'Occupation allemande – L'adaptation de Jean Dréville »

• Alain (Georges) LEDUC : « Le Promeneur d'Orsay »





DEUXIÈME PARTIE : DOCUMENTS



• Maxime BENOÎT-JEANNIN : « D’Ilya Fadeievitch Tsion à Élie de Cyon – D’Élie de Cyon aux Protocoles des sages de Sion ? »

• Brice Leibundgut : « À propos d’un portrait d’Alice Regnault »

• Pierre MICHEL : « Mirbeau, Albert Besnard et les Lettres de ma chaumière – Un nouveau mystère »
• Pierre MICHEL : « Mirbeau et Sully-Prudhomme »
            - Octave Mirbeau, lettre inédite  à Sully-Prudhomme
• Pierre MICHEL : « Octave Mirbeau et le “roman romanesque” »
Pierre MICHEL : « Un conte inédit de Mirbeau : “Le Petit cheval noir” »
            - Octave Mirbeau, « Le Petit cheval noir »
• Mikaël LUGAN : « Une lettre inédite de Saint-Pol-Roux à Mirbeau »
            - Saint-Pol-Roux, lettre à Octave Mirbeau
• Samuel LAIR : « Mirbeau et le projet d’exposition Monet-Rodin-Carrière, à Tokyo, en 1906 »
• Samuel LAIR : « La Jeunesse, la Légion et Mirbeau »
- Cinq lettres inédites d’Ernest La Jeunesse à Octave Mirbeau
Emmanuel Pollaud-Dulian : « Automatic Mirbeau ».
• Samuel LAIR : « Un inédit de Gustave Geffroy sur la mort de Mirbeau »


TROISIÈME PARTIE : TÉMOIGNAGES




• Antoine JULIENS : « Rédemption, ou “la folie du toujours mieux” – Pour un théâtre de “l’exagération” ? »

• Lisa SUAREZ : « Éloge de la sensibilité mirbellienne »

• Bernard MARTIN : « Adaptation : une adoption »

• Patrice SOW : « Autour des Farces et moralités »


QUATRIÈME PARTIE : BIBLIOGRAPHIE


1.   Œuvres d’Octave Mirbeau

- Les Mauvais bergers, par Lisa Suarez

- Sebastián Roch, par Alberto Granados

 - In the Sky et The 21 days of a Neurasthenic, par Pierre Michel

- Nel cielo, par Ida Merello

- Farsy i moralitety, par Anita Staron

- La Grève des électeurs

- Livres imprimés à la demande
- Livres numériques

2. Études sur Octave Mirbeau
- Robert Ziegler, Octave Mirbeau's Fictions of the Transcendental, par Jennifer Forrest
- Lisa Rodrigues Suarez, La Représentation des femmes dans l’œuvre romanesque et théâtrale d’Octave Mirbeau, par Arnaud Vareille

3. Notes de lecture

- Antoine Juliens, Santa Teresa Quijote, par Michel Brethenoux
-  Patrick Cabanel et André Encrevé (dir.), Dictionnaire biographique des protestants français, par Tristan Jordan
- Jean-Loup Chiflet, Dictionnaire amoureux de la langue française, par Tristan Jordan
- Antoine Compagnon, Un été avec Baudelaire, par Tristan Jordan
- Pierre-Robert Leclercq, André Gill – Les dessins de presse et la censure, par Pierre Michel
- Louis Desprez, Gustave Flaubert, par Pierre Michel
- Les Cahiers naturalistes, par Yannick Lemarié
- Lola Gonzalez-Quijano, Capitale de l'amour. Filles et lieux de plaisir à Paris au XIXe siècle, par Nelly Sanchez
- Jérôme Solal (dir.) Huysmans, ou comment extraire la poésie de la prose, par Samuel Lair
- Gilles Picq, Reflets d’une Maupassante – Vie  de Gisèle Destoc, par Samuel Lair
- François Angelier, Bloy ou la fureur du juste, par Tristan Jordan
- Bertrand Marquer, Naissance du fantastique clinique : La crise de l’analyse dans la littérature fin-de-siècle, par Céline Grenaud
- Michel Renouard, Joseph Conrad, par Pierre Michel
- Nathalie Coutelet et Isabelle Moindrot (dir.),  Altérités en spectacle, par Nathalie Coutelet
- Patrick Besnier, Henri de Régnier, De Mallarmé à l’Art déco, par Samuel Lair
- Georges Eekhoud, Le Quadrille du lancier, et Voyous de velours, ou l’autre vue, par Mirande Lucien
- Anita Staron, Au carrefour des esthétiques. Rachilde et son écriture romanesque 1880-1913, par René-Pierre Colin
- Jehan Rictus, Journal quotidien, 21 septembre 1898-26 avril 1899, par Samuel Lair et Maxime Benoît-Jeannin
- Jocelyne Barbier, K 1000 / Camomille / Mlle Say / L’Enfermement de Camille Claudel à Montdevergues, par Michel Brethenoux
- Reine-Marie Paris et Philippe Cressent, Camille Claudel : Lettres et Correspondants, par Michel Brethenoux
- Paul Claudel, L’Otage, par Michel Brethenoux
- Romain Rolland, Péguy, Correspondance avec Stefan Zweig et Journal de Vézelay, par Maxime Benoît-Jeannin
- Francis Jourdain, Sans remords ni rancune. Souvenirs épars d’un vieil homme, par Alain (Georges) Leduc
- Philippe Berthier, Saint-Loup, par Tristan Jordan
- Sophie Bastien, Anne Prouteau et Agnès Spiquel (dir.), Camus, l’artiste, par Marie-Thérèse Blondeau
- Michel Tournier, Lettres parlées à son ami allemand Hellmut Waller (1967-1998), par Mathilde Bataillé
- Corinne Taunay (dir.), François Caradec, dessins, par Corinne Taunay
- Pierre-Robert Leclercq, Robert Leclercq écrivain – Sotie à trois voix, par Pierre Michel
- Bernard Martin, Confidences d’un gardien de musée, par Pierre Michel
- Daniel Villanova, À l’abordage !, par Pierre Michel

4. Bibliographie mirbellienne, par Pierre Michel

Nouvelles diverses 
Mirbeau au théâtre – Mirbeau traduit – Mirbeau sur Internet – Mirbeau à la Bibliothèque Nationale – Goncourt et L’Abbé Jules – Mirbeau et Signac – Antoine et Les Mauvais bergers – Octave, Thadée et La 628-E8La 628-E8 en allemand – La carte de presse de Mirbeau – Carco et Mirbeau – Octave, Roger et Léon – Eugène Delâtre, l’imprimeur privilégié des impressionnistes –  Léon Lebègue, un disciple manceau de Gérôme – Geffroy et Sutter-Laumann –– Les Goncourt – Carrière –  Schwob – Henri de Régnier – Charles-Louis Philippe  et Saint-Pol-Roux – Alain et Camus – L’Œil bleu.

Disparitions : Alain Gendrault & Wieland Grommes.
 



* * *
Cahiers Octave Mirbeau, n° 22

2015 – 304 pages


TABLE DES MATIÈRES

• Pierre MICHEL : « La commémoration Mirbeau de 2017 »

PREMIÈRE PARTIE : ÉTUDES

• Fortunade DAVIET-NOUAL : « Octave Mirbeau curiste »
• Sarah BRUN : « “Il ne s’agissait pas de votre âme” – De la moralité à la farce revisitée dans Les Amants »
• Sylvie BRODZIAK : « Clemenceau et Les Mauvais bergers – Trois critiques théâtrales de Clemenceau »
• Raffaella TEDESCHI : « L’Impressionnisme chez Octave Mirbeau : une esthétique de la fluidité »
• Olivier SCHUWER : « Le dessin de Rodin dans le dessein de Mirbeau –  Chassé-croisé au Jardin des supplices »
• Alain (Georges) LEDUC : «  Un rapprochement (via Rodin) pour le moins inattendu – Marcel Duchamp vs Octave Mirbeau »

DEUXIÈME PARTIE : DOCUMENTS

Jean-Claude DELAUNEY et Pierre MICHEL : « Autour du Calvaire : lettres inédites adressées à Mirbeau »
• Pierre MICHEL : « Deux interviews de Mirbeau sur Les Mauvais bergers »
            • Léon Parsons, « Chez M. Octave Mirbeau »
            • Georges Virenque, « Chez M. Octave Mirbeau »
Pierre MICHEL : « Les Tribulations des Affaires sont les affaires dans la Russie tsariste »
• Jean-Claude DELAUNEY : « Octave Mirbeau, “Mon chère parain” – Octave et son filleul »
• Pierre MICHEL : « L’affaire de La Mort de Balzac racontée par Edmond Sée »
            • Edmond Sée, « Deux jolis gestes »
• Samuel LAIR : « Une lettre inédite d’Ernest La Jeunesse à Mirbeau »
• Pierre MICHEL : « Les obsèques de Mirbeau racontées par Georges Pioch »
            • Georges Pioch, « Pour ne pas oublier – La fin d’Octave Mirbeau »

TROISIÈME PARTIE : TÉMOIGNAGES


• Albino CROVETTO : « Quelques réflexions sur La Tête coupée »
• Francisco GIL CRAVIOTTO : « Criadero de curas, d’Alejandro Sawa,  un précurseur de Sébastien Roch ? »
• Ann STERZINGER : « De l’apprentissage de la traduction – À propos d’In the Sky »
 Justin VICARI : « Les affaires sont les affaires… encore et toujours ! »
• Alain (Georges) LEDUC : « En r’venant d’l’expo Clemenceau – Le Tigre et l’Asie »
• Maxime BENOÎT-JEANNIN : « Sade, Mirbeau et le “plug anal” »

 

QUATRIÈME PARTIE : BIBLIOGRAPHIE


1. Œuvres d’Octave Mirbeau, par Pierre Michel
- La Grève des électeurs
- La morte di Balzac
- Livres imprimés à la demande
- Livres numériques

2. Études sur Octave Mirbeau, par Pierre Michel
- Anita Staron, L’Art romanesque d’Octave Mirbeau. Thèmes et techniques
- Jesse Russell et Ronald Cohn, Octave Mirbeau

3. Notes de lecture
- Henri Lhéritier, Moi, Diderot (et Sophie), par Pierre Michel
- Irena Buckley et Marie-France de Palacio, L’Éden lituanien et la Babylone française - Les Contacts culturels franco-lituaniens au XIXe siècle, par Bernard-Marie Garreau
- Elena Suárez et alii (dir.), Viajeros francófonos en la Andalucía del siglo XIX, par Pierre Michel
- Robert-Louis Leclercq, 70 ans de Café-Concert (1848-1918), par Pierre Michel
- Les Cahiers naturalistes, n° 88, par Yannick Lemarié
- Alain Pagès, Zola et le groupe de Médan, Histoire d’un cercle littéraire, par Yannick Lemarié
- Émile Zola, Lettres à Alexandrine,  par Yannick Lemarié
- Marianne Enckell et alii (dir.), Les Anarchistes. Dictionnaire biographique du mouvement libertaire francophone, par Gérard Monédiaire
- Éric Deschodt, Pour Clemenceau, par Alain Gendrault
- Gilles Candar et Vincent Duclert, Jean Jaurès, par Alain Gendrault
- Le Rapport Brazza – Mission d’enquête du Congo : rapport et documents (1905-1907), par Samuel Lair
 - Alain Libert, Les + sombres histoires de l'histoire de Belgique, par Michel Bourlet
- David Steel, Marie Souvestre, 1835-1905. Pédagogue pionnière et féministe, par Nelly Sanchez
- Jean-Baptiste Baronian (dir.), Dictionnaire Rimbaud, par Pierre Michel
- Daniel Salvatore Schiffer, Oscar Wilde, Splendeur et misère d'un dandy, par Frédéric Saenen
- Émile Van Balberghe, “En ai-je assez écrit de ces lettres, mon Dieu !” – Inventaire chronologique provisoire de la correspondance de Léon Bloy, par Pierre Michel
- Julien Schuh, Alfred Jarry, le colin-maillard cérébral, par Agnès Lhermitte
- Claude Herzfeld, Alain-Fournier, “Le Grand Meaulnes”, Thèmes et variations, par Samuel Lair
- Thérèse Mourlevat, Paul Claudel, Naissance d’une vocation, par Michel Brethenoux
- Frédérique Le Nan et Isabelle Trivisani (dir.), Bestiaires, par Pierre Michel
- Marie Blaise et Sylvie Triaire (dir.), De l’absolu littéraire à la relégation : le poète hors les murs. Littérature et politique, par Sylvie Triaire
- Béatrice Szapiro, Christian Beck, un curieux personnage, par Maxime Benoît-Jeannin
- Frédérique de Watrigant (dir.), Paul-César Helleu, par Frédérique de Watrigant
- Claude Schvalberg (dir.), Dictionnaire de la critique d’art à Paris (1890-1969), par Christian Limousin
- Jacques-Émile Blanche, Portrait de Marcel Proust en jeune homme, par Tristan Jordan
- Laura El Makki (dir.), Un été avec Proust, par Tristan Jordan
- Jean-Paul et Raphaël Enthoven, Dictionnaire amoureux de Proust, par Tristan Jordan
- Gus Bofa, Chez les toubibs, par Pierre Michel
- Jean-Richard Bloch & Jean Paulhan, Correspondance 1926-1940, « Y a-t-il quelque chose qui nous importe plus que la vérité ? », par Bernard Leuilliot.
- Muriel Plana, Théâtre et politique, par Floriane Rascle
- Jelena Novaković, Ivo Andrić. La littérature française au miroir d’une lecture serbe,  par Pierre Michel
- Revue des Lettres et de traduction, par Arnaud Vareille
- Francisco Gil Craviotto, La Cueva de la azanca, par Pierre Michel
- Jean-Michel Olivier, L'Ami barbare, par Alain Gendrault
- Marc Bressant, Brebis galeuses et moutons noirs, par Alain Gendrault
- Francis Huré, Martin en dernier lieu, par Alain Gendrault
- Christian Didier, Fugaces traits de plume… En roue libre !,  par Maxime Benoît-Jeannin

4. Bibliographie mirbellienne, par Pierre Michel

Nouvelles diverses 
Mirbeau au théâtre – Mirbeau sur Internet – Octave, Laurent et Sébastien –  Mirbeau et La Princesse Maleine – Mirbeau, Daudet et la tombe de Goncourt – Paul Adam et Mirbeau – Picquart et Mirbeau – Un accident d’Alice – Mirbeau et les choux (suite) – Mirbeau censuré – Mirbeau vu par Michel Simon – Une multirécidiviste – Goncourt – Gourmont – Schwob et  Renard – Carrière et Besnard – Charles-Louis Philippe – Camille Claudel – Paul Claudel – Alain  – Albert Camus – Amer Le Salon – Trois expositions – Une disparition : Jean-Jacques Pauvert.

Pierre Michel : «  On a tué Charlie Hebdo ! »


                                                                     ***
                                     Cahiers Octave Mirbeau, n° 21

                                                   2014 – 344 pages



                                                     TABLE DES MATIÈRES

Pierre MICHEL : « Vingt ans déjà »

PREMIÈRE PARTIE : ÉTUDES

• Ian GEAY : « Le Cercle de l'épée - Prolétaire des lettres contre gentilhomme » https://fr.scribd.com/doc/305124290/
• Ludivine FUSTIN : « Humeur mélancolique et humour cynique chez Mirbeau le parrèsiaste » https://fr.scribd.com/doc/305125292/
• Jonathan ARTAUX : « L’Abbé Jules et Les Démons, de Dostoïevski – Quelques remarques sur la dramaturgie des deux romans » https://fr.scribd.com/doc/305125881/
• Fernando CIPRIANI : « Deux couples au clair de lune : Sébastien et Marguerite, Virginie et Paul » https://fr.scribd.com/doc/305131466/
• Robert ZIEGLER : « Vers un art de l’inexprimable – Dans le ciel, d’Octave Mirbeau » https://fr.scribd.com/doc/305132448/
• Yannick LEMARIÉ : « Le Jardin des supplices : une anti-encyclopédie »
• Lola BERMÚDEZ : « Des échos de l’œuvre mirbellienne dans les romans de Antonio de Hoyos y Vinent » https://fr.scribd.com/doc/305134008/
• Marie BAT : « Les ekphraseis dans les Combats esthétiques – “L’écriture à l’épreuve de la peinture” » https://fr.scribd.com/doc/305134806/
Gérard BARBIER : « Mariette Lydis, illustratrice du Jardin des supplices » https://fr.scribd.com/doc/305187212/
• Jacques CHAPLAIN : « Octave, côté jardin (suite) – Réflectivité  et monstruosités aux Jardins  de Bomarzo » https://fr.scribd.com/doc/305189758/

DEUXIÈME PARTIE : DOCUMENTS

• Jacky LECOMTE : « À la recherche d’un tableau perdu – Un portrait inconnu d’Octave par Alice »
Pierre MICHEL et Jean-Claude DELAUNEY : « Un article inconnu de Mirbeau sur Clemenceau » https://fr.scribd.com/doc/305190836/
            - Octave Mirbeau, « Les plus forts »
Pierre MICHEL : « Mirbeau et Albert Guinon – Censure et antisémitisme » https://fr.scribd.com/doc/305199995/
• Pierre MICHEL : « Mirbeau, le trolley, les huîtres et la tyrannie médicale et administrative – Mirbeau au Figaro en 1903 » https://fr.scribd.com/doc/305191487/
- Octave Mirbeau, « Paris contre le trolley », interview par Georges Bourdon
- Octave Mirbeau, « Dans la brousse administrative »
- Octave Mirbeau, « Apologie pour les huîtres »
• Pierre MICHEL : « Mirbeau et Pissarro – Un ultime témoignage » https://fr.scribd.com/doc/305199146/
            - François Crucy : « Notes prises auprès de M. Octave Mirbeau »
• Tristan JORDAN : « Octave Mirbeau dans la bibliothèque de Claude Monet » https://fr.scribd.com/doc/305200501/

TROISIÈME PARTIE : TÉMOIGNAGES


• Reine-Marie PARIS : « Chez Camille Claudel – Interview imaginaire de Camille Claudel »
• Ronan RIVIÈRE : « Octave Mirbeau et la maladie du pouvoir » https://fr.scribd.com/doc/305204778/
• Davide VAGO : « Traduire le hiatus – Sur ma traduction de La Mort de Balzac en italien »
• Ron BARKAI : « Lire Octave Mirbeau à Tel-Aviv » https://fr.scribd.com/doc/305201310/

 

QUATRIÈME PARTIE : BIBLIOGRAPHIE


1. Œuvres d’Octave Mirbeau, par Pierre Michel
- Œuvres, LCI Wiki
- Bibliothèque Digitale
- Le Foyer
- Les Souvenirs d’un pauvre diable
- La Faune des routes
- Sébastien Roch
- Dingo, Dans le ciel, Le Journal d’une femme de chambre
- Balzac, vie prodigieuse, amours et mort
- 628-E8, Weidle Verlag

2. Études sur Octave Mirbeau, par Pierre Michel
- Dominique Bussillet, Mirbeau, Zola et les Impressionnistes
- Guilhem Monédiaire, Le Génie de clairvoyance intemporel d’Octave Mirbeau (1848-1917)
- Arnaud Vareille, Octave Mirbeau et la médecine
- Ida Porfido, Refrattari e libertari – Voci di scrittori francesi  e contemporanei

3. Notes de lecture
- Pierre Dufief et Marie Perrin-Daubard (dir.), Violence politique et littérature au XIXe siècle, par Pierre Michel
- Éléonore Reverzy et Bertrand Marquer (dir.), La Cuisine de l’œuvre au XIXe siècle – Regards d’artistes et d’écrivains, par Pierre Michel
- Patrick Thériault et Jean-Jacques Hamm (dir.), Composer avec la mort de Dieu : littérature et athéisme au XIXe siècle, par Michel Fortier
- Dominique Kalifa, Les Bas-fonds. Histoire d’un imaginaire, par Sándor Kálai
- Le Magasin du XIXe siècle, n° 3, « Quand la ville dort… », par Céline Grenaud-Tostain
- Nicole Cadène, Mon énigme éternel [sic] – Marie-Edmée… une jeune fille française sous le Second Empire, par Gilles Picq
- Tristan Corbière, Roscoff (l’album Louis Noir), par Samuel Lair
- Cahiers naturalistes, n° 87, par Yannick Lemarié
- Carolyn Snipes-Hoyt et alii (dir.), Re-reading Zola and Worlwide Naturalism - Miscellanies in honour of Anna Gural-Migdal, par Yannick Lemarié
- Marc Bressant, Les Funérailles de Victor Hugo, par Alain Gendrault
- Jérôme Solal (dir.), Huysmans écrivain catholique, par Samuel Lair
- Christian Berg, L’Automne des idées. Symbolisme et décadence à la fin du XIXe siècle en France et en Belgique, par Agnès Lhermitte
- Corinne Taunay, Pour un “Catalogue raisonné des Arts Incohérents”,  par Corinne Taunay
- Pascal Dethurens (dir.), Écrire la peinture – De Diderot à Quignard, par Jacques Chaplain
- Marianne Mathieu (dir.), Monet's Gardens : The Musée Marmottan Monet, Paris, par Jacques Chaplain
- Ségolène Le Men (dir.), La Bibliothèque de Monet, par Jacques Chaplain
- Marie Sellier, Cœur de pierre, Camille Claudel et Rodin, par Michel Brethenoux
- Cristina Contilli, Camille Claudel - Entre art et amour,  par Michel Brethenoux
- Jean-Jacques Lefrère et Philippe Oriol, La Feuille qui ne tremblait pas - Zo d’Axa et l’anarchie, par Paul-Henri Bourrelier
- Georges Eekhoud, Une mauvaise rencontre, par Pierre Michel
- Lou Ferreira, Oscar Wilde, Une philosophie de la provocation et Oscar Wilde, Une esthétique de la tragédie, par Pierre Michel
- Uri Eisenzweig, Naissance littéraire du fascisme, par Gérard Poulouin
- Charles Zorgbibe, Guillaume II, le dernier empereur allemand, par Alain Gendrault
- Claude Herzfeld, Alain-Fournier, “Le Grand Meaulnes” ou « Le bond dans le Paradis », par Bernard-Marie Garreau
- Léon Werth. Le Promeneur d’art, par Pierre Michel
- Emmanuel Pollaud-Dulian, Gus Bofa, l’enchanteur désenchanté, par Jean Harambat
-  Emmanuel Pollaud-Dulian, Le Salon de l’Araignée et les aventuriers du livre illustré (1920-1930), et Charles Martin – Féerie pour une grande guerre, par Pierre Michel
- Arlette Bouloumié (dir.), Libres variations sur le sacré dans la littérature du XXe siècle, par Pierre Michel
- Jacques Lemarchand, Journal, 1942-1944, par Maxime Benoît-Jeannin
- Armelle Mabon et Gwendal Simon (dir.), L’Engagement à travers la vie de Germaine Tillion, par Pierre Michel
- Pierre Brunel, Michel Butor, L’Emploi du temps – ou le mode d’emploi d’un labyrinthe, par Samuel Lair
- Arlette Bouloumié (dir.), Michel Tournier – La réception d’une œuvre en France et à l’étranger, par Pierre Michel
- Martine Torrens Frandji, Michel Onfray, le principe d’incandescence, par Pierre Michel
- Daniel Villanova, La Croisade des Rabat-Joie (No gazarán !), par Pierre Michel
- Bernard-Marie Garreau, Claire obscure, par Pierre Michel
- Carmen Boustani, Un ermite dans la grande maison, par Pierre Michel

4. Bibliographie mirbellienne, par Pierre Michel

Nouvelles diverses 
Mirbeau au théâtre – Mirbeau traduit – Mirbeau  sur Internet – L’accueil de Sébastien Roch
Célestine porno ? – Mirbeau, Marsan et Dornac – Misia mania 2013 – Mirbeau vu par Malraux – Miscellanées pour Mirbeau – J.-K. Huysmans – Remy de Gourmont – Marcel Schwob et Jules Renard – Charles-Louis Philippe et Louis Pergaud – Eugène Carrière et Albert Besnard – Camille Claudel – Paul Claudel – Alain et Roger Vailland – Albert Camus.




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 CAHIERS OCTAVE MIRBEAU, n° 20

Mars 2013,  376 pages

TABLE DES MATIÈRES

PREMIÈRE PARTIE : ÉTUDES

• Claude HERZFELD : « La Débâcle selon Zola et selon Mirbeau »
• Robert ZIEGLER : « Religion et illusion dans L’Abbé Jules »
• Fernando CIPRIANI : « Significations de l'amitié dans Sébastien Roch et les romans d’enfance »
• Bernard GARREAU : « Le Style de Sébastien Roch »
• Claire NETTLETON : « L’animal et l’esthétique nihiliste de Dans le ciel »
• Jacques CHAPLAIN : « Octave, côté jardins (suite) –  Du Jardin des délices au Jardin des supplices »
• Jean-Marc COMBE : « Si Botticelli proteste, Mirbeau s’exaspère – Mirbeau, chemin de fer et Art Nouveau »
• Jean-Pierre BRÉHIER : « Octave Mirbeau et les francs-maçons »

DEUXIÈME PARTIE : DOCUMENTS

Pierre MICHEL : « Un nouveau document sur l’affaire Gyp »
            - Alice Regnault : Lettre inédite à Arthur Meyer
• Pierre MICHEL : « Deux articles ignorés de Mirbeau »
            - Octave Mirbeau : « Ouverture de la chasse »
            - Octave Mirbeau : « Rêveries pédagogiques »
• Jean-Michel GUIGNON : « Aux sources du Calvaire – Qui était Judith/Juliette ? »
• Samuel LAIR : « Autour du Calvaire – Mirbeau, Geffroy, Sutter-Laumann et le mystère d’une lettre inédite »
            - Gustave Geffroy : « Le Calvaire, d’Octave Mirbeau »
            - Octave Mirbeau : Lettre inédite à Sutter-Laumann (ou Gustave Geffroy ?)
• Jacques CHAPLAIN : « Un texte presque inconnu d’Alphonse Allais »
- Alphonse Allais : « Pour faire plaisir à Mirbeau »

• Benoît NOËL : « Sur un singulier “portrait” d’Octave Mirbeau et de Madame Anastasie »

• David ROE : « Une lettre inédite de Charles-Louis Philippe à Octave Mirbeau »
• Chantal DUVERGET et Pierre MICHEL : « Paul Léautaud chez Mirbeau en 1914 »
            - Paul Léautaud : Notes inédites sur sa visite à Mirbeau, le 16 mai 1914
• Chantal DUVERGET : « George Besson compagnon de route d’Octave Mirbeau »
- George Besson : « L’enterrement d’Octave Mirbeau » (notes inédites)
• Pierre MICHEL  et Nelly SANCHEZ : « Une parodie du Jardin des supplices par Renée Dunan »
            - Renée Dunan : « Le Parterre de sang (chapitre inédit du Jardin des supplices) »

TROISIÈME PARTIE : TÉMOIGNAGES


• Anne REVEL-BERTRAND : « Les Souvenirs d’un pauvre diable au théâtre »
• Lou FERREIRA : « L’Ombre d’Oscar Wilde : hommage à Octave Mirbeau »
• Jean-Marie VILLÉGIER : « En chemin avec Célestine »
• Daniel VILLANOVA : « La Gaie saveur du gai savoir (de la tourte au fromage à Octave Mirbeau) »
• Sabrina Benkelloun : « Mirbeau en kotava – Traduction en kotava du Journal d’une femme de chambre (Pone ke mawakwikya) »

QUATRIÈME PARTIE : BIBLIOGRAPHIE


1. Œuvres d’Octave Mirbeau, par Pierre Michel
- Œuvres d’Octave Mirbeau
- Le Journal d’une femme de chambre
- Mémoire pour un avocat
- La Mort de Balzac
- La Grève des électeurs
- Lettres de ma chaumière, Le Calvaire, Sébastien Roch, Les Mauvais bergers
- Two plays: Business is Business & Charity
           
2. Études sur Octave Mirbeau, par Pierre Michel :
- Marie-Bernard Bat, Description romanesque et esthétique impressionniste dans les premiers romans d'Octave Mirbeau
- Pierre Glaudes (dir.), Octave Mirbeau romancier, dramaturge et critique

3. Notes de lecture :
- Éléonore Reverzy et alii (dir.), Les Fables du politique des Lumières à nos jours, par Pierre Michel
- Sylvain Ledda et Florence Naugrette (dir.), Casimir Delavigne en son temps, présenté par Sylvain Ledda
- Claude Herzfeld, Gérard de Nerval, l’épanchement du rêve, par Pierre Michel
- Claude Herzfeld, Stendhal, “La Chartreuse de Parme” – Héroïsme et intimité, par Pierre Michel
- Jean-Louis Cabanès, Le Négatif. Essai sur la représentation littéraire au XIXe siècle, par Jacques Noiray
- Julia Przybos, Les Aventures du corps masculin, par Pierre Michel
- Danielle Chanteux-Van Gottom, Paul Verlaine et l’Ardenne - Regard singulier d’enfance,, par Michel Bourlet
- Samuel Lair (dir.), Fortunes littéraires de Tristan Corbière, par Arnaud Vareille
- Geneviève Hodin, Rimbaud : une rentrée dans le monde des Lettres, en cachette ?, par Pierre Michel
- Damien de Blic et Jeanne Lazarus (dir.), Contre l’argent fou, par Pierre Michel
- Florence Fix et Marie-Ange Fougère (dir.), L’Argent et le rire – De Balzac à Mirbeau, par Pierre Michel
- Cahiers Edmond et Jules de Goncourt, n° 19, par Pierre Michel
- Cahiers naturalistes, n° 86, par Yannick Lemarié
- Henri Mitterand, Autodictionnaire Zola, par Jean-Louis Cabanès
- Anna Gural-Migdal, L’Écrit-Écran des “Rougon Macquart”, par Yannick Lemarié
- Émile Zola, Correspondance, choix de textes, par Yannick Lemarié
- René-Pierre Colin, Dictionnaire du naturalisme, par Pierre Michel
- Marlo Johnston, Guy de Maupassant, par Samuel Lair
- Catherine Guigon, Les Cocottes, reines de Paris 1900, par Lou Ferreira
- Robert Ziegler, Satanism, Magic and Mysticism in Fin-de-siècle France, par Jennifer Forrest
- Gérard Gengembre, Yvan Leclerc et Florence Naugrette (dir.), Impressionnisme et littérature, par Pierre Michel
- Reine-Marie Paris, Chère Camille Claudel, histoire d’une collection, récit, par Michel Brethenoux
- Jean-Paul Vasset (dir.), Georges Delaw l’Ymagier (1871-1938), par Michel Bourlet
- Charles-Louis Philippe, Chroniques du “Canard sauvage”, par Pierre Michel
- David Roe (dir.), Charles-Louis Philippe romancier, par  Pierre Michel
- Aimecoups,  Les Homosexualités d’un prince, par  Pierre Michel
- France Grenaudier-Klijn et alii (dir.), Écrire les hommes. Personnages masculins et masculinité dans l’œuvre des écrivaines de la Belle Époque, par Nelly Sanchez
- Maxime Benoît-Jeannin, Georgette Leblanc – Maurice Maeterlinck, par Pierre Michel
- Sylvie Brodziak (dir.), Georges Clemenceau, la liberté à tout prix, par Geoffrey Ratouis
- Pierre-Robert Leclercq, Bonnot et la fin d’une époque, par Pierre Michel
- Marcel Boulenger, Apologie du duel, par Nelly Sanchez
- Henri Michel, Une enfance provençale au temps de la Première Guerre Mondiale, par Alain Gendrault
- Chantal Duverget (dir.), George Besson, itinéraire d’un passeur d’art, présenté par Chantal Duverget
- Michaël de Saint Chéron, Les Écrivains Français du XXe siècle face au destin juif…, par Pierre Michel
- Jacques Julliard, Les Gauches françaises, par Paul-Henri Bourrelier
- Michel Onfray, L’Ordre libertaire – La Vie philosophique d’Albert Camus, par Pierre Michel
- Katalin Kürtösi (dir.), Canada in Eight Tongues: Translating Canada in Central Europe, par Diana Popović
- Alain (Georges) Leduc,  Vanina Hesse, par Pierre Michel
- Henri Lhéritier, Requiem pour Mignon, par Pierre Michel
- David Dumortier, Travesti, par Pierre Michel
- Daniel Villanova, Jean-Charles président, par Pierre Michel

4. Bibliographie mirbellienne, par Pierre Michel

Nouvelles diverses 
Mirbeau au théâtre – Mirbeau sur Internet – Le Dictionnaire Octave Mirbeau – Mirbeau et l’Inde – Mirbeau, Balzac et Sarkozy – Mirbeau et le Balzac de Rodin – Gide plagiaire de Mirbeau ? – Mirbeau, Camus et le journalisme –  Maurice Wullens et Mirbeau – La Madelène – Monet dans l’intimité d’Alice Hoschedé – Huysmans – Jules Renard – Remy de Gourmont – Marcel Schwob – Misia – Eugène Carrière – Camille Claudel – Albert Besnard – Charles-Louis Philippe – Saint-Pol-Roux – Louis Pergaud – Jules Bois – Paul Claudel – Roger Vailland – Études camusiennes – Le Grognard et les Âmes d’Atala – Nos amis publient – In memoriam.

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CAHIERS OCTAVE MIRBEAU, n° 19

Mars 2012,  448 pages

TABLE DES MATIÈRES

PREMIÈRE PARTIE : ÉTUDES

• Fabien SOLDÀ : « Du Calvaire au Jardin des supplices : la passion de l’homme »
• Claude HERZFELD : « Une exception, l’abbé Jules ? »
• Alice DE GEORGES-MÉTRAL : « Dans le ciel : surface et profondeur »
• Anna GURAL-MIGDAL : « L'Oxymore du primitif dans Le Jardin des supplices – Entre naturalisme et modernité »
• Robert ZIEGLER : « Conversation et supplice – Comment est généré le récit dans Le Jardin des supplices »
• Arnaud VAREILLE : « La notion de “forme” dans les articles de Mirbeau consacrés à la sculpture »
• Christian LIMOUSIN : « En visitant les expositions avec Mirbeau (III) »
• Jacques CHAPLAIN : « Octave, côté jardins (suite) – Aux jardins de l’imaginaire mirbellien »
DEUXIÈME PARTIE : DOSSIER

• Frédéric PETIT : « Néologies mirbelliennes »

TROISIÈME PARTIE : DOCUMENTS

Pierre MICHEL : « Un poème en prose inédit de Mirbeau »
            - Octave Mirbeau : « Poèmes en prose – À une femme »
• Nelly SANCHEZ : « Petite brouille entre amis : Mirbeau et Peyrebrune »
Pierre MICHEL : « Octave Mirbeau écologiste »
• Gilles PICQ : « Une lettre inédite de Laurent Tailhade à Mirbeau »
• Maxime BENOÎT-JEANNIN : « Lettres inédites de Maurice Maeterlinck à Octave Mirbeau »
David LAMAZE : « Misia sous la plume d'Octave Mirbeau »
• Mikaël LUGAN : « Nicolas Beauduin caricaturiste d’Octave Mirbeau »
            - Nicolas Beauduin : « Lui, toujours lui ! »
• Loredana SUDITU : « Enjeux de l'époque dans une publication inconnue de Mirbeau en Roumanie »

QUATRIÈME PARTIE : TÉMOIGNAGES


• Jacques BELLEFROID : « Octave Mirbeau méconnu »
• Bernard MARCADÉ : « L’infernal diorama »
• René BOCQUIER : « Bonheur cruel (à propos de l’adaptation théâtrale du Journal d’une femme de chambre) »
• Jean-Pierre BRÉHIER : « Voyager dans le temps avec La 628-E et la MGB GT »

CINQUIÈME PARTIE : BIBLIOGRAPHIE


1. Œuvres d’Octave Mirbeau, par Pierre Michel

- Le Foyer
- La Mort de Balzac
- Interpellations
- Le Jardin des supplices
- Sébastien Roch
- Œuvres de Mirbeau publiées aux États-Unis
           
2. Études sur Octave Mirbeau, par Pierre Michel :

- Maeva Monta, Dans le ciel” d’Octave Mirbeau, “une toile où il n’y aurait rien”, poétique d’une transposition d’art inversée
- Claire Nettleton, Primal Perception : The Artist as Animal in Nineteenth-Century France
- Octave Mirbeau, Books LLC

3. Notes de lecture :

- Arlette Bouloumié (dir.), L’Imposture dans la littérature, par Pierre Michel
- Pierre-Robert Leclercq, Les Destins extraordinaires de Timothée Trimm et de son “Petit Journal”, par Pierre Michel
- Friedrich Nietzsche, Le Nihilisme européen, par Samuel Lair
- André Léo, La Guerre sociale, par Nelly Sanchez
- Paul Devaux, Les Fellatores, par Gilles Picq
- Emmanuel Desurvire, Charles Edmond Chojecki, patriote polonais, voyageur, soldat, poète, dramaturge, romancier, journaliste, bibliothécaire…, par Jacques Chaplain
- Cahiers Edmond et Jules de Goncourt, par Pierre Michel
- Cahiers naturalistes, n° 85, par Yannick Lemarié
- Alain Pagès, Une journée dans l’affaire Dreyfus, 13 janvier 1898, par Yannick Lemarié
- Aurélie Barjonet, Zola d’Ouest en Est. Le naturalisme en France et dans les deux Allemagnes, par Colette Becker
- Émile Zola, La Fabrique des Rougon-Macquart, par Yannick Lemarié
- Jérôme Solal (dir.), Joris-Karl Huysmans. Figures et fictions du naturalisme, par Samuel Lair
- Sylvie Thorel (dir.), Lectures de Maupassant, par Samuel Lair
- Jean-Luc Steinmetz, Tristan Corbière, une vie à-peu-près, par Samuel Lair
- Angela Di Benedetto, Delitti, ossessioni, crudeltà. Indagini sul racconto fin de siècle, par Pierre Michel
- Samuel Lair, Le Curieux XIXe siècle – Groupes et individualités à la Belle Époque, par  Pierre Michel
- Bertrand Vibert, Poète, même en prose – Le recueil de contes symbolistes (1890-1900), par Agnès Lhermitte
 - Michel  Autrand (dir.), Jules Renard - Un œil clair pour notre temps, par Pierre Michel
- Lou Ferreira, Oscar Wilde : Esthétique et Philosophie de la provocation, présenté par Lou Ferreira
- Victor Lemoine, l’homme qui donnait aux fleurs le visage des fées, par Jacques Chaplain
- Bernard Vouilloux, Le Tournant “artiste” de la littérature française – Écrire la peinture au XIXe siècle, par Christian Limousin
- Marie-Victoire Nantet, Camille et Paul Claudel, Une enfance en Tardenois, par Samuel Lair
- Marie-Victoire Nantet, Marie-Domitille Porcheron et Anne Rivière (dir.), Sur les traces de Camille et Paul Claudel, archives et presse, par Samuel Lair
- Danielle Arnoux, Camille Claudel. Réenchantement de l’œuvre, présenté par Danielle Arnoux
- Cristina Contilli, Camille et Émile et Le luci e le ombre di Camille Claudel, par Michel Brethenoux
- Christian Limousin (dir.), Max-Pol Fouchet et les arts plastiques – Conduire jusqu’au secret des œuvres, par Pierre Michel
- Geneviève Lefort, L’Éducation des mères. Olympe Gevin-Cassal, inspectrice générale de l’enfance (1859-1945), par Nelly Sanchez
- Fabrice Virgili et Danièle Voldman, La Garçonne et l’assassin. Histoire de Louise et de Paul, déserteur travesti, dans le Paris des années folles , par Nelly Sanchez
- Claude Herzfeld, Thomas Mann – Déclin et épanouissement dans “Les Buddenbrook”, Thomas Mann – “Félix Krull”, roman picaresque, et Thomas Mann et le mythe de Faust, par Pierre Michel
- Revue des Lettres et de traduction, n° 14, « Les liens de la fratrie », par Arnaud Vareille
- Hadi Rizk, Comprendre Sartre, présenté par Hadi Rizk
- Michel Tournier - Arlette Bouloumié, Voyages et paysages, par Pierre Michel
- Gérard Unger, Gaston Defferre, par Alain Gendrault
- Marc Bressant, Le Fardeau de l'homme blanc, par Alain Gendrault
- Christine Brusson, La Splendeur du soleil, par Pierre Michel
- Henri Lhéritier, Le Défilé du condottiere, par Pierre Michel
- Daniel Villanova, L’Été, comédie pour dix personnages et un acteur, par Pierre Michel
- Zapf Dingbats, Matière à dispute, par Pierre Michel

4. Bibliographie mirbellienne, par Pierre Michel

Nouvelles diverses.
Mirbeau au théâtre – Mirbeau traduit – Mirbeau sur Internet – Dictionnaire Octave Mirbeau en ligne – Mirbeau, Rops et Rodin – Montesquiou et Mirbeau – Mirbeau et Mirlaid – Mirbeau, Patricia Highsmith et les gastéropodes – Mirbeau, Monet et Stéphane Bern – Mirbeau, Casement et Vargas-Llosa – Le Père Marsille – Le Monde des livres, M.-É. Nabe et Mirbeau – Huysmans – Remy de Gourmont – Marcel Schwob – Oscar Wilde – Carrière et Besnard – Delarue-Mardrus – Louis Pergaud – Paul Claudel – Georges Delaw – Albert Camus – Roger Vailland – Parole rubateL’Œil bleu et Le GrognardAmer – Le Passager clandestin – In memoriam : Vladimir Dimitrijevic.

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    CAHIERS OCTAVE MIRBEAU, n° 18, 2011

PREMIÈRE PARTIE : ÉTUDES

Pierre MICHEL : « Mirbeau et la masturbation »
• Yannick LEMARIÉ : « Enquête littéraire sur la malle de l’abbé Jules »
• Maeva MONTA : « Dans le ciel, un détournement de la figure de l’ekphrasis »
• Fernando CIPRIANI : « Mort et cruauté dans les contes de Mirbeau et de Villiers »
• Fabien SOLDÀ : « Qui se cache derrière Clara, Claire, Clarisse, ces prénoms prête-noms ? – Une analyse de quelques prénoms dans l’œuvre d’Octave Mirbeau »
• Sarah BRUN : « Mirbeau, un dramaturge strindbergien ? Combat des cerveaux et guerre des sexes dans Vieux ménages »
• Carolyn SNIPES-HOYT : « Apocalypse fin de siècle dans Les Mauvais bergers, d’Octave Mirbeau »
• Claude HERZFELD : « Mirbeau et Alain-Fournier – Goûts artistiques et littéraires »
• Jacques CHAPLAIN : « Octave, côté jardins – Mirbeau et l’art des jardins »
• Sonia ANTON : « Les Relations entre Octave Mirbeau et Georges Clemenceau au miroir de leur correspondance »

DEUXIÈME PARTIE : DOCUMENTS

• Adrian RITCHIE : « Mirbeau, Maupassant et l’Académie Française – À propos de deux chroniques sur Ludovic Halévy »
Pierre MICHEL : « Une lettre inédite de Maupassant à Mirbeau »
Pierre MICHEL et Augustin de BUTLER : « Renoir et Mirbeau – Une lettre inédite de Renoir à Mirbeau »
• Neil McWILLIAM : « Émile Bernard, Vincent Van Gogh et Octave Mirbeau – Critique de la critique »
            - Lettre inédite d’Émile Bernard à Mirbeau
• Nelly SANCHEZ et Pierre MICHEL: « Le Courrier d’une neurasthénique – Une lettre inédite d’Anna de Noailles à Mirbeau »
• Mikaël LUGAN : « Mirbeau témoin de Saint-Pol-Roux »
• Maria CARRILHO-JÉZÉQUEL : « Neno Vasco et Mirbeau »
            - Neno Vasco : « Octávio Mirbeau »
Pierre MICHEL : « La Mort de Mirbeau vue par Michel Georges-Michel »
            - Michel Georges-Michel : « La Mort de Mirbeau »
• Anita STARON : « Mirbeau chez Jan Brzechwa »
              - Jan Brzechwa : Extraits de Quand le fruit mûrit

TROISIÈME PARTIE : TÉMOIGNAGES


• Henri LHÉRITIER : « Éjaculations féroces »
• Olivier SCHNEIDER : « Du Théâtre Populaire au Concombre fugitif »
• Christine TREMBLAY : « Voir le jour dans un lieu chargé d’histoire »
• Adeline RAPON : « Le Jardin des supplices vu par deux jeunes enthousiastes »
• Christine BRUSSON : « Célestine, l’écriture incarnée »
            - Pastiche érotique du Journal d’une femme de chambre

QUATRIÈME PARTIE : BIBLIOGRAPHIE


1. Œuvres d’Octave Mirbeau
- Les 21 jours d’un neurasthénique, par Pierre Michel
- Sébastien Roch, par Fernando Cipriani
- Œuvres de Mirbeau publiées aux États-Unis
- Bruxelles
           
2. Études sur Octave Mirbeau :
- Lou Ferreira, À l’ombre d’Oscar Wilde, par Pierre Michel
- Lambert Surhone et aliiOctave Mirbeau ; Novels by Octave Mirbeau (Study Guide) ; Works by Octave Mirbeau (Study Guide) ; et Frederic Miller et alii, Octave Mirbeau 
- Yannick Lemarié et Pierre Michel (éd.), Dictionnaire Octave Mirbeau, par Anita Staron

3. Notes de lecture :
- Philippe Berthier, Stendhal, par Alain Gendrault
- Cahiers Edmond et Jules de Goncourt, par Pierre Michel
- Les Cahiers naturalistes, par Yannick Lemarié
- Alain Pagès (éd.), Zola au panthéon, l’épilogue de l’affaire Dreyfus, par Yannick Lemarié
- Geneviève Hodin, L'Alphabétaire insolite tiré du Supplément au Dictionnaire Landais (1854) et suivi d’un lexique rimbaldien, par Steve Murphy
- Jérôme Solal, Huysmans et l’homme de la fin, par Samuel Lair
- Samuel Lair (éd.), Joris-Karl Huysmans. Littérature et religion, par Arnaud Vareille
- Léon Bloy, Lettres à Paul Jury, par Pierre Michel
- Camille Delaville, Lettres à Georges de Peyrebrune (1884-1888), par Nelly Sanchez
- Dominique Bussillet, Maupassant et l’univers de Caillebotte,  par Pierre Michel
- Remy de Gourmont, Histoires hétéroclites, suivi du Destructeur, par Stéphane Beau
- Remy de Gourmont, Correspondance, tomes I et II, par Mikaël Lugan
- Bruno Fabre, L’Art de la biographie dans “Vies imaginaires” de Marcel Schwob, par Agnès Lhermitte
- Cécile Barraud, La Revue Blanche, par Paul-Henri Bourrelier
- Mireille Losco-Lena, La Scène symboliste (1890-1896) : pour un théâtre spectral,  par Sarah Brun
- Guy Ducrey, Tout pour les yeux. Littérature et spectacle autour de 1900, par Sarah Brun
- Marie-Claire Bancquart, Écrivains fin-de-siècle, par Pierre Michel
- Claude Herzfeld, Charles-Louis Philippe – Entre Nietzsche et Dostoïevski, par Pierre Michel
- Nelly Sanchez, Images de l’Homme dans les romans de Rachilde et de Colette (1884-1943), par Gabriella Tegyey
- Charles Zorgbibe, Kipling, par Alain Gendrault
- Pierre Mac Orlan et Gus Bofa, U-713, ou les Gentilshommes d’infortune, par Pierre Michel
- Chas Laborde, Un homme dans la foule, par Pierre Michel
- Frédéric Saenen, Dictionnaire du pamphlet : de la Révolution à Internet, par Sonia Anton
- Corinne Grenouillet et Éléonore Reverzy (éd.), Les Formes du politique, par Pierre Michel
- Les Moralistes modernes (XIXe – XXe siècles), par Milica Vinaver-Kovic
- Christine Brusson, Les Dessous de la littérature – Pastiches cochons, par Pierre Michel
- Henri Béar et Jelena Novakovic, éd., Mélusine, Surréalistes serbes, par Branka Geratović-Ivanović
- Maxime Benoît-Jeannin, Les Confessions de Perkin Warbeck, par Pierre Michel
- Francis Huré, Martin à Moscou, par Alain Gendrault
- Michel Bourlet, La Traque au loup, par Pierre Michel
- Carmen Boustani, La guerre m’a surprise à Beyrouth, par Pierre Michel
- Stéphane Beau,  La Chaussure au milieu de la route, par Stéphane Prat
- Marc Bressant, Assurez-vous de n'avoir rien oublié, par Alain Gendrault
- Bernard-Marie Garreau, Marie-France Estève, ou Quand la vie vous fait la peau, par Samuel Lair

4. Bibliographie mirbellienne, par Pierre Michel

Nouvelles diverses.
Mirbeau au théâtre – Mirbeau traduit – Mirbeau sur Internet – Un gentilhomme à la télévision – Mirbeau et Jarry – Rachilde, Gide et Le Journal d’une femme de chambre – Mirbeau, Monet et Le Braz à Belle-Île – Mirbeau, Mo Yan et les supplices chinois – Mirbeau et Eugène Mimonce – Iann Karmor et la Fondation Octave Mirbeau – Mirbeau lexicalisé – Mirbeau vu par Jean Renoir – Jules Lequier – Remy de Gourmont – Marcel Schwob – Oscar Wilde – Jules Renard – Charles-Louis Philippe – Carrière et Besnard – Paul Claudel – Paul Léautaud – Saint-Pol-Roux – Huysmans et Hyvernaud – – Le Grognard –  AmerIn memoriam : Philippe Baron, Owen Morgan et Pierre Ramognino.





Cahiers Octave Mirbeau, n° 17, mars 2010, 384 pages
PREMIÈRE PARTIE : ÉTUDES
Pierre MICHEL : « Octave Mirbeau, Félicien Champsaur et La Gomme – Un nouveau cas de négritude ? »
Dorothée Pauvert-Raimbault : « Champsaur, Mirbeau et Rimbaud »
Olga AMARIE : « Octave Mirbeau et Juliette Adam : Le Calvaire censuré »
• Yannick LEMARIÉ : « Lazare en Octavie : le roman du mort vivant »
• Annie RIZK : « De Mirbeau à Genet, les bonnes et le crime en littérature – La destruction du sujet social entraîne-t-elle la dislocation du sujet littéraire ? »
• Sándor KÁLAI : « Les récits d’une société criminelle - La représentation du crime dans Les 21 jours d’un neurasthénique »
• Fernando CIPRIANI : « Cruauté, monstruosité et folie dans les contes de Mirbeau et de Villiers »
• Angela DI BENEDETTO : « La parole à l’accusé : dire le mal dans les Contes cruels »
• Fabienne MASSIANI-LEBAHAR : « Quelques figures animalières dans l’œuvre d’Octave Mirbeau »
• Claude HERZFELD : « Mirbeau et Léon Bloy : convergences »
• Céline BEAUDET : « Zola et Mirbeau face à l’anarchie – Utopie et propagande par le fait »
• Christian LIMOUSIN : « En visitant les expos avec Mirbeau... (II) »
DEUXIÈME PARTIE : DOCUMENTS
• Owen MORGAN : « Judith Vimmer / Juliette Roux »
• Frédéric DA SILVA : « Mirbeau et l’affaire Sarah Barnum – Un roman inavoué de Paul Bonnetain ? »
• Nelly SANCHEZ : « Le Duel Mirbeau – Catulle Mendès vu par Camille Delaville »
• Nelly SANCHEZ : « Lettres inédites d’Octave Mirbeau à Georges de Peyrebrune »
• Jean-Paul KERVADEC : « Mirbeau et le “poète local” »
• Paul-Henri BOURRELIER : « Innovation et écologie dans Les affaires sont les affaires – La centrale hydroélectrique de la Siagne »
• Philippe BARON : « Lechat sur la scène en 1903 et dans les années 30 »
• Samuel LAIR : « Mirbeau vu par Edwards, ou la parabole de la paille et de la poutre »
• Dominique RHÉTY : « Mirbeau, Henri Béraud et Paul Lintier »
• Daniel ATTALA : « Octave Mirbeau et Pierre Ménard (Quasi fantasia) »

TROISIÈME PARTIE : TÉMOIGNAGES

• Michel BOURLET : « De Léopold à Mirbeau »
• Marie BRILLANT : « Au nom de... »
• Anne DECKERS : « Je hais Mirbeau ! »
• Détlef KIEFFER, Kinda MUBAIDEEN et Érik VIADDEFF : « Un opéra numérique et virtuel
d’après Le Jardin des supplices »
:

QUATRIÈME PARTIE : BIBLIOGRAPHIE

1. Œuvres d’Octave Mirbeau
- Contes cruels
- La Grève des électeurs, par Pierre Michel
- Dingo, par Pierre Michel
- Dreyfusard !, par Pierre Michel
- L’Abbé Jules, par Yannick Lemarié
2. Études sur Octave Mirbeau :
- Pierre Michel, Les Articles d’Octave Mirbeau
- Yannick Lemarié et Pierre Michel (éd.), Dictionnaire Octave Mirbeau, par Arnaud Vareille
3. Notes de lecture :
- Sylvie Parizet (éd.), Mythe et littérature, par Pierre Michel
- Cahiers Edmond et Jules de Goncourt, par Pierre Michel
- Les Cahiers naturalistes, par Yannick Lemarié
- Le Petit chose, par Colette Becker
- Jérôme Solal, Huysmans et l’homme de la fin, par Samuel Lair
- Mario Petrone et Maria Cerullo (éd.), Actualité de l’œuvre de Maupassant au début du XXIe siècle, par Colette Becker
- Catulle Mendès, Exigence de l’ombre, par Arnaud Vareille
- Robert Ziegler, Asymptote : an approach to Decadent fiction, par Reg Carr
- Bénédicte Brémard et Marc Rolland (éd.), De l’âge d’or aux regrets, par Yannick Lemarié
- Maurice Maeterlinck, Petite trilogie de la mort, par Michel Bourlet
- Spicilège – Cahiers Marcel Schwob, par Pierre Michel
- Jules Renard, Correspondance générale, par Tristan Jordan
- Pierre Dufief (éd.), Lucien Descaves, par Jean-Louis Cabanès
- Patricia Izquierdo, Devenir poétesse à la Belle Époque – Étude littéraire, historique et sociologique, par Nelly Sanchez
- Daniel Attala, Macedonio Fernández, lector del “Quijote”, con referencia constante a J.-L Borges, par Pierre Michel
- Gilles Manceron et Emmanuel Naquet (éd.), Être dreyfusard, hier et aujourd’hui, par Pierre Michel
- Michel Dreyfus, L'Antisémitisme à gauche. Histoire d'un paradoxe, de 1830 à nos jours, par Denis Andro
- Charles Malato, La Grande grève
- Samuel Tomei, Clemenceau le combattant, par Alain Gendrault
- Christophe Bellon, Briand l’Européen, par Alain Gendrault
- Camille Pissarro, Turpitudes sociales, par Christian Limousin
- Vincent Van Gogh, Les Lettres, par Christian Limousin
- Dominique Lobstein, Défense et illustration de l’impressionnisme. Ernest Hoschedé, et son “Brelan de Salons” (1890), par Christian Limousin
- Rodin. La fabrique du portrait, par Pierre Michel
- Jean-Paul Morel, Camille Claudel : une mise au tombeau, par Michel Brethenoux
- Colette Lambrichs, Dame peinture toujours jeune, par Jean-Pierre Bussereau
- La Naissance et le mouvement – Mélanges offerts à Yves Moraud, par Pierre Michel
- Anita Staron et Witold Pietrzak (éd.), Manipulation, Mystification, Endoctrinement, par Łukasz Szkopiński
- Arlette Bouloumié (éd.), Écritures insolites, par Pierre Michel

- Carmen Boustani, Oralité et gestualité : la différence homme/femme dans le roman francophone, par Bernard Garreau

- Gabriella Tegyey, Treize récits de femmes (1917-1997) de Colette à Cixous – Voix multiples, voix croisées, par Pierre Michel
- Jelena Novakovic, Recherches sur le surréalisme, par Marija Džunić-Drinjaković
- Emmanuel Pollaud-Dulian, Gentilshommes d’infortune – Juifs errants, par Pierre Michel
- Maxime Benoït-Jeannin, Au bord du monde – Un film d’avant-guerre au cinéma Éden, par Pierre Michel
- François-Christian Semur, L’Affaire Bazaine, par Alain Gendrault
- Marc Bressant, La Citerne, par Alain Gendrault
- Alain Bourges, Contre la télévision, tout contre, par Pierre Michel
- Stéphane Beau, Le Coffret, à l’aube de la dictature universelle, par Goulven Le Brech

4. Bibliographie mirbellienne, par Pierre Michel

Nouvelles diverses.
Massacre à la Comédie-Française – Mirbeau au théâtre – Mirbeau traduit – Mirbeau sur Internet – Le Dictionnaire Octave Mirbeau – Mirbeau personnage – Mirbeau et Léon Bloy – Mirbeau et l’Index – Mirbeau et Les Fellatores – Mirbeau et les choux – Mirbeau et ses neveux Petibon – Mirbeau et le Crack-Winner – Un abbé Jules finlandais – Huysmans – Jules Renard – Saint-Pol-Roux – Remy de Gourmont – Paul Claudel – Paul Léautaud – Lucie Delarue-Mardrus – Delaville et Peyrebrune – Doubrovsky et l’autofiction – Carrière et Besnard – Le GrognardAmerHarfang, revue de littératuresL’Œil bleu et Sophia – Nos amis publient

Table des matières

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Cahiers Octave Mirbeau, n° 17, environ 376 pages, 23 €.
� Octave Mirbeau – Jules Huret, Correspondance, Éditions du Lérot, 2009, 282 pages, 35 € (22 € pour nos adhérents)
Octave Mirbeau, Correspondance générale, tome I (1862-1888), en co-édition avec L’Âge d’Homme, 2002, 929 pages, 78 € (35 € pour nos adhérents).
� Octave Mirbeau, Correspondance générale, tome II (1889-1894), en co-édition avec L’Âge d’Homme, 2005, 969 pages, 78 € (40 € pour nos adhérents).
� Octave Mirbeau, Correspondance générale, tome III (1895-1902), en co-édition avec L’Âge d’Homme, 2009, 940 pages, 78 € (45 € pour nos adhérents).
� Octave Mirbeau, Combats littéraires, en co-édition avec L’Âge d’Homme, 2006, 704 pages, 45 € (35 € pour nos adhérents).
� Octave Mirbeau, Combats pour l’enfant, Ivan Davy, 1990, 6 €.
� Pierre Michel, Octave Mirbeau, Les Acharnistes, 2008, 32 pages, 3,50 €.
� Kinda Mubaideen (sous la direction de), Un aller simple pour l'Octavie, 2007, 64 pages, 10 €.

***
Cahiers Octave Mirbeau, n° 16, mars 2009

PREMIÈRE PARTIE : ÉTUDES
Pierre MICHEL : « Octave Mirbeau et les personnages reparaissants »
• Yannick LEMARIÉ : « L’Abbé Jules : de la révolte des fils aux zigzags de la filiation »
• Fabienne MASSIANI- LEBAHAR : « Les états mystiques dans l’œuvre d’Octave Mirbeau »
• Robert ZIEGLER : « Le chien, le perroquet et l’homme, dans Le Journal d’une femme de chambre ».
• Claude HERZFELD : « Mirbeau et Fromentin chez les “peintres du Nord” »
• Christian LIMOUSIN : « En visitant les expos avec Mirbeau »• Arnaud VAREILLE : « Le “mentir-vrai” de la chronique mirbellienne »
• Samuel LAIR : « Quelques observations sur les rapports entre Octave Mirbeau et Gustave Geffroy, à travers leur correspondance »
• Sonia ANTON : « Style, poétique et genèse : propositions de lecture de la Correspondance générale d’Octave Mirbeau »
• Antigone SAMIOU : « La Réception de Mirbeau en Grèce »
• Jean-Claude DELAUNEY : « Mirbeau bibliophile, ou des clés pour la bibliothèque d’Octave »
• Jean-Claude DELAUNEY : « Tableau synoptique des livres constituant la bibliothèque d'Octave Mirbeau »
DEUXIÈME PARTIE : DOCUMENTS
• Tristan JORDAN : « La Comédie-Française a-t-elle accueilli Alice Regnault ? »
• Steve MURPHY : « Octave Mirbeau et un vers inédit de Rimbaud »
• Pierre MICHEL : « Deux contes inconnus de Mirbeau traduits du tchèque »
- Octave Mirbeau : « Le Petit nid d'amour »
- Octave Mirbeau : « Pour l’éternité... »
• Pierre MICHEL : « Un texte inconnu de Mirbeau en espagnol »
- Octave Mirbeau : « Deux hommes honorables »
• Pierre MICHEL : « Les romans de Mirbeau vus par l’Opus Dei »
• Pierre MICHEL et Christian LIMOUSIN : « Octave Mirbeau et Paul Signac – Une lettre inédite de Signac à Mirbeau »
• Pierre MICHEL : « Mirbeau et le paiement de l’amende de Zola pour J’accuse »
- Octave Mirbeau : lettre inédite à Ernest Vaughan
• Pierre MICHEL : « Octave Mirbeau et le néo-malthusianisme »
- Octave Mirbeau : « Consultation »
- Octave Mirbeau : « Brouardel et Boisleux »
- Octave Mirbeau : « Dépopulation »

Pierre MICHEL : « Mirbeau vu par Aleister Crowley »

- Aleister Crowley : « Octave Mirbeau »

Mathieu SCHNEIDER : « Contre la Russie, pour l’Allemagne – Un article inédit d'Octave Mirbeau paru dans la presse autrichienne »

- Octave Mirbeau : « De l’alliance franco-russe »
:
TROISIÈME PARTIE BIBLIOGRAPHIE
1. Œuvres d’Octave Mirbeau. :
Correspondance générale, tome III (1895-1902), par Samuel Lair.
Correspondance Octave Mirbeau – Jules Huret, par Samuel Lair.
2. Études sur Octave Mirbeau :
• Samuel Lair, Octave Mirbeau l’iconoclaste, par Claude Herzfeld
• Claude Herzfeld, Octave Mirbeau – Aspects de la vie et de l’œuvre, par Pierre Michel
• Claude Herzfeld, Octave Mirbeau – “Le Calvaire” – Étude du roman, par Pierre Michel
Éléonore Reverzy et Guy Ducrey (éd.), Voyage à travers l’Europe, autour de “La 628-E8” d’Octave Mirbeau, par Pierre Michel
3. Notes de lecture :
• Wieslaw Malinowski (éd.), La Pologne et les Polonais dans la littérature française (XIVe – XIXe siècles), par Pierre Michel
Saulo Neiva (dir.), Déclin et confins de l’épopée au XIXe siècle : sur le « vieillir » d’une forme poétique, par Arnaud Vareille
• Claude Herzfeld, Flaubert – Les problèmes de la jeunesse selon “L’Éducation sentimentale”, les écrits de jeunesse et les romans de formation, et Flaubert – “L’Éducation sentimentale” – Minutie et intensité, par Bernard Garreau
• Auguste Villiers de l’Isle-Adam, Tableau de Paris sous la Commune, par Laurent Zaïche
• Éléonore Reverzy commente “Nana”, d’Émile Zola, par Pierre Michel
Cahiers naturalistes, par Yannick Lemarié
Huysmans et les romans de la conversion, par Samuel Lair
• Guy de Maupassant, Chroniques, par Pierre Michel
• Guy Ducrey (éd.), Victorien Sardou, par Philippe Baron
• Hélène Laplace-Claverie et alii (éd.), Le Théâtre français du XIXe siècle, par Philippe Baron
• Andrea Mariani (éd.), Riscritture dell’Eden – Il giardino nell’immaginazione letteraria : da Oriente a Occidente, par Pierre Michel
Carmela Covato(éd.), Metamorfosi dell’identità. Per una storia delle pedagogie narrate, par Fernando Cipriani
• Bertrand Marquer, Les Romans de la Salpêtrière – Réception d’une scénographie clinique : Jean-Martin Charcot dans l’imaginaire fin-de-siècle, par Céline Grenaud
• Alain (Georges) Leduc, Résolument moderne – Gauguin céramiste, par Pierre Michel
• Véronique Nora-Milin et alii, Eugène Carrière (1849-1906) – Catalogue raisonné de l'œuvre peint, par Sylvie Le Gratiet
Edmond et Jules de Goncourt, L'Art du XVIIIe siècle, par Christian Limousin
Jean Lorrain, Chroniques d'art, par Christian Limousin
• Dominique Bona, Camille et Paul, La Passion Claudel, par Michel Brethenoux
• Caroline Granier, Les Briseurs de formules – Les écrivains anarchistes à la fin du XIXe siècle, par Caroline Granier
• Michel Ragon, Dictionnaire de l’Anarchie, par Clémence Arnoult
• Philippe Oriol, Histoire de l’affaire Dreyfus, tome I, par Pierre Michel
Marguerite Audoux, Douce Lumière, par Bernard Garreau
David Van Reybrouck, Le Fléau, par Maxime Benoît-Jeannin
• Jelena Novakovic et alii (éd.), Le Surréalisme en son temps et aujourd’hui, par Milica Vinaver-Ković
Alain (Georges) Leduc, Roger Vailland (1907-1965). Un homme encombrant, par Élisabeth Legros
• Carmen Boustani et alii (éd.), La Mutation du masculin et du patriarcat aujourd’hui, par Carmen Boustani
• Claude Herzfeld, Jean Rouaud et “Le Trésor des humbles”, par Samuel Lair
Marc Bressant, La Dernière conférence, par Alain Gendrault
4. Bibliographie mirbellienne, par Pierre Michel
Nouvelles diverses.
Mirbeau au théâtre – Mirbeau sur Internet – Le Jardin des supplices, opéra virtuel – Lettres inédites de Mirbeau à Hervieu – Staline et Mirbeau – René Ghil, Mirbeau et Saint-Pol-Roux – Mirbeau, les médecins et Arsène Lupin – Business is business au cinéma en 1915 – Rues Octave Mirbeau – Ramuz, Rey-Millet... et Mirbeau – Les Éditions du Boucher – Marcel Schwob – Jules Renard – Saint-Pol-Roux – Carrière et Besnard – Le Grognard, Amer et L’Œil bleu Sophia.

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Traduction du Journal d'une femme de chambre en hébreu, 1962
***

Cahiers Octave Mirbeau
, n° 15, mars 2008
384 pages, 135 illustrations


PREMIÈRE PARTIE : ÉTUDES
• Anna GURAL-MIGDAL : « Entre naturalisme et frénétisme : la représentation du féminin dans Le Calvaire »
• Yannick LEMARIÉ : « L’Abbé Jules : le Verbe et la colère »
•. Fernando CIPRIANI : « Sébastien Roch, du roman d’enfance au roman de formation »
• Samuel LAIR : « La 628-E8, le nouveau jouet de Mirbeau” ».
• François MASSE : « L’automobile “vous met en communication directe” avec le monde : la relation au proche et au lointain dans le voyage automobile d’Octave Mirbeau ».
• Antigone SAMIOU : « L’“Autre” dans La 628-E8 d’Octave Mirbeau ».
• Charles MULLER : « Le Vocabulaire automobile d’Octave Mirbeau »
• Cécile BARRAUD : « Octave Mirbeau, “un batteur d’âmes”, à l’horizon de la Revue blanche »
• Arnaud VAREILLE : « D'un usage particulier de la caricature chez Mirbeau : le contre-type »

• Chantal BEAUVALOT : « Un critique d’art et un peintre, Octave Mirbeau et Albert Besnard : une relation ambivalente »

Nathalie COUTELET : « Le Théâtre populaire de la “Coopération des idées” ».
• Claude HERZFELD : « Kierkegaard et Mirbeau face à l’angoisse »

DEUXIÈME PARTIE : DOCUMENTS

• Colette BECKER : « La Fabrique des Rougon-Macquart »
• Pierre MICHEL : « Octave Mirbeau et Bertha von Suttner »
- Bertha von Suttner : « Menton et Venise »
- Octave Mirbeau : Lettres inédites à Bertha von Suttner
• Pierre MICHEL : « Janer Cristaldo et Le Jardin des supplices »
• Maxime BENOÎT-JEANNIN : « Passion, crise et rupture chez Henry de Groux, à travers son journal (Léon Bloy, Henry de Groux et Octave Mirbeau au temps de l’Affaire Dreyfus) »
• Pierre MICHEL et Jean-Claude DELAUNEY : « Les épreuves corrigées de La 628-E8 »
• Pierre MICHEL : « Aristide Briand, Paul Léautaud et Le Foyer »
• Éric-Noël DYVORNE : « Tempête autour du Foyer à Nantes »
Dominique GARBAN : « Jacques Rouché et Octave Mirbeau »
• Bernard GARREAU : « Présence d’Octave Mirbeau dans la correspondance alducienne »
• Clémence ARNOULT : « Deux écrivains libertaires : Han Ryner juge Octave Mirbeau - Autour de deux fragments et d'un article »

TROISIÈME PARTIE : TÉMOIGNAGES

• Janer CRISTALDO : « Notre jardin à Tolède »
• Stéphane DUSSEL : « Réminiscence »
• Marie BRILLANT : « La Mise en scène de Familière Familie »
• Alain BOURGES et Emmanuel POLLAUD-DULIAN : « Les Acharnistes et Octave Mirbeau »
• Fabienne MASSIANI : « Les circonstances d’une rencontre »
:
QUATRIÈME PARTIE BIBLIOGRAPHIE

1. Œuvres d’Octave Mirbeau, par Pierre Michel. :
Les affaires sont les affaires
La Grève des électeurs
La Bague et autres contes
Les Mémoires de mon ami
Le Journal d’une femme de chambre
Le Journal d’une femme de chambre
2. Études sur Octave Mirbeau :
Delphine Neuenschwander, Le Dépassement du naturalisme dans les “Combats esthétiques” d'Octave Mirbeau, par Pierre Michel.
Marie Brillant, Le Théâtre de l’éducation chez Octave Mirbeau : Représentation, décalage et mise à nu, par Pierre Michel.
Kinda Mubaideen (éd.), Un aller simple pour l’Octavie, par Pierre Michel.
Robert Ziegler, The Nothing Machine : The Fiction of Octave Mirbeau, par Pierre Michel.
• Pierre Michel, Octave Mirbeau, par Alain Gendrault
• Laure Himy et Gérard Poulouin (éd.), Octave Mirbeau – Passions et anathèmes, par Pierre Michel
3. Notes de lecture :
Alphonse de Lamartine, Les Écrits sur les Serbes, par Pierre Michel
Vallès et la littérature populaire, Autour de Vallès, n° 37, par Arnaud Vareille
• Patrick Besnier, Sophie Lucet et Nathalie Prince (éd.), Catulle Mendès : l’énigme d’une disparition, par Arnaud Vareille
Éléonore Reverzy, La Chair de l’idée – Poétique de l’allégorie dans “Les Rougon-Macquart” par Pierre Michel
• Anna Gural-Migdal et Carolyn Snipes-Hoyt (éd.), Zola et le texte naturaliste en Europe et aux Amériques, Généricité, intertextualité et influences, par Yannick Lemarié
Les Cahiers naturalistes, n° 81, par Yannick Lemarié
Excavatio, volumes XXI et XXII, par Yannick Lemarié
• Michel Drouin, André Hélard, Philippe Oriol et Gérard Provost (éd.), L’Affaire Dreyfus – Nouveaux regards, nouveaux problème, par Pierre Michel
• Michel Winock, Clemenceau, par Alain Gendrault
• Patrice Locmant, J.-K. Huysmans, Le forçat de la vie, par Samuel Lair
Thierry Rodange (éd.), Jean Lorrain (1855-1906), Autour et alentours, par Samuel Lair
• Jean Lorrain, Lettres à Georges Coquiot, par Pierre Michel
• Léo Trézénik, Histoires percheronnes, par Pierre Michel
• Philippe Baron (éd.), Le Théâtre Libre d’Antoine et les théâtres de recherche étrangers, par Colette Becker.
Pierre Loti et l’exotisme fin de siècle, par Pierre Michel
• Fernando Cipriani, Dal discorso letterario al discorso sociale, par Pierre Michel
• Christian Berg, Alexandre Gefen, Monique Jutrin et Agnès Lhermitte (éd.), Retours à Marcel Schwob – D’un siècle à l’autre (1905-2008), par Bruno Fabre
• Paul-Henri Bourrelier, “La Revue blanche” – Une génération dans l’engagement 1890-1905, par Samuel Lair.
• Géza Csáth, Le Jardin du mage, par Pierre Michel
• Céline Beaudet, Les Milieux libres. Vivre en anarchiste à la « Belle-Époque » en France, par Céline Beaudet.
• Jean Royère, En Avignon, par Vincent Gogibu.
• Claude Herzfeld, La Littérature, dernier refuge du mythe ? Mirbeau, Philippe, Alain‑Fournier..., par Bernard Garreau.
• Norbert Col (éd.), Écriture des soi, par Samuel Lair.
• Marie Blaise (éd.), La Conversion, par Samuel Lair.
• Gus Bofa, La Croisière incertaine et Le Livre de la guerre de cent ans, par Pierre Michel
• Emmanuel Pollaud-Dulian, Gus Bofa, par Pierre Michel
• Arlette Bouloumié (éd.), Errance et marginalité dans la littérature, par Pierre Michel
• Wieslaw Malinowski (éd.), Studia romanica posnaniensia, n° XXXIV, par Arnaud Vareill
4. Bibliographie mirbellienne, par Pierre Michel
Nouvelles diverses.
Le colloque Mirbeau de Strasbourg – Mirbeau au théâtre – Mirbeau traduit – Mirbeau sur Internet – Correspondance générale – De Mirbellus à Célestine – Le GrognardAmerVivre l’autre – Théophile Gautier – Alphonse Daudet – Jules Renard – Carrière et Besnard – Claudel et Léautaud – Hyvernaud.

Le Calvaire, illustré par Jeanniot (1901)



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Traduction des Mauvais bergers en yiddish (1908)
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Cahiers Octave Mirbeau, n° 14, 340 pages

PREMIÈRE PARTIE : ÉTUDES

Jennifer FORREST : « “La mort plutôt que le déshonneur” dans L’Écuyère d’Octave Mirbeau ».

• Dominique BUSSILLET : « D’Octave Mirbeau à Michel Houellebecq ».
Julia PRZYBOS : « Sébastien Roch, ou les traits de l’éloquence ».
Ioanna CHATZIDIMITRIOU : « Le Jardin des supplices et les effets discursifs du pouvoir ».
• Louise LYLE : « Charles Darwin dans Le Jardin des supplices ».
Sándor KÀLAI : « “Des yeux d’avare, pleins de soupçons aigus et d’enquêtes policières” (Le Journal d’une femme de chambre et le roman policier) ».
• Arnaud VAREILLE : « L’Œil panoptique : intériorisation et exhibition de la norme dans les romans d’Octave Mirbeau ».
• Claude HERZFELD : « Hermann Hesse et Octave Mirbeau – Cure et neurasthénie ».
Jean-Pierre BUSSEREAU : « De La 628-E8 ».
• Bernard JAHIER : « La Caricature dans les Contes cruels d’Octave Mirbeau – Aspects, formes et signification(s) ».
• Vincent LAISNEY : « Une comédie bien humaine” - L’interview selon Mirbeau ».
• Claudine ELNÉCAVÉ : « Mirbeau et Courteline, destins croisés ».
• Yannick LEMARIÉ : « Le Foyer, une pièce théorique ? ».
• Samuel LAIR : « Les Combats littéraires d’Octave Mirbeau – “les rires et les larmes” ».
DEUXIÈME PARTIE : DOCUMENTS
Pierre MICHEL : « Mirbeau et Ollendorff (suite) ».
• Pierre MICHEL : « Mirbeau s’explique sur L’Abbé Jules ».
• Octave Mirbeau : Lettre inédite à Théodore de Banville.
• Virginie MEYER : « Les lettres d’Octave et Alice Mirbeau à Georges Charpentier : deux auteurs, un éditeur, une amitié ».
• Octave et Alice Mirbeau : Lettres inédites à Georges Charpentier.
• Max COIFFAIT : « Octave Mirbeau et Léo Trézenik : un léger soupçon d’échange de mauvaises manières ».
Vincent GOGIBU : « Une lettre inédite de Gourmont à Mirbeau ».
• Sándor KÁLAI : « Notes sur une adaptation-traduction hongroise du Jardin des supplices ».
• Pierre MICHEL : « Mirbeau, Louis Deloncle et le naufrage de La Bourgogne ».
• Octave Mirbeau : « Louis Deloncle ».
Pierre MICHEL : « Cézanne et Mirbeau » .
• Paul Cézanne : Lettre inédite à Octave Mirbeau.
• Jean-Claude DELAUNEY : « Mirbeau, Guitry et la Petite Hollande ».
• Pierre MICHEL : « Mirbeau vu par Leben-Routchka ».
• Leben-Routchka : « Gros numéros ».
TROISIÈME PARTIE : BIBLIOGRAPHIE
1. Œuvres d’Octave Mirbeau :
La Folle et autres nouvelles, par Pierre Michel.
Combats littéraires.
La Mort de Balzac.
Nuit rouge et autres histoires cruelles de Paris.
Mémoire pour un avocat, par Samuel Lair.
2. Études sur Octave Mirbeau :
• Pierre Michel, Mirbeau, Barbusse et l’enfer, par Samuel Lair.
Studia romanica posnaniensia, n° XXXII, par Pierre Michel.
• Actes du colloque de Cerisy Octave Mirbeau : Passions et anathèmes.
3. Notes de lecture :
Gabrielle Houbre, Le Livre des courtisanes – Archives de la police des mœurs (1861-1876), par Pierre Michel.
Fernando Cipriani, Villiers de l’Isle-Adam e la cultura del suo tempo. Il poeta, la donna e lo scienziato, par Pierre Michel.
Cahiers Edmond et Jules de Goncourt, n° 13, par Pierre Michel.
Les Cahiers naturalistes, par Yannick Lemarié.
Excavatio, Naturalism and the visual, par Yannick Lemarié.
• Joris-Karl Huysmans, Écrits sur l’art, par Samuel Lair.
Remy de Gourmont, Le Désarroi, par Pierre Michel.
Remy de Gourmont, Les Arts et les Ymages, par Christian Limousin.
Marcel Schwob. L’Homme au masque d’or, par Pierre Michel.
• Jean Lorrain, Lettres à Marcel Schwob, par Bruno Fabre.
Ian Geay, Le Malheureux bourdon : figures et figuration du viol dans la littérature finiséculaire.
• Michel Autrand, Le Théâtre en France de 1870 à 1914, par Michel Brethenoux.
Gabriel Badea-Päun, Antonio de La Gándara (1861-1917), un portraitiste de la Belle Epoque, sa vie, son œuvre.
Bernard Garreau, Correspondance générale de Marguerite Audoux, par Pierre Michel.
Robert Baudry, “Le Grand Meaulnes” : un roman initiatique, par Claude Herzfeld.
L’Art de la parole vive. Paroles chantées et paroles dites à l’époque moderne, par Arnaud Vareille.
Les Voix du peuple – XIXe et XXe siècles, par Pierre Michel.
• Serge Berstein, Léon Blum, par Alain Gendrault.
• Hanoch Gourarier, Descelle mes lèvres, par Alain Gendrault.
Jean-Paul Sartre en son temps et aujourd’hui, par Pierre Michel.
• Des femmes et de l’écriture – Le bassin méditerranéen, par Pierre Michel.
Jean-François Nivet, Le Voyage au Mont d’Or, par Pierre Michel.
4. Bibliographie mirbellienne, par Pierre Michel
Nouvelles diverses.
Maxime Bourotte – La “mirbeaudialisation” – Le colloque de Strasbourg et l’année Mirbeau – Mirbeau au théâtre – Mirbeau traduit – Mirbeau sur CD – Mirbeau et les archives Claude Monet – Mirbeau et Tolstoï – Mirbeau et Émile Hervet – Mirbeau et Antonin Reschal – La Voix du regard – Huysmans – Eugène Carrière et Albert Besnard – Gustave Kahn – Jules Renard – Charles-Louis Philippe – Léautaud et Claudel – Oscar Wilde – Le Frisson esthétiqueAmer, revue finissante – Céline – Nos amis publient.

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CAHIERS OCTAVE MIRBEAU n° 13, 2006, 352 pages
PREMIÈRE PARTIE : ÉTUDES
• Céline Grenaud : « Les Doubles de l’abbé Jules, ou comment un hystérique peut en cacher un autre ».
Sandor KALAI : « Les Possibilités d’une bibliothèque idéale (L’écriture, le livre et la lecture dans L’Abbé Jules) »
• Robert ZIEGLER : « Vers la mort et la perfection dans Sébastien Roch ».
• Bérangère de GRANDPRÉ : « La Figure de saint Sébastien de Mirbeau à Trakl ».
• Lucie ROUSSEL : « Subir ses peurs, vivre ses rêves : cauchemars et folie chez Mirbeau ».
• Samuel LAIR : « Claudel et Mirbeau orientés ».
• Nelly SANCHEZ : « Victoire la Rouge, source méconnue du Journal d'une femme de chambre ».
• Cécile BARRAUD : « Les 21 jours d’un neurasthénique, À rebours et le “cercle d’infamie contemporaine” ».
• Claude HERZFELD : « Dingo et Bauschan ».
• Pierre MICHEL : « Mirbeau, Ionesco et le théâtre de l’absurde ».
• Irena SKURDENIENE-BUCKLEY : « La Réception de Mirbeau dans la littérature lituanienne au tournant du XXe siècle ».
DEUXIÈME PARTIE : DOCUMENTS
• José ENCINAS : « À propos de Poison perdu – Un Forain mystificateur ? ».
• Adrien RITCHIE : « Mirbeau et Maupassant – Deux chroniques sur “le crime du Pecq” (1882) ».
• Pierre MICHEL : « L’Enfantement du Calvaire ».
• Pierre DUFIEF : « Correspondance Goncourt – Mirbeau ».
• Lettres d’Edmond de Goncourt à Mirbeau.
• Pierre MICHEL : « Mirbeau, Fénéon et l’anarchiste allemand ».
• Olga AMARIE : « “Mon amitié n’est pas d’occasion, elle est de toujours” (Remy de Gourmont à Octave Mirbeau) ».
• Pierre MICHEL : « Octave, Sarah et Les Mauvais bergers ».
• Émile VAN BALBERGHE : « Le Journal d’une femme de chambre, André Baillon et la revue bruxelloise Le Thyrse ».
André Baillon : « Le dernier livre d’Octave Mirbeau ».
• Mikaël LUGAN : « Octave Mirbeau et Saint-Pol-Roux ».
• Gilles PICQ : « Un gendelettre oublié : Jean Joseph-Renaud à la rescousse d’Octave Mirbeau ».
• Pierre MICHEL : « Le Foyer à Angers et en chansons – Ernestine Chassebœuf et Octave Mirbeau ».
TROISIÈME PARTIE : BIBLIOGRAPHIE
1. Œuvres d’Octave Mirbeau :
Dialogues tristes, par Pierre Michel et Samuel Lair.
2. Études sur Octave Mirbeau :
• Isabelle Saulquin, L’Anarchisme littéraire d’Octave Mirbeau.
• Antonia Rutigliani, Deux Phèdre du XIXe siècle : Renée de Zola et Jane de Mirbeau par Pierre Michel.
• Pierre Michel, Jean-Paul Sartre et Octave Mirbeau, par Jelena Novakovic.
• Pierre Michel, Albert Camus et Octave Mirbeau, par Anita Starón.
• Pierre Michel, Bibliographie d’Octave Mirbeau, par Samuel Lair.
• Max Coiffait, Le Perche vu par Mirbeau et réciproquement, par Arnaud Vareille.
3. Notes de lecture :
• Philippe Dufour, La Pensée romanesque du langage, par Arnaud Vareille.
• Paule Adamy, Les Goncourt, à-côtés – Edmond & Jules de Goncourt pastichés, par Pierre Michel.
• Anna Gural-Migdal et Robert Singer, Zola and Film, Essays on the Art of Adaptation, par Yannick Lemarié.
• Joris-Karl Huysmans, En ménage, par Pierre Michel.
• Pedro Paulo Catharina, Quadros literarios Fin-de-Siècle – Um estudo de Às revessas” de Joris-Karl Huysmans, par Pierre Michel.
• Robert Ziegler, The Mirror of Divinity – The World and Creation in J.-K. Huysmans par Pierre Michel.
• Thibaut d’Anthonay, Jean Lorrain, par Samuel Lair.
Le Supplice oriental dans la littérature et les arts, par Pierre Michel.
• Le Terroir de Marguerite Audoux, par Serge Duret.
Jean Ajalbert, Mémoires en vrac - Au temps du symbolisme (1880-1890), par Jean-Pierre Bussereau.
• Jean-Yves Mollier, Le Camelot et la rue. Politique et démocratie au tournant des XIXe et XXe siècles, par Geoffrey Ratouis.
• Gérard Unger, Aristide Briand, par Alain Gendrault.
• Roberto Calasso, K., par Claude Herzfeld.
• Jacques Migozzi, Boulevards du populaire, par Arnaud Vareille.
Particularités physiques et marginalité dans la littérature, par Jean-François Wagniart.
Cahiers du CERF XX, par Samuel Lair.
• Gilles Heuré, L’Insoumis Léon Werth (1878-1955), par Bernard Garreau.
• Georges Hyvernaud, Voie de garage, par Claude Herzfeld..
Revue des Lettres et de Traduction, par Pierre Michel.
4. Bibliographie mirbellienne, par Pierre Michel
Nouvelles diverses :
Le site Internet de la Société Octave Mirbeau - Mirbeau au théâtre – Colloque Octave Mirbeau de Cerisy – Le colloque de Strasbourg « autour de La 628-E8 – De nouveaux mystères – Mirbeau en Russie – Précisions – Mirbeau au cinéma – Les Cahiers naturalistesExcavatio Cahiers Goncourt – Exposition Marcel Schwob – Eugène Carrière et Jules Renard – Bulletin de la Société Huysmans – Claudel – Bonnard illustrateur – Cahiers Paul Léautaud – Nizan et Hyvernaud –Études célinennes – Les Cris de l’Hélikon – Nos amis publient.


Traduction suédoise du
Journal d'une femme de chambre (1945)




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CAHIERS OCTAVE MIRBEAU n° 12 (2005)
PREMIÈRE PARTIE : ÉTUDES
• Pierre MICHEL : « Quelques réflexions sur la négritude ».
• Robert ZIEGLER : « La Croix et le piédestal dans Le Calvaire de Mirbeau ».
• Bertrand MARQUER : « L’Hystérie comme arme polémique dans L’Abbé Jules et Le Jardin des supplices ».
• Yannick LEMARIÉ : « Des romans à entendre ».
Tomasz Kaczmarek : « Le Jardin des Supplices, de l’art romanesque de Mirbeau au drame expressionniste manqué ».
• Anita STARON : « Octave Mirbeau et l’expressionnisme littéraire ».
• Lucie ROUSSEL : « Contre, tout contre, l'imaginaire fin-de-siècle : Les 21 jours d’un neurasthénique ».
• Samuel LAIR : « Paul Léautaud et Octave Mirbeau : Arlequin, l’animal et la mort ».
• Jean-Pierre BUSSEREAU : « Un gentilhomme : impressions d’un lecteur ».
• Leo HOEK : « Octave Mirbeau et la peinture de paysage – Une critique d’art entre éthique et esthétique ».
• Emmanuel POLLAUD-DULIAN : « D’un pessimisme l’autre : Gus Bofa illustrateur de Mirbeau ».
• Pierre MICHEL : « Mirbeau et Lombroso ».
• Claude HERZFELD : « Mirbeau, Kafka et la domination ».
DEUXIÈME PARTIE : DOCUMENTS
Pierre MICHEL : « Mirbeau, Ollendorff et les droits d’auteur ».
• Philippe BARON : « Les Mauvais bergers au Vieux-Colombier ».
Pierre MICHEL : « Glauco Mattoso et Le Jardin des supplices ».
Pierre MICHEL : « Rubén Darío, Tailhade et L’Épidémie ».
• Gilles PICQ : « Mirbeau et Réjane ».
• Jean-Claude DELAUNEY : « Autour d’épreuves ».
• Émile VAN BALBERGHE : « La 628-E8, Jean Ernest-Charles et la revue bruxelloise Le Samedi ».
TROISIÈME PARTIE : TÉMOIGNAGES
• Jean-Pierre BUSSEREAU : « Octave Mirbeau… et moi » ; Christine FARRÉ : « C'est une rencontre... M. Mirbeau » ; Danièle PÉTRÈS : « Mon Octave à moi » ; Jean-François WAGNIART : « Mirbeau, une présence particulière »
QUATRIÈME PARTIE : BIBLIOGRAPHIE
1. Œuvres d’Octave Mirbeau :
Correspondance générale, tome II ; Quand Mirbeau faisait le “nègre”.
2. Études sur Octave Mirbeau :
Laurence Tartreau-Zeller, Octave Mirbeau, une critique du cœur ; Samuel Lair, Mirbeau et le mythe de la nature ; Silvia Ladogana, Fenomenologia della tentazione ne “L’Abbé Jules” e “Sébastien Roch” ; Claude Herzfeld, Octave Mirbeau ; Un moderne : Octave Mirbeau ; Pierre Michel, Introductions à Quand Mirbeau faisait le “nègre”.
3. Notes de lecture :
• Marie-Françoise Montaubin, L'Écrivain-journaliste au XIXe siècle : un mutant des Lettres ; Angela Di Benedetto, Il Vizio della crudeltà – Orrore e fascino del corpore suppliziato tra Fin-de-siècle e Avanguardia ; Michel Ragon, Gustave Courbet ; Colette Cosnier, Les Quatre montagnes de George Sand ; George Sand, En verve ; Edmond et Jules de Goncourt, Correspondance générale, tome I ; Jean Lorrain, Correspondance avec Edmond de Goncourt ; Émile Zola, Lettres à Jeanne Rozerot, 1892-1902 ; Alfred Vallette et Raoul Minhar, À l’écart ; Bernard Lazare, Les Porteurs de torches ; Francis Viélé-Griffin – Henri Ghéon, Correspondance ; Céline Grenaud, L’Image de l’hystérie dans la littérature de la seconde moitié du XIXe siècle ; Les “Jeunes Viennois” ont pris de l’âge ; Edmond Khayadjian, Archad Tchobanian et le mouvement arménophile en France ; Gabriella Tegyey, Écrire, réécrire – Récits de femmes au XXe siècle ; Métiers et Marginalité dans la littérature.
4. Bibliographie mirbellienne, par Pierre Michel
Nouvelles diverses.
Mirbeau au théâtre – Le Fonds Mirbeau – Mirbeau sur Internet – Les Combats littéraires de Mirbeau - Mirbeau et Jules Renard – Mirbeau et Huysmans - Mirbeau et Zola au cœur de la tourmente – Les Cahiers naturalistes – Goncourt, Rebell, Pergaud, Carrière, Besnard et les autres – Nos amis publient - Nizan et Hyvernaud – Colloque Octave Mirbeau de Cerisy.

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STRASBOURG, colloque sur La 628-E8, septembre 2007




UN ALLER SIMPLE POUR L'OCTAVIE
À l'occasion du très riche et passionnant colloque Octave Mirbeau de Strasbourg, a été publié 'un joli petit volume illustré, intitulé Un aller simple pour l'Octavie. Il s'agit d'un ensemble de textes recueillis par Kinda Mubaideen, de l'université de Strasbourg, et inspirés par La 628-E8 d'Octave Mirbeau. Ils sont rédigés par des participants, de toutes nationalités, aux ateliers d'écriture animés par Kinda Mubaideen, à Strasbourg et à Sarajevo (où ont collaboré amicalement des Bosniaques, des Serbes et des Croates). L'artiste strasbourgeois Lolo (pseudonyme de Laurent Wagner) en a assuré les nombreuses illustrations (36 en tout).
En même temps qu'un hommage à Mirbeau et à sa 628-E8, il s'agit d'un travail qui contribue à rapprocher les peuples et les cultures, conformémant au voeu le plus cher de l'imprécateur au coeur fidèle. Et quel bel hommage, aussi, à la langue et à la littérature françaises de la part d'étudiants et traducteurs étrangers !
Ce beau petit volume illustré, édité par la Société Octave Mirbeau, peut être commandé à la Société Mirbeau, 10 bis rue André Gautier, 49000 - ANGERS.
. Son prix est de 10 euros franco.
.
ISBN : 978-2-9530-5340-1

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COLLOQUE DE STRASBOURG « AUTOUR DE LA 628-E8 »
Le colloque de Strasbourg « autour de La 628-E8 », organisé par Éléonore Reverzy et Guy Ducrey, à l’initiative de la Société Octave Mirbeau et avec le soutien de l’Académie Goncourt et du Conseil de l’Europe, aura lieu à l’université Marc-Bloch de Strasbourg, du 27 septembre au 29 septembre 2007. En voici le programme :
Jeudi 27 septembre 2007

11 h 00 Accueil des participants
11 h 15 Discours d'ouverture
11 h 45 1ère session : L'auto
Richard Keller (Musée de l'Automobile de Mulhouse) :« Une histoire de l'automobile »

12 h 15 Pause

12 h 30 Déjeuner

14 h 00 Franck Michel (Université de Corte) « L'automobile, de la liberté au servage »
14 h 30 Emmanuel Pollaud-Dulian (Paris) : « Les automobiles Charron : dessin et publicité »
15 h 00 Pause
15 h 15 2e session : Poétique du récit de voyage
Gérard Cogez (Université de Lille II) : « Le voyage de Mirbeau : digressions critiques et dérapages contrôlés »
15 h 45 Jacques Noiray (Université de Paris IV-Sorbonne) : « « Statut et fonction de l'anecdote dans La 628-E8 »
16 h 15 Aleksandra Gruzinska (Université d'Arizona) « Octave Mirbeau critique d'art et ami de Claude Monet »
16 h 45 Sándor Kálai (Université de Debrecen) « La 628-E8, le déchiffrement du monde en auto »
17 h 15 Discussion

Vendredi 28 septembre 2007

9 h 00 Samuel Lair (Institut catholique de Rennes) : « La 628-E8 : "le nouveau jouet de Mirbeau"»
9 h 30 Bertrand Marquer (UMB) : « L'illicite transporteur de fonds »
10 h 00 Éléonore Reverzy (UMB) : « Poétique de l'analogie »
10 h 30 Pause
10 h 45 Arnaud Vareille (Angers) : « L'émotion lyrique dans La 628-E8 »
11 h 15 Yannick Lemarié (Université d'Angers) : « Mirbeau, le cinéma : l'art du montage »
11 h 45 Discussion
12 h 15 Déjeuner
14 h 00 3e session : Esthétique du voyage
Lola Bermúdez (Université de Cadix) : « Les Pays-Bas dans La 628-E8 »
14 h 30 Gwenhaël Ponnau (Université de la Réunion) : « Haro sur la Belgique ? Après les Amoenitates Belgicae de Baudelaire, les amabilités belges de Mirbeau »
15 h 00 Guy Ducrey (UMB) : « Voyage en Europe, impressions d'Afrique »
15 h 30 Pause
15 h 45 Anne-Doris Meyer (UMB)
16 h 15 Noëlle Benhamou (Paris) : « La 628-E8 sur les chemins de la prostitution européenne : de l'étape au tapin »
16 h 45 Discussion
19 h., "Le Journal d'une femme de chambre", par le Théâtre du Renard Blanc, avec Delphine Allange, dans l'Amphithéâtre de l'université Marc Bloch, 14 rue René Descartes, Strasbourg.

Samedi 29 septembre 2007

9 h 00 4e session : Confrontations et réceptions
Reginald Carr (Université d'Oxford) : « Octave Mirbeau et Herbert Spencer : affinités et influences »
9 h 30 Céline Grenaud (Université d'Évry) : Octave Mirbeau et Romain Rolland : une dynamique du dépassement »
10 h 00 Jelena Novakovic (Université de Belgrade) : « La vitesse dans La 628-E8 et L'Homme pressé de Paul Morand »
11 h 00 Pause
11 h 15 Anita Staron (Université de Lodz) : « Octave Mirbeau et Leo Belmont - un dialogue à distance »
11 h 45 Paul Aron (Université Libre de Bruxelles) : La 628-E8 et La 628-E9 de Didier de Roulx »
12 h 15 Discussion
12 h 30 Déjeuner
14 h 00 Claude Leroy (Université de Paris X-Nanterre) : « 1907 vue de 1908 - Le Mouvement littéraire par Philippe-Emmanuel Glaser »
14 h 30 Nicolas Malais (Paris) : « La 628-E8 par ses exemplaires les plus remarquables »
15 h 00 5e session : Discours critique et politique
Marie-Françoise Melmoux-Montaubin (Université d'Amiens) : « Octave Mirbeau : une critique automobiliste »
15 h 30 Mathieu Schneider (UMB) : « La géopolitique musicale d'Octave Mirbeau »
16 h 15 Christopher Lloyd (Université de Durham) « Mirbeau et le discours anticolonialiste »
16 h 45 Robert Ziegler (Université du Montana) : « La signification du personnage de Weil- Sée »
17 h 15 Discussion
17 h 30 Clôture du colloque.
20 h. 30, spectacle Mirbeau-Schnitzler, "Familière Familie", par la compagnie Allerlei, salle d'évolution du portique, Université Marc Bloch, 14 rue Descartes, Strasbourg.







     La Mort de Balzac en allemand


Première édition de
La Mort de Balzac (1919)